Les originesItalienne, irlandaise, hongroise/slovaque, allemande, anglaise
feat. Alexandra Daddario
03/03/1993 à Forks
Pense être slovaque
Hétéro en relation sérieuse
Housewife
Modeste
Le caractère
☣ A sa propre vision du bien et du mal ☣ Discrète ☣ Dissimule ses émotions ☣ Forte ☣ Idéaliste ☣ Jalouse ☣ Lunatique ☣ Magnétique ☣ Manque de confiance envers les hommes ☣ Possessive ☣ Prête à tout pour survivre ☣ Réservée ☣ Réaliste ☣ Tendance à être froide ☣ Traditionnelle ☣
Les anecdotes
- ( 01 )Elle a un téléphone à clapet, un lecteur mp3 et une chaine hi-fi en bois.
- ( 02 )Elle aime la nature et surtout la forêt, ce qui lui donne un sentiment d'apaisement.
- ( 03 )Elle a des talents en cuisine, mais elle excelle en pâtisserie.
- ( 04 )Elle aime l'Asie traditionnelle ainsi que les arts associés.
- ( 05 )Elle ne sort pas de chez elle sans être apprêtée.
- ( 06 )Elle a un côté enfantin qu'elle ne montre pas facilement.
- ( 07 )Elle rêve d'une vie simple et sans histoire.
- ( 08 )Elle dissimule ses marbrures avec l'habileté que procure l'expérience.
- ( 09 )Elle est maladroite, ce qui peut lui provoquer pas mal d'ennuis
La lumière commençait à percer à l’intérieur du dortoir, se glissant entre les interstices du rideau déchiré. La cloche résonnait au loin et des voix commençaient à s’élever. D’ici quelques minutes, elles seraient ici. S’enfouissant un peu plus sous sa couette élimée, elle entendit des grognements endormis s’élevant tout autour d’elle. Une autre journée commençait à l’orphelinat et les jeunes filles du bâtiment profitaient des derniers instants avant de se préparer à se rendre au réfectoire. Une journée d’études était encore à prévoir, suivie ensuite par l’alignement de toutes les pensionnaires sur l’avant de l’établissement dans l’espoir d’être choisie par l’un des couples étrangers. Et chaque jour qui s’écoulait réduisait les perspectives que cela se produise. 10 ans déjà qu’elle vivait ces jours interminables qui se ressemblaient. On lui apprenait à être une enfant modèle et plus tard une femme éduquée et traditionnelle. L’objectif n’était pas de suivre des études mais d’être capable d’entretenir un foyer et d’élever des enfants. Les seules sorties que ces orphelines connaissaient étaient les promenades le long du Danube, strictement encadrées et les seules activités qu’elles pratiquaient étaient des jeux de société et des exercices dans la cour de l’établissement, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Aucune de ces demoiselles n’était préparée pour la modernité et toutes les déviances du monde moderne et occidental. D’ailleurs, la plupart d’entre elles seraient prêtes à être mariées dès leurs 17 ou 18 ans.
5 ans plus tard
L’immense grille noire se refermait pour la dernière fois derrière Anya. Sa valise contenait ses maigres affaires. Se retournant une dernière fois vers l’immense bâtisse où elle avait passé la grande majorité de sa vie, la jeune femme laissa échapper un long soupir puis regarda le contenu de sa main. Le papier contenait une unique inscription, celle de l’adresse d’une sorte de pension pour jeunes femmes. Elle devait à présent rechercher un emploi à Šamorín. Personne n’était là pour lui dire au revoir, c’était comme si elle n’avait jamais vécu ici. Les cloches résonnèrent une dernière fois et se fût pour elle le signe de son départ.
10 ans plus tard
L’odeur du beurre chaud flottait dans l’air. La pénombre couvrait les parties qui n’étaient pas éclairées par les néons. Elle arrosa les popcorns d’une giclée de beurre fondu supplémentaire avant de tendre le pot en échange de la somme annoncée. Elle jeta un œil à la vieille pendule accrochée sur le mur d’en face. Toutes les séances étaient commencées, il allait bientôt être temps de nettoyer l’une des salles aux beanbags colorés. Encore quelques heures avant la fin de sa journée. Et ses rêves continuaient de s’envoler au rythme des pops de la machine.
1 an plus tard
L’aéroport de Bratislava laissait passer la lumière au travers de ces vastes baies vitrées cernées de longs tubes blancs. C’était l’un des endroits les plus modernes qu’elle avait vu depuis son enfance. Cela faisait à présent quelques mois qu’elle sortait avec cet homme qui avait décidé de lui offrir le rêve américain. Elle retint un sourire, sachant que plus rien ne la retenait à Šamorín. Elle jeta ensuite un dernier coup d’œil derrière elle, puis embarqua dans l’avion qui s’apprêtait à la faire quitter la Slovaquie à jamais.
Boston, six mois plus tard
Le rêve tournait au cauchemar. Elle ne vivait plus une romance mais était devenue la femme objet d’un homme pour qui elle ne représentait rien à part un accessoire. Esclave des temps modernes, elle devait s’occuper de tout dans la maison tout en ayant une allure irréprochable et en dissimulant les marques violettes qu’elle portait. Résignée, elle gardait tout de même un mince espoir de pouvoir échapper à son sort un beau jour...
5 ans plus tard
L’immense grille noire se refermait pour la dernière fois derrière Anya. Sa valise contenait ses maigres affaires. Se retournant une dernière fois vers l’immense bâtisse où elle avait passé la grande majorité de sa vie, la jeune femme laissa échapper un long soupir puis regarda le contenu de sa main. Le papier contenait une unique inscription, celle de l’adresse d’une sorte de pension pour jeunes femmes. Elle devait à présent rechercher un emploi à Šamorín. Personne n’était là pour lui dire au revoir, c’était comme si elle n’avait jamais vécu ici. Les cloches résonnèrent une dernière fois et se fût pour elle le signe de son départ.
10 ans plus tard
L’odeur du beurre chaud flottait dans l’air. La pénombre couvrait les parties qui n’étaient pas éclairées par les néons. Elle arrosa les popcorns d’une giclée de beurre fondu supplémentaire avant de tendre le pot en échange de la somme annoncée. Elle jeta un œil à la vieille pendule accrochée sur le mur d’en face. Toutes les séances étaient commencées, il allait bientôt être temps de nettoyer l’une des salles aux beanbags colorés. Encore quelques heures avant la fin de sa journée. Et ses rêves continuaient de s’envoler au rythme des pops de la machine.
1 an plus tard
L’aéroport de Bratislava laissait passer la lumière au travers de ces vastes baies vitrées cernées de longs tubes blancs. C’était l’un des endroits les plus modernes qu’elle avait vu depuis son enfance. Cela faisait à présent quelques mois qu’elle sortait avec cet homme qui avait décidé de lui offrir le rêve américain. Elle retint un sourire, sachant que plus rien ne la retenait à Šamorín. Elle jeta ensuite un dernier coup d’œil derrière elle, puis embarqua dans l’avion qui s’apprêtait à la faire quitter la Slovaquie à jamais.
Boston, six mois plus tard
Le rêve tournait au cauchemar. Elle ne vivait plus une romance mais était devenue la femme objet d’un homme pour qui elle ne représentait rien à part un accessoire. Esclave des temps modernes, elle devait s’occuper de tout dans la maison tout en ayant une allure irréprochable et en dissimulant les marques violettes qu’elle portait. Résignée, elle gardait tout de même un mince espoir de pouvoir échapper à son sort un beau jour...
- Code:
<pris><b>ALEXANDRA DADDARIO</b> <span>@"ANYA VARGA"</span></pris>
(Sloane De Luca)