I want to ask you something (oliver)

Oliver est à l'atelier cet après-midi et sans cours, semble-t-il. Ainsi, tu te déplace pour retrouver l'Université et tu connais le chemin pour arriver jusqu'à celui-ci. Un peu plus et tu pourrais le faire les yeux fermés vu toutes les fois où tu y est allé. Où vous avez passés des nuits blanches à peinturer ensemble. C'est lui qui est l'un de tes liens les plus forts dans cette Université. Certes, tu l'as quitté, mais tu comptes y revenir dans un nouveau cursus. Néanmoins, tu veux être marié avant de le faire puisque tu risques d'être déporté, autrement. Tu grimpes les marches jusqu'à arriver au couloir qui mène directement à une porte où tu frappes avant d'entrer. Tu refermes derrière et tu t'approches de l'assistant, un doux, mais sincère sourire aux lèvres. "- Je suis content de te voir !" que tu lances, les bras ouverts en t'approchant pour le prendre contre toi. Entre vous, y'a jamais eu d'ambiguïté. Vous vous considérés surtout comme petit frère et grand frère, si tu devais poser des mots sur votre relation.

Demande de Ravi pour que l'on se voit et c'est avec plaisir que j'ai accepté. Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu, partiellement par ma faute. Avec tout ce qui s'est passé, de le savoir à nouveau avec Vincent, j'admets que ça m'a rassuré et j'ai essayé de les laisser se retrouver dans cette nouvelle phase dite "lune de miel" ...je pensais pas qu'ils en célèbreraient une vraie sous peu, par contre!

Un sourire étirant mes lèvres à cette pensée, je continue de ranger tranquillement en une pile les copies que j'aurai à réviser plus tard. Ne sachant pas quand Ravi a prévu d'arriver, peut-être que j'aurai le temps d'en anoter quelques-unes, mais j'ai un peu de rangement à effectuer avant. Remontant les manches de ma chemise, je m'attaque ensuite aux podiums laissés au milieu de la pièce pour les présentations. Il n'y en a plus de prévu avant trois jours, alors autant ne pas encombrer l'endroit pour rien. Deux des trois piedestals repoussés dans un coin, c'est en empoignant le troisième que j'entends la porte ouvrir, me faisant reposer l'objet immédiatement, me tournant vers le nouvel arrivant, affichant automatiquement un large sourire en reconnaissant celui que j'attendais. "Hey! Ça me fait vraiment plaisir aussi!" Lui assurais-je, l'enfermant momentanément dans un calin amical. Prenant un pas de recul lorsqu'on se détache l'un de l'autre, je me permets un regard sur sa personne, penchant légèrement la tête lorsque je me permets de remarquer avec un petit sourire joueur : "Ça te va bien les yeux qui brillent de bonheur."

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Tu es vraiment heureux de voir Oliver. Heureux des tournures que ta vie prennent. Aujourd'hui, tu lui a réservé une partie de son après-midi même si c'est dans son local d'arts afin de lui expliquer les nouveautés, mais lui poser une question assez directe. Tu veux qu'il devienne ton témoin, ton garçon d'honneur parce que mis à part Vinnie et ta meilleure amie, t'as personne en qui tu fais autant confiance que lui. Tu viens le serrer affectueusement contre toi et tu souris affectueusement. Tu ne peux pas empêcher le rougissement de tes joues lorsqu'il te dit que le bonheur te sied bien. Tu éclates d'un petit rire, passant une main contre ton torse avant de regarder autour de vous, le local. Tu reviens vers Oliver. "- C'est vrai que je suis heureux. Les choses tournent pour le mieux. Si j'étais dans le parcours scolaire que je désirais, je dirais que tout va pour le mieux." Tu souris avant de sortir ton téléphone et tu l'ouvre sur une photo pour montrer un husky caramel et blanc. "- C'est Lalu. Je l'ai adopté pour Vincent... Il est plus qu'heureux." Tu as les yeux doux sur la photo. "- Mais aussi pour moi... Nous allons engager un entraîneur privé pour dresser Lalu à détecter es crises d'épilepsie... Pour m'aider à les détecter pour me mettre en sécurité et prévenir Vinnie s'il est aux alentours..."

Sourire qui s'adoucit en le voyant prendre des couleurs suitent à mon commentaire, ça m'amuse doucement, j'admets, mais rien de méchant. Ça fait sincèrement plaisir de le voir heureux. C'est un agréable contraste envers son état de détresse de y'a quelques mois. Mon sourire s'agrandissant un peu plus, j'ai un léger clin d'oeil à sa mention.

- On s'arrangera pour ça, indiquais-je en parlant de son parcours scolaire. Bientôt, ici, ce sera un de tes locaux de cours et tu devrais m'endurer à jeter constamment un coup d'oeil par-dessus ton épaule, indiquais-je, ouvrant les bras pour indiquer le local dans lequel on se trouve. Tu verras, je suis terrible avec du pouvoir, ajoutais-je avec un hochement de tête, ramenant mes mains à ma taille. Même comme ça, je sais que je fais pas crédible. J'ai le respect de mes élèves et normalement une bonne communication avec eux, sans pour autant essayer d'instaurer un règne de dominance, bien que j'arrive tout de même à tenir tête à ceux qui croient qu'ils peuvent faire leur loi en cours et déranger tout le monde. Je suis pas encore prof, mais Mr. Dafoe me laisse quand même beaucoup de liberté, histoire de me permettre de "prendre du galon" comme il dit souvent.

Me penchant pour voir ce que Ravi tient à me montrer sur son téléphone, j'en découvre la photo d'une adorable boule de poils caramel et blanche. Museau effilé et oreilles plus pointues, sans connaître la race, je reconnais sans mal que c'est parmi les plus énergiques du parc à chiens.

- Adorable, commentais-je d'abord, que ce soit pour le quadrupède ou pour l'attention de l'étudiant envers son petit ami. Haussant un sourcil lorsque Ravi indique que ce sera pour lui également, quelque chose me dit que ce n'est pas seulement une histoire "on fera une petite famille tous ensemble". Et comme de raison, il m'explique l'entraînement que recevra le chien, adoucissant mon regard pour l'artiste à mes côtés. Je peux, de première ligne, t'assurer que ça fait une différence, indiquais-je, sérieux. Le Sergent est entraîné pour me sortir de mes spirales noires et me reconnecter à la réalité. Il en fait beaucoup plus sans que ça ne fasse nécessairement partie d'un entraînement, mais "juste ça", ça fait une large différence, admis-je, sincère. Je comptes plus le nombre de fois où il m'a servi de bouée, m'a rappelé de manger, m'a traîner au lit ou m'a simplement tenu compagnie, parce que j'en avais besoin. Ce sera un bon support moral aussi, si jamais ton sourire veut se faire la malle, soulevais-je, tranquillement.

• @Ravi A. Singh