And for a fortnight there, we were forever.
with @"Mason d'Harcourt Witter"
warning : pensées sexuelles ; dominance.
06.05.2024 Witter industrie
Sa voix reste coincée dans sa gorge tandis que l’écarlate envahit promptement ses joues aux souvenirs charnels que la simple voix de son interlocuteur fait naître en elle. Les souvenirs sont encore frais et les braises de l’incendie nocturne continuent de couver, menaçant de reprendre et d’embraser son corps en entier. Malgré le lieu. Malgré le moment. Malgré les circonstances. “Du sucre, s’il vous plaît.” répond-t-elle, contrainte de racler sa gorge pour ne pas se dévoiler de manière bien trop évidente. Son coeur bat la chamade alors qu’elle remercie l’assistant de celui qui se révèle être son nouveau patron le temps d’un été autant que l’incendiaire d’une nuit. La chaleur diffuse sur ses joues s’intensifie tandis qu’il semble lire en elle comme dans un livre ouvert. Il est présomptueux et arrogant. Mais l’horrible vérité est qu’il n’a pas réellement tort. Si son esprit lui susurre que c’est sans doute une mauvaise idée de remettre le couvert avec celui qui doit la noter à la fin de son stage - même si ce n’est pas lui même mais son responsable hiérarchique - , son corps la supplie de se laisser porter à nouveau par ses caresses et ses baisers. “Bien sûr.” confirme-t-elle alors qu’elle porte d’une main tremblante la tasse à ses lèvres.
Cette dernière lui permet de s’occuper l’esprit, de se reprendre tout en lui apportant une certaine sérénité tandis qu’une brûlure bienfaisante court le long de sa trachée pour venir se loger dans le creux de sa poitrine. Elle en profite pour jeter un coup d’oeil sur son interlocuteur, aussi séduisant sous la lumière naturelle qu’il ne l’était sous les néons stroboscopiques de la boîte de nuit. Elle reconnaît le regard qu’il lui jette malgré lui; c’est le même qu’il avait à l’intérieur de l’établissement de nuit lorsque leurs corps se sont rapprochés, se sont frôlés et se sont découverts. “Ca n’arrivera plus.” confirme-t-elle, reposant sa tasse dans la soucoupe avec un calme olympien dont elle s’étonne elle-même. “Nous sommes deux adultes qui sauront parfaitement nous comporter sur leur lieu de travail. Vous pouvez compter sur moi pour conserver une attitude professionnelle ici.” Ce faisant, elle commence à trier les papiers éparpillés avec une efficacité et une maîtrise feintes.
“Je ne penserais définitivement pas à la sensation de vos mains sur mon corps, de vos doigts qui déboutonnent ma chemise ou ne relèvent ma jupe en glissant sur mes cuisses.” Un dossier de rangé. “Je ne vous imaginerai certainement pas à votre bureau en train de travailler, les manches de votre chemise relevées alors que cette dernière se tend sous l’effet des muscles de votre torse que j’ai pris plaisir à caresser la nuit dernière.” Un nouveau dossier puis un autre et encore un autre. “Et je ne me laisserai pas hantée par vos coups de rein puissants qui extirpaient de ma gorge des cris de plaisir au point de la perdre.” Dernier dossier mis en ordre, elle se redressa et lui adressa un sourire avant de se lever et de les reprendre, les plaquant fermement contre elle, permettant de dissimuler la tension de sa poitrine à l’évocation des souvenirs ardents. “Bon courage pour votre réunion, Monsieur.”
(Helena Walsh)
❝ fleur de saison❞ so it's gonna be forever or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you i'm insane 'cause you know I love the players and you love the game.