LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) rire nerveux qui se réveille et revient l'agacement. " ah ouai ? je le sais pas ?! " le visage qui se tourne et les messages de naim qui reviennent à l'esprit. " t'as tellement chaud qu'il est pas difficile de savoir que t'aimerais te faire baiser par lui. ça, tu vois je le sais." t'étais pourtant relativement calme ollie. la colère que tu maintiens dans un coin de ta tête. ce n'est pas moi que tu as écouter. tsais pas si elle a raison, où si elle a tord mais t'as tout de même cette impression. celle de t'avoir rassurer à des moments où tu voulais t'échapper. les yeux qui s'élèvent, le regard qui s'attarde sur ton écran qui s'allume de nouveau. le regard qui se reporte sur elle lorsqu'elle prononce ses derniers mots. mâchoire que tu contractes. impulsivité qui revient. tu t'approches du petit comptoir, tu choppes le tuyau de la tireuse à bière et sans rien annoncer. t'appuies sur le bouton. tuyau en sa direction. bière qui se déverse sur elle, visage que tu cibles particulièrement. " histoire de calmer la chaudière. là, tu peux te retirer. " bouton que tu relèves " j'ai plus rien à te dire ! "                  - @Julia Steiner

parvis
@Ollie Browns
tw : ras
Malgré ma nature calme et tempérée, je ressens un profond agacement face à tes mots. Traite-moi de ce que tu veux, de toute façon, tu n'attends que ça. Mais alors si tu penses que tes mots m'atteindront ? Tu te trompes. J'ai déjà entendu pire. En revanche, un mal de tête commençait à s'amplifier, à mesure que toi, t'ouvrais la bouche. Tu donnes la migraine Ollie. — Franchement ? Je m'en fiche de ce que tu sais. Mots balancés accompagnés d'un rire surjoué, exprès. Je sais que ce qui ne se sait pas rend encore plus dingue la personne en face. La jalousie se lit sur ton visage. T'as envie de crier, de foutre ta rage sur moi, et je devine bien assez vite ce que tu es en train de faire. Tu ne peux pas t'en empêcher, mais si tu crois que ce genre de comportement prouve quoi que ce soit, tu te trompes. Tu fais juste pitié. Le tuyau de bière s'abat sur mon visage tandis que je ferme immédiatement les paupières pour ne pas en avoir dans les yeux. Les poings qui se ferment, les ongles qui creusent ma peau et dans ma tête, une phrase qui tourne en boucle. Ne pas rentrer dans ce jeu vulgaire. — Gamine. Au contraire, tu rallumes encore plus la chaudière. Les pulpeuses qui s'étirent lentement dans un sourire mesquin. Gamine, c'est visiblement ce que t'es et moi ça me fait perdre mon temps. Le Barman me tend une petite serviette que je saisis immédiatement pour nettoyer mon visage, puis je paye ma consommation. Sans même te jeter un dernier regard, je trace mon chemin et abandonne la soirée. Je ne te donnerais pas ce plaisir, va te défouler ailleurs.