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A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson

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Harvard Student
A. Roxanna L. Blackburn
C'est le 7 septembre 1991 à Phoenix, Arizona, que les membres de la famille Lewis-Blackburn m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Alice Roxanna.  Je suis à peu près en couple? et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de domaine d'études majeur et domaine d'études mineur depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliots ou les Lowells et ne pas participer au Summer Camp.
#Lunatique #Fragile #Impulsive #Généreuse
APRÈS LA BOMBE
J'ai particulièrement été touchée par la bombe... Non pas physiquement, mais moralement. Voir ma meilleure amie se jeter sur moi pour me protéger dans la cafétéria.. J'ai eu peur. Pour elle, pour mon bébé - étant alors enceinte à l'époque - mais aussi pour tous mes autres proches, mon fiancé de l'époque, Jude, mes amis.. Les jours suivant l'attentat, j'ai eu beaucoup de mal à revenir sur le campus, et à rester seule, demandant toujours la présence de mes proches, ou alors, sortant moi-même pour les trouver. Moi qui voyait déjà un psychologue depuis mon agression en avril 2012, j'ai doublé les séances un moment... Maintenant, ça va mieux, mais je ne suis plus en confiance.

ELIOT HOUSE
Ma mère a été à la tête de la San Francisco Ballet School, et mon grand père à la tête de Tavistock Group, inutile alors de préciser que je suis l'héritière unique d'une fortune plutôt conséquente, puisque ma grand mère a fait tout mettre sur mon testament alors que je n'étais qu'une enfant. J'ai fait mon entrée à Harvard en allant à la Eliot House. Je n'ai pas le caractère d'une gosse de riche, certes, mais j'ai des goûts de luxe, je ne peux pas le nier. J'aime dépenser mon argent de temps à autres sans compter, même si je fais attention pour mon avenir. Et même si j'ai brièvement quitté cette maison lors de l'année 2012/2013, j'y suis retournée courant avril 2013.

LOWELL HOUSE
J'ai créé la maison *bim* S'il y a bien une chose susceptible de me caractériser, c'est bien ma passion pour l'art. Je fais de la danse depuis que j'ai cinq ans, soit depuis que je suis susceptible de garder un certain équilibre, et j'aspire à en faire mon métier. Mais ce n'est pas le seul art qui me passionne, puisque je joue également du piano, de la guitare, que je chante, et que je fais de la photographie en études mineures. Ah, et il m'arrive de crayonner pendant mes heures perdues. J'aime faire découvrir de vieux classiques du cinéma à mes proches, ou des chansons jusqu'alors inconnues. M'enfin bref, de toutes façons, je n'ai plus rien à prouver, j'ai déjà présidé cette maison, et elle occupe une très grande place dans mon coeur bien que je l'aie quittée pour retourner chez les Eliots.



Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Dreamy (ou Mélanie) et j'ai 19 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce au fait que j'en sois co-fondatrice?.  Je l'aime de tout mon coeur alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Brittany Leanna Robertson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Moi-même & Tumblr. Je fais environ de 200 à 1200 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

Mot de la fin ? ▲ Tonight let's juuust get druuunk, distuurb the peace!
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Mon histoire
Avec du recul, je me dis que je suis vraiment chanceuse. Quand je jette un regard en arrière et que je constate que pendant les dix huit premières années de ma vie, tout n'a été que désolation et désordre. Et d'ailleurs, ces deux dernières années n'ont pas été mal non plus, mais j'ose croire que des jours meilleurs se profilent devant moi, et que bientôt, tout ira mieux.


Chapter One : I was born in the middle of nothing


Quand est-ce que tout à commencé ? Je serais tentée de vous dire, le sept septembre de l'année mille neuf cent quatre vingt onze, quand je suis née, à Phoenix, en Arizona. J'aurais du prévoir que j'aurais une vie de merde, rien qu'en provoquant la mort de ma mère à ma naissance. Voyez vous, elle était déjà malade quand elle est tombée enceinte. Mais elle a refusé d'écouter mon père, qui lui conseillait fermement l'avortement avant que je ne lui ôte la vie. Elle, bien sur, n'en a fait qu'à sa tête, et cela lui a coûté la vie. Elle s'est éteinte à l'hôpital, elle a rendu son dernier souffle pour sombrer dans l'inconnu, expirant son dernier souffle le jour où moi, je poussais mes premiers cris en entrant dans la lumière. Enfin bref, c'est donc ce jour là que je suis née, au grand désespoir de mon père, qui à partir de ma naissance s'enfonça progressivement dans l'alcool et la drogue. J'étais encore une petite fille, trop jeune pour comprendre les raisons pour lesquelles il rentrait si tard, et se comportait étrangement. La seule chance que j'ai eue qui fait que je sois encore en vie aujourd'hui je pense, enfin, si on peut appeler ça vivre, c'est le fait que ma grand mère ait vécu sous notre toit jusqu'à mes seize ans. Elle a vu la chute progressive de mon géniteur, et a toujours tout fait pour m'en préserver. Je crois que, au monde, il n'y a pas plus admirable femme. Toujours calme, sure d'elle, sachant trouver le moindre mot pour m'apaiser lorsque j'avais peur de mon père. Souvent, étant petite fille, je lui posais des questions sur ma mère, pour savoir comment elle était à mon âge, si elle était sage, si … Si je pouvais devenir comme elle, même sans avoir connu ma mère, qui aurait sans aucun doute été aussi formidable que ma grand mère. Celle ci me raconta que maman était une excellente danseuse. Le lendemain, excitée comme une puce, agrippée à la main de la vieille dame, je m'inscrivais au cours de danse. J'avais alors six ans. C'était mon échappatoire, ma seule raison de vivre, en dehors de ma grand mère évidemment. J'enchaînais les concours, les médailles d'or, je faisais la fierté de ma grand mère, en l'honneur de sa fille, ma mère. Chacun de mes pas je les faisais en tournoyant gracieusement sur moi-même, avec une mélodie imaginaire en tête.


Chapter Two : Unlucky childhood

Seulement, les choses, bien évidemment, ne pouvaient pas se poursuivre sur cette route. Mon paternel commença à devenir de plus en plus violent, de plus en plus désagréable. Un soir, alors que j'avais dix ans, il me poussa jusqu'aux larmes, en disant que je n'étais qu'une erreur, et que sans ma naissance, aujourd'hui, il vivrait encore paisiblement avec maman. J'ai commencé, lentement, à m'enfoncer dans la culpabilité et le blâme de moi-même. Ma grand mère avait beau m'assurer fermement le contraire, les choses étaient claires : Ma mère est partie, morte, par ma faute, et mon père s'est enfoncé dans ce merdier par ma seule et unique faute également. Sans moi, leur vie aurait été, qui sait, peut-être idyllique. Mois après mois, je commençais à ne vivre que pour la danse, mais je ne me nourrissais plus suffisamment, et perdais progressivement de la force, jusqu'à ne plus être capable de danser correctement. Moi qui rêvais d'intégrer les plus grandes écoles de danse de l'état, je voyais mon idéal s'envoler. Comment lutter contre la fatalité ? Tous ces désirs se sont envolés, ils ont disparu comme par magie au profit d'un flot de regrets inépuisable. Chaque jour qui passait était un jour de plus loin de tout, comme si j'avais été condamnée à l'exil, un exil forcé et interminable, depuis que je savais la vérité sur ma personne. Je rentrais tard de l'école, les joues creuses, l'expression décomposée, et mon père, une bouteille à la main comme si elle y était greffée depuis ma naissance, me sermonnait, me hurlait dessus, m'insultait de tous les noms. Le jour de mes quatorze ans, en guise de « joyeux anniversaire », il tenta de me lever la main dessus parce que j'avais eu une mauvaise note. Fort heureusement, mamie était toujours là pour me protéger, pour empêcher ce salaud de s'en prendre à moi. Seulement, cela ne faisait qu'entretenir la rage que j'éprouvais envers moi même. J'ai commencé à me scarifier, appréciant la sensation d'une lame sur mes poignets. Un soir, ça ne suffisait plus, et j'ai carrément été fouiller dans l'armoire à pharmacie. Un coup de chance que ce soit ma grand mère qui m'ait retrouvée étalée sur le sol de la salle de bain. Si ça avait été mon père, il en aurait sûrement profité pour m'achever. Quoi qu'il en soit, on m'emmena à l'hôpital de toute urgence, et sur place ma grand mère découvrit avec horreur les traces sur mes poignets, et ma maigreur à mourir que je cachais depuis des années sous des tee-shirts amples. A partir de là, je fut placée en cellule psychiatrique le temps que je redevienne à peu près normale... Je suis sortie peu après mes seize ans. En arrivant chez moi, ma grand mère n'était plus là. Décédée pendant mon internement, on ne m'avait pas laissé l'autorisation même d'assister à son enterrement. Soit disant que cela m'aurait trop affectée psychologiquement. Je leur en ai voulu, et leur en veut toujours car ils m'ont empêché d'adresser un dernier adieu à l'unique personne ayant jamais pris soin de moi dans ma famille. Mais, à bien y réfléchir, peut-être bien qu'ils m'ont sauvée la vie en me gardant si longtemps dans cette prison pour les fous. Ce n'était certainement pas pire que la vie chez moi sans ma grand mère sous notre toit. A partir du moment ou j'ai de nouveau posé mes valises dans la maison, j'ai su que je signais officiellement mon arrêt de mort. Le géniteur, lui, était toujours là, guettant la moindre occasion pour me lever la main dessus. Pendant des mois, sans défenses, il me frappa, et me menaça de mort si je prévenais la police. Je m'enfermais dans ma chambre, en larmes, priant pour avoir la vie sauve au moins jusqu'au lendemain. Alors, j'essayais de me persuader qu'un jour j'aurais la force (enfin) de tout envoyer balader, de partir et d'attraper cette lueur de bonheur qui n'existait que dans les chimères de mon sommeil. Un soir, à peine rentrée du lycée, il m'attendait déjà pour recevoir ma volée de la journée. Je m'en suis sortie avec un coquard et une coupure sur le bras, car il m'avait poussée sur la table basse en verre, qui se brisa sous mon poids, entaillant mon bras. Furieuse, ne supportant plus cette situation, j'ai attendu qu'il s'endorme le soir pour quitter la maison une valise à la main et errer toute la nuit, çà et là dans la ville avant d'aller passer la nuit dans ma vieille salle de danse désaffectée, enroulée dans une couverture. Quand je suis passée par chez moi en me dirigeant vers la salle de danse, j'ai vu avec effarement les pompiers qui éteignaient ma maison, en flammes. Sur un brancard, empaqueté dans un sac noir, ils transportaient un corps. Celui de mon père. Puis, soudain, me revint en tête ce que j'avais fait avant de partir de la maison : Allumer les bougies dans le salon. A tous les coups, j'avais provoqué l'incendie. En panique, ne sachant plus quoi faire, j'ai pris ma valise, sauté dans ma voiture, et conduit sans m'arrêter, les larmes ruisselant sur mon visage. Mais dans le fond, j'éprouvais une immense satisfaction : Celle d'avoir tué l'homme qui, seize années durant, m'avait pourri l'existence.


Chapter Three : You can change your identity card but you cannot change your past.

Changement d'identité, de vie, je suis arrivée à Boston en changeant de nom. Alice Lewis ? Inconnue au bataillon. Désormais, je me nommais Alice Roxanna Blackburn, juste appelée Roxanna, seize ans, native du Minnesota. J'avais eu juste assez d'argent pour me payer un changement total de vie. Nouvelle carte d'identité, passeport, tout. J'ai pris mon deuxième prénom - celui par lequel je m'étais toujours fait appeler, Alice étant le prénom de ma mère - et le nom de famille de maman, Blackburn. Mais après tout cela plus un rond - du moins, c'est ce que je pensais à l'époque, absolument pas au courant de ma fortune transmise discrètement par les soins de ma grand mère -. C'est donc naturellement que j'ai cherché un emploi pour survivre. Mais la vie à Boston n'est pas comme dans les films. Je me suis rapidement fait recruter par un sale type, et naïve, je me suis laissée enrôler dans le strip tease avant même d'avoir l'occasion de toucher les portes d'une école de danse ou d'une université. J'ai été logée dans la boite jusqu'à ce que ma paie me permette de m'acheter un appartement miteux, dans lequel je me logeais jusqu'au soir. Je ne voulais connaître personne, ne voulais parler à personne. Je bossais, je dansais – bien que ce ne soit pas vraiment le genre de danse que je voulais faire - mais je dansais au moins. Je dansais, et je séduisais les hommes. Je n'ai jamais connu les belles scènes romantiques comme dans les films, durant mon adolescence. Dans ce type de job, les hommes sont violents, obéissant à des pulsions qui ne m'inspiraient que dégoût. Mais à la longue, on s'y faisait, bien que je n'en aie jamais laissé un seul me toucher.. Trop loin, dirons nous. Je pense que ça aurait pu durer comme ça longtemps. Jusqu'à un soir, quand j'avais dix-sept ans, en sortant de la boite, je me promenais dans la ruelle quand j'ai vu un des habitués de la boite, en train de parler plutôt crûment et de faire des avances un peu trop violentes à une fille, un peu plus jeune que moi. Et elle ne bossait certainement pas avec moi. J'ai débarqué, chopé le type par le col, et plaqué contre le mur opposé à celui ou il se trouvait. A voix basse, un air mesquin plaqué sur le visage, j'ai simplement dit « Je ne pense pas que Shiloh apprécie ce que tu fais sur les murs de son territoire. » Je me récoltais un regard noir, mais aussi apeuré. Qui était Shiloh ? Mon patron, et un type plutôt con, faut l'avouer. Mais vous pouvez être sur que s'il cause du tort à sa mine d'or, il tuera tout ce qui bouge. Pestant contre moi, le type s'est barré, et j'ai récupérée la jeune fille contre moi, visiblement à la fois apeurée et surprise. J'ai su trouver un bobard pour expliquer le fait qu'il m'ait écoutée, mais peu rassurée à l'idée de la laisser seule (l'autre idiot aurait pu revenir une fois moi partie), je l'ai raccompagnée chez elle. Premier contact humain en un an, autant vous dire que j'étais plutôt sauvage, mais elle semblait plutôt compréhensive. Le temps du chemin, elle me dit s'appeler Holly Enora James, et avoir 16 ans. Soit un an de moins que moi. Bizarrement, malgré ma façon plutôt sèche de répondre à ses questions (par des mensonges évidemment), elle s'attacha à moi, et me proposa quelques sorties. J'acceptais toujours quand c'était de jour. Et, au fur et à mesure, Holly est parvenue à briser un peu ma carapace, m'aidant à retrouver la jeune fille que j'étais auparavant, sans blessures. Je lui ai parlé de ma passion pour la danse, que je tenais de ma mère, de ma passion pour l'art et la musique, la photographie. Mais dès qu'elle voulait en savoir plus sur ma famille, je devenais muette. Chose qu'elle respectait trop pour me pousser à parler. Progressivement, au fil des mois, je suis devenue plus ouverte, je sortais d'avantage, il m'arrivait même d'avoir des éclats de rire sincères, honnêtes.


Chapter Four : It wasn't enough and she gave me a way out
Auparavant, je me protégeais, je me cachais, je me fuyais, je fuyais les autres, mais dans le fond, je savais rien n'est jamais fini, tant qu'on fuit. Depuis que je passais du temps avec Holly, je n'aimais plus ma façon de vivre, l'individualisme, l'isolation. Mais je ne pouvais pas me permettre d'abandonner mon travail. La vérité, c'est que j'avais peur de changer. Je gardais mes distances malgré tout avec Holly. Un jour, la jeune fille me proposa de sortir au cinéma. Le soir. Immédiatement, catégorique, j'ai refusé, ayant un brusque mouvement de recul, qui interloqua la jeune fille. Alors, à mon insu, le lendemain soir, elle me suivit jusqu'à la boite de Shiloh. C'est à deux heures du matin, en sortant, que je l'ai trouvée, m'attendant, furieuse. J'ai tracé sans même la regarder. Elle m'a suivie. « Rentres chez toi, Holly. » - « Alors c'est ça, ta passion ? Tu comptes vivre longtemps comme ça ? Maintenant tout s'éclaire concernant le jour de notre rencontre. Pourquoi ce connard t'as écoutée. C'est un de tes clients ? Putain Roxanna, t'as même pas dix huit piges ! » - « J'ai dit rentres chez toi. Ce ne sont pas tes affaires. Occupes toi de toi, je m'occupe de moi. » J'avais dit ça d'un ton sec, m'arrêtant brutalement d'avancer. Mais Holly ne démordait pas. Arrivée sur le pas de ma porte, elle se planta devant moi, déterminée. « Si je te vois retourner là bas, Alice Roxanna Blackburn, je te dénonces au flic. T'es mineure, tu sais à quoi t'attendre. Tu préfères quoi : Quitter ce truc dans la merde, ou démissionner tout simplement ? » - « Tu sais pas de quoi tu parles. » Mon regard s'assombrit, et Holly me prit par les épaules. « Roxanna, ta passion c'est la danse, mais pas dans ces conditions ! Écoutes, si tu arrêtes d'aller là bas, je te paie des études dans l'école de danse de Cambridge, à Harvard ils font un programme de danse très connu!  Une vraie école, pour devenir une professionnelle. » Elle avait dit cela dans le but de m'encourager, mais, hélas, tête de mule, je me suis plongée dans une colère noire, et l'ai écartée de mon chemin en criant avant de refermer ma porte sur son nez : « On ne m’achète pas ! » La porte claquée, je n'entendis plus un bruit. Dépitée, la jeune femme avait du faire demi tour pour pouvoir mieux contre attaquer plus tard. Je me laissais lentement couler le long de la porte, avant de terminer assise à terre, le visage entre mes mains. Je ne savais plus ce qu'il y avait de mieux pour moi, et j'étais trop têtue pour admettre que la main qu'Holly me tendait, était un échappatoire pour vivre la vie que j'ai toujours voulu.



Chapter Five : Everything falls and I build a new life
Les jours suivant, je me suis enfuie avec ma voiture pour être sûre de ne pas recroiser Holly. J'ai quitté la ville un moment, perturbée par sa proposition. Je ne savais plus quoi faire, comment agir. Et si tout simplement je l'écoutais et allais dans cette école ? C'était absurde. Une semaine plus tard, je suis revenue au travail, et ait été accueillie par un Shiloh tout sauf joyeux. Mécontent de mon absence, et n'observant aucun motif valable, je me suis pris une gifle en pleine tête, m'accordant une jolie marque sur la joue. Quand je suis sortie, au coin de la rue, j'ai vu Holly qui m'attendait. Elle avait quand même pas guetté ma sortie tous les jours cette semaine ? Sans prêter attention à elle, cachant ma marque derrière mes cheveux blonds, elle a tout de même réussi à me suivre jusque chez moi, pour me sermonner, et réitérer sa proposition, que j'ai refusée fermement. « Qu'est-ce que tu y gagnes ? C'est par fierté que tu fais ça ? Tu trouves pas que ta fierté en prend sacrément un coup quand ton propre patron te tabasse ? Tu vas aller où avec ça ? A partir de maintenant tu vas arrêter tes conneries et accepter l'inscription dans cette école. J'ai les moyens de t'offrir un meilleur avenir et je ne vais pas rester assise comme une conne à te regarder passer à côté de ta vie par orgueil ! » Après cela, je me suis levée, et lui ai balancé tout ce que j'avais sur le cœur, les larmes aux yeux. La dispute s'étala sur des heures, durant lesquelles je lui ai confié les grandes lignes de mon passé, le fait que je ne méritais pas la danse, et que la merde dans laquelle je m'étais plongée, il n'y avait que ça que je méritais réellement. Elle répliqua que c'était ma famille qui m'avait infligée tout ça et non pas l'inverse. Après de longues heures de débat, je finit par accepter, ravalant difficilement ma fierté. Aujourd'hui, je crois que je lui serais éternellement reconnaissante de m'avoir réappris à vivre. A l'école de danse de Harvard, je me suis libérée de toute cette frustration accumulée au fil des années. J'ai osé aller à la banque, après une année sans le faire, pour me rendre compte que toute ma famille m'avait légué sa fortune. Sans doute une œuvre de ma grand mère, sachant que mon père ne touchait plus à la paperasse économique depuis qu'il avait arrêté de travailler dans son entreprise. Je revivais, réellement. Petit à petit, Holly m'a socialisée, en me présentant certaines personnes. Je suis rapidement devenue connue à la fac, libérée de mes angoisses, je devenais beaucoup plus agréable à vivre. Mais c'était sans compter sur les problèmes de drogue de ma meilleure amie. Elle succomba à une overdose, sans même que je puisse la sauver. Elle était en vacances de Noël chez ses parents à ce moment là. Dévastée, j'avais l'impression d'avoir perdu le seul être ici bas qui m'importait. Plus qu'une amie, en me sortant de la merde dans  laquelle je m'était fourrée, Holly était devenue une sœur. Je n'ai même pas été conviée à son enterrement. Voir les cours continuer, normalement, me rendait folle de rage. Je m'enfonçais dans la dépression petit à petit, jusqu'à ce que, dans un accès de colère et de tristesse, j'ai roulé dans m'arrêter, vite, tellement vite que j'ai eu un accident. Je suis rentrée dans un arbre, ma voiture fumait, et je me suis laissée sombrer dans l'inconscience, sans même tenter de m'échapper. Je désirais mourir. J'en avais assez de cette vie de souffrance et de pertes. Seulement, le destin me fit croiser la route d'un autre homme, Soliman. Quand je me suis éveillée de ma torpeur, réanimée, échappée de la mort, cet étudiant était penché au dessus de moi. Ses yeux bleus brillaient d'un éclat de peur, et de soulagement lorsqu'il me vit émerger. Alors, je me suis redressée, et j'ai fondu en larmes dans ses bras. Il m'a étreinte, sans même me demander le pourquoi du comment. Il savait que ce n'était pas le moment.



Chapter Six : i won't give up on my life
Par la suite, j'ai repris les cours. Lorsque j'ai atteint mes 20 ans, on m'a autorisé de recevoir tout mon héritage venu de ma grand mère et de ma mère, je ne sais pas comment. Cela m'a permis de financer mes études, néanmoins je fais attention à mes dépenses, et j'ai pu intégrer la maison Eliot, une maison de prestige ou j'ai fait quelques connaissances telles que Charlotte Rockefeller, devenue une excellente amie. Je vois souvent Soliman, très souvent même, ainsi que notre autre meilleur ami, Damen. On est proches, et ils me protègent beaucoup, sans doute de peur que je ne refasse une bêtise après ce qu'il a déjà vécu une fois avec moi. A ma deuxième année d'études, j'ai fait la connaissance de Billie, une jeune femme tout sauf atypique, aussi discrète que moi. Je me suis rapidement lié d'amitié avec elle, si bien que je l'ai vite considérée comme ma meilleure amie. Il ne se passait plus une journée sans que nous soyons séparées, elle en avait même les clés de ma chambre chez les Eliots, étant de cette maison également, et elle me rendait toujours visite pour me taquiner, m'embêter un peu. J'étais loin de connaître son véritable passé, plus dur encore que le mien, que je n'ai découvert que récemment. Pour revenir sur une note plus joyeuse, dans cette même année j'ai fait la rencontre de celle que je considère également comme ma meilleure amie : Apple Kovalevski. Rencontre relativement originale, puisque c'est au centre commercial en flashant sur le même top - et surtout le dernier - que nous nous sommes parlé. Nous avons acheté le vêtement à deux, que nous nous sommes prêté à tour de rôle. Apple incarne tout de la grâce et de la beauté. Présidente des Cabots alors à l'époque, puisque aujourd'hui elle est Eliot, elle a toujours su comment me parler et me convaincre de tout ce qu'elle voulait, de part son dynamisme et son humour. Mais également, sa compréhension. Car si Billie savait tout de mon passé tumultueux, Apple, elle, respectait mon silence, et l'a respecté pendant longtemps Cependant, elle savait une chose, et n'importe qui pouvait le deviner en voyant des traces encore légèrement visibles de scarification sur mes bras : J'avais eu un passé trouble, complexe, mais surtout, très douloureux. Fiancée à l'époque au président de ma maison, Ocean, elle ne cessait de tenter de me convaincre de trouver l'amour. Je m'obstinais à refuser, préférant de loin jouer avec les nerfs des hommes jusqu'à les abandonner au dernier moment, quand ils me pensaient prête à aller trop loin. Traumatisée par mon père, puis Shiloh et tous les hommes dans la boite ou je bossais, je percevais la gente masculine comme incapable d'aimer vraiment, en dehors de mes proches amis qui avaient été en mesure de gagner ma confiance. Et je ne me voyais pas capable d'aimer. Sincèrement. Pour moi, mon cœur s'était arrêté de battre bien avant que j'aie l'âge de penser aux sentiments, le fait qu'on ai voulu plusieurs fois, me voler ma vertu alors que je n'étais qu'une adolescente, m'avais convaincue à la garder et ce jusqu'au bout. C'était sans compter une fois de plus sur Apple.


Chapter Seven : And she will be loved
Ce jour là, début 2012, j'étais allongée dans mon lit, téléphone entre les mains, distraite. Quand Apple m'a demandé si j'étais célibataire. Curieuse question à laquelle j'ai répondu à l'affirmative. « Voilà... y'a mon meilleur pote, Jude Montgomery qui est célibataire et en ce moment il est un peu... enfin il se sent seul ! J'ai pensée que lui présenter quelques copines serait bien pour lui et j'ai pensée à toi ! J't'assure que c'est pas un raté :p il est plutôt beau gosse ! » J'ai bien rit en regardant mon téléphone, plutôt perplexe. Je n'arrivais pas à croire qu'elle veuille me caser avec son meilleur ami, qui plus est un type avec lequel je n'avais jamais parlé ! « Ça c'est ma partie préférée ! mdrr (parler des mecs quoi xD) Il est beau brun, yeux foncés également et entre nous ; il a plutôt de belles fesses, ahha ! Sinon il étudie en médecine et il fait partie des Mathers ! Il est intelligent et charmant, et c'est le meilleur ami que tu ne puisses pas avoir. [...] Par contre... Jude a de petites tendances dépressive... il a un passé très malheureux le pauvre :/ Mais il ne faut pas que ça t'effraies, okay ? »  Eh bien vous voulez savoir ? Je crois que c'est à partir de la fin de ce message que j'ai été intéressée, étrangement. L'idée de connaître quelqu'un qui, comme moi, avais un passé douloureux, m'intriguais. Alors je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai accepté de prendre son numéro un peu plus tard dans la journée, et il m'a envoyé un sms à son tour. Jude Montgomery. « Alors comme ça y parait qu'on doit se rencontrer ? (: » Voilà comment tout à commencé. On a discuté un bout de temps, avant de se fixer un rendez vous quelques jours plus tard, au restaurant, pour manger des Lasagnes. Et je crois que je ne m'étais jamais senti aussi rapidement en confiance avec un parfait inconnu. J'avais l'impression que toute la souffrance que j'ai pu ressentir, il l'avait ressentie également, si bien qu'à l'issue de ce premier rendez vous, j'étais profondément chamboulée ... Charmée ? En tout cas, c'est ce dont Apple était certaine lorsque je l'ai appelée après cette soirée. Selon elle, Jude et moi étions faits l'un pour l'autre, totalement. Et elle avait peut être raison, puisque quelques jours plus tard à peine après notre première rencontre, il m'a rejoint dans une salle de danse au milieu de la nuit, et c'est là que nous avions échangé notre premier baiser. Ce soir là également, il a appris la vérité sur mon passé à cause d'un cauchemar que j'ai fait, et il m'a acceptée comme ça. Tout comme moi je l'acceptais malgré ses problèmes d'addiction à la drogue. Je savais que mutuellement, nous pouvions nous en sortir. A partir donc du 7 février, Jude et moi sommes sortis ensemble. Apple avait réussi son pari, et avait eu raison sur toute la ligne, puisque nous étions littéralement dépendant l'un de l'autre, si bien qu'un mois après notre premier baiser, j'ai également passé ma première nuit "intime" avec lui, au Mexique, à Cancun. Cela pouvait paraître précipité, mais j'avais l'intime conviction qu'avec Jude, tout était différent. Qu'entre lui et moi, les choses étaient faites pour durer.


Chapter Eight : I thought it would be over
Mais évidemment, les choses ne pouvaient pas continuer de façon si idyllique. Progressivement, Apple et Jude se sont éloignés l'un de l'autre, jusqu'à ne plus se supporter mutuellement. La séparation d'Apple d'avec Ocean et le fait qu'elle ait perdu sa virginité avec un type qu'elle n'aimait même pas, chose à laquelle la brunette tenait particulièrement, plongea Jude dans une colère noire envers Ocean, le fautif, celui qui, en trompant Apple en embrassant une autre au bal de St Valentin, l'avait poussée dans les bras d'un autre. Un soir, alors que nous étions avec Apple dans la chambre de Jude, une dispute entre eux a explosé, et Apple a claqué la porte. J'avais terriblement mal au coeur de voir que ma meilleure amie, celle qui m'avait présenté l'homme dont j'étais amoureuse, était désormais presque contre notre relation, se moquant de Jude et de ses dépressions, de ses tentatives de suicides, elle qui l'avait toujours soutenu. Parallèlement, Jude disait d'elle qu'elle n'était plus qu'une traînée depuis qu'elle avait passé le cap de sa virginité. Qui plus est, le fossé entre nous s'agrandit lorsque Apple se mit à sortir avec Andy McDougall, un type que je ne supportais vraiment pas, et encore plus depuis que, ivre, il avait tenté de se battre avec Jude à Cancun. Il s'opposait à notre relation, par le fait que j'étais une Eliot comme lui, et donc l'Elite d'Harvard, et Jude un mather ... Qui plus est leur président. Au bal de la St Valentin, des Mathers avaient profité de l'absence des Eliots pour saccager la maison... Le tout sans forcer la porte. Alors tout de suite commença la guerre, les Eliots accusant Jude de m'avoir volé la clé, d'avoir abusé ma confiance. Mais si au départ j'avais douté, bien vite je me suis rendu compte que c'était ce qu'ils voulaient ... Nous plonger dans le doute. Alors je l'ai soutenu, pendant que nos maisons se livraient une bataille, tel Roméo et Juliette nous nous aimions malgré les préjugés. Concernant Jude et Apple... Prise entre deux feux, je me contraint à fermer les yeux, gardant secrètement espoir d'entendre un jour mon petit ami et ma meilleure amie s'entendre à nouveau. Heureusement, Billie elle ne détestait pas Jude, bien au contraire, elle fut une des rares Eliots à ne pas rejeter notre couple à cause des différends Eliot/Mather, dont Jude était le président. Il nous arrivait alors de sortir de temps à autres, jusqu'au soir ou l'assassin du père de Billie l'a retrouvée, alors que nous sortions d'un bar. Martin Hannigan, ou un tueur sans pitié. Celui ci a pris un large plaisir à retracer du bout du couteau la cicatrice que mon père m'avait faite quelques années plus tôt. Il martyrisa particulièrement Billie, lui faisant vivre l'enfer jusqu'à ce qu'elle parvienne à lui voler son revolver pour le tourner contre lui. J'ai fait l'erreur de la convaincre de ne pas devenir une meurtrière, ce qui m'a valu une balle dans l'épaule de la part d'Hannigan, et surtout, j'ai pris son arme pour la retourner contre lui moi-même. Deuxième meurtre non intentionnel que je commettais, j'ai fini par sombrer dans l'inconscience jusqu'à me réveiller à l'hôpital. Paniquée à l'idée d'être interrogée par la police, j'ai pris mes jambes à mon cou, rongée par l'idée que Billie avait été blessée par ma faute lorsque je l'ai empêcher de tirer, mais aussi par l'idée que j'avais tenu cette arme et appuyé sur la gâchette. Même si Hannigan avait mérité de mourir, j'étais une meurtrière, et je gardais cette idée en tête, jusqu'à arriver à Phoenix. Retour aux sources, je m'enfermais dans mon vieux studio de danse, blessée, épuisée. J'étais prête à me laisser mourir pour de bon, laisser mon entourage en paix une bonne fois pour toute, arrêter de voir les gens blessés autour de moi. C'était sans compter sur Jude qui n'a pas hésité à conduire jusqu'en Arizona pour me chercher, et me trouver. Je l'avais aidé à sortir de la drogue quand il était au plus bas, et à son tour, il me sortait de ma déprime, me convaincant que je n'étais pas un monstre et que je devais retourner à Cambridge. Les policiers ont plaidé la légitime défense, et je n'ai rien eu en dehors d'un soutient psychologique avec Billie suite aux événements que nous avions vécu. J'ai changé de maison, ne supportant plus mon statut de "riche" pour aller chez les Cabots, rejoignant ainsi Apple. Parallèlement, Jude a eu une récidive de sa leucémie, et j'ai bien cru que j'allais le perdre, sombrant petit à petit dans la peur et la crainte. Mais nous nous sommes accroché, et grâce à Billie qui lui a fait un don de moelle osseuse, ses jours n'étaient plus en danger. J'avais eu tellement peur de le perdre que désormais, je ne voulais plus jamais me séparer de lui. J'ai fini par remonter la pente, et j'ai validé ma troisième année de danse, me permettant de passer en quatrième année. Durant le bal de fin d'année, à notre grande surprise, nous avons été élu couple de l'année avec Jude. Une belle récompense après tout ce que nous avions vécu. Au Summer Camp, le 7 juillet Jude m'a demandé en mariage, nous nous sommes donc fiancé. Nous pensions enfin en avoir fini avec les soucis, jusqu'à ce que Billie meurt brutalement, assassinée à Boston, tuée par sa propre mère, de mèche avec Hannigan depuis le début. Nous venions tous deux de perdre une amie proche, et j'ai passé de longues journées enfermée dans ma chambre avant de me décider à vivre. J'en avais assez de me terrer dans l'ombre, de garder de la retenue. Désormais, je voulais vivre ma vie à fond et en profiter au maximum, quoi qu'il m'en coûte. Vivre tout ce que Billie n'aura jamais l'occasion de vivre à mes côtés.


Chapter Nine : And now I'm living slowly, trying to live my life.

Les vacances ne se sont pas vraiment terminées comme je le voulais, puisqu'au lieu de me rapprocher de ma dernière meilleure amie, nous nous sommes un peu plus éloignées l'une de l'autre. Elle s'est encore une fois moqué de mon couple avec Jude, et surtout de Jude qui ne voulait qu'une chose, redevenir ami avec elle, et ce fut pour moi le coup de grâce, coupant les ponts avec Apple. Je quittais le Summer Camp à la mi-aout pour retourner sur Cambridge, l'ex de Jude accouchant là bas de son fils : Aaron. Apple cependant sembla mesurer l'étendue de son erreur puisqu'elle vint carrément en voiture jusque chez les Cabots, alors que je me préparais à déménager chez les Lowell, la maison des artistes qui m'avait proposé le poste de présidente pour cette année, poste que j'ai bien entendu accepté. La jeune femme, enceinte, me présenta ses excuses, et je la pardonnais, notre amitié redémarrant, lentement mais surement. En septembre, j'ai appris à ma plus grande surprise - et joie - que j'étais enceinte depuis fin juillet, époque à laquelle j'avais non seulement perdu Billie, mais également décidé avec Jude d'avoir un enfant. Nous avons alors décidé d'un commun accord que s'il s'agissait d'une fille, elle porterait en second nom Billie, en honneur à notre amie perdue. Cette nouvelle année fut mouvementée : A peine eus-je un vice président, Ethan, que celui ci mourut brutalement noyé. Kaelyn, qui est une de mes bonnes amies, lui succéda, et elle semble prendre à coeur sa tâche, ce qui me fait plaisir. Andy et moi nous sommes légèrement réconcilié, et même si nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, on peut désormais dire que Judanna et A&A peuvent se supporter. A mon anniversaire, Jude et Apple m'ont organisé d'ailleurs une superbe fête surprise, durant laquelle j'ai eu de nombreux cadeaux. Parmi eux, Marloes, présidente des Mathers et bonne amie, m'a offert mon premier chien, Buddy, un adorable chiot. J'ai également adopté un autre chien, que j'ai appelé Clyde. Oui, Buddy et Clyde, ça fait penser à Bonnie et Clyde, mais comme les deux sont des males, j'ai épargné Buddy. Autre fait plus ou moins désagréable : A la rentrée, Samara, la mère du fils de Jude, a abandonné le bébé à son père, quittant Cambridge sans dire ou elle allait. Jude, profondément perturbé, et désormais père seul, avait alors besoin de tout mon soutient. Déjà que je détestais Samara Wilson, je la haïssais désormais, et profondément attachée à mon beau fils, je me promis de m'occuper de lui comme s'il était véritablement mon fils. En décembre, avec Jude nous avons appris que j'étais bel et bien enceinte d'une petite fille, et nous avons décidé que nous la nommerions Ailyn. 2012 s'est relativement bien terminé, mais hélas l'année suivante a démarré sur une mauvaise note. Apple, en larmes m'a téléphoné pour me parler d'un scandale ayant éclaté lors de son voyage au ski. Aleksei Ivanovitch avait profité qu'elle soit ivre pour prendre des photos d'elle avec lui, peu appropriées, et cela marqua la fin de son couple avec Andy. Il a fallu me retenir d'aller casser les dents à ce Eliot de mes deux. Je passais un maximum de temps avec ma meilleure amie, et un jour de mi-janvier, alors que nous étions en train de déjeuner calmement à la cafétéria de l'université ... Une annonce retentit dans les haut parleurs de Harvard. Un homme désespéré avait placé une bombe dans l'université, les issues étaient verrouillées ... Ainsi débuta le cauchemar. De longues minutes d'attente, ou tout le monde perdit peu à peu son calme ... Jusqu'à l'explosion. Que dis-je, les explosions, puisque ce malade avait placé plusieurs bombes dans l'université. Heureusement, les dégâts dans la cafétéria furent moindres, et Apple et moi-même nous en sortîmes avec seulement quelques hématomes et égratignures... Jude aussi, alors au théâtre, allait plutôt bien. Mais hélas, quand avec Apple nous avons été sur le parking, l'Enfer a commencé : Andy était grièvement blessé, tout comme Anastasiya, et Dexter, d'autres amis. Nous leur avons tenu compagnie jusqu'à l'arrivée des secours ... Malheureusement, Andy fut plongé dans le coma. Depuis le 17 janvier, les cours ont donc été suspendus ... Et nous, on se remet de nos émotions... Lentement, mais surement.


Chapter Ten : And everything has changed.

Souvent, le bonheur est de courte durée. Mon couple avec Jude n'était pas l'exception qui confirmait la règle malheureusement. Fin février, alors que je venais voir mon fiancé dans sa chambre, j'ai eu la désagréable surprise de tomber sur de la drogue. Il replongeait, et je n'avais rien vu. Déçue, dominée par les hormones en vrac, alors enceinte de sept mois, j'ai tout foutu en l'air, bousillant son stock, et attendant sagement son arrivée. S'ensuivit une violente dispute, et j'ai fait le sac d'Aaron, m'en allant avec lui, tout simplement. Il avait beau ne pas être mon fils biologique, je n'en était pas moins comme sa mère adoptive, et il était hors de question que je le laisse aux mains d'un toxico. J'ai alors pris soin de l'ignorer pendant un certain temps, allant jusqu'à vivre chez Apple avec le petit, puis vint le Spring Break 2013, en Thaïlande.. Où j'ai vu Jude, lors d'une soirée catamaran, flirter avec une sale blondasse Cabot, Brooke. Déjà en colère contre Jude, je rentrais alors dans une colère noire, l'ignorant de plus belle. Le Spring Break devenait vraiment lourd à supporter, et je n'avais qu'une hâte, rentrer à Cambridge, jusqu'à ce que je reçoive un sms étrange... « Szlut Roxanna, vla, on se frequente pas specielment mais ca fait plusieur fois que jte vois et fallait que jte dise que tes putain de sacrement canon et bon.. Jcru comprendre que tetais plu avec ton mec alors se serait sympa qu'on svoit, face connaissance et plus si affinité, si tu m'suis ;) » Inutile de dire que recevoir ce genre de texto d'un parfait inconnu, ça a plutôt le don de surprendre... C'est donc tout naturellement que j'ai demandé à cet inconnu son identité.. Et là, surprise : « Je m'appelle Esteban, un copain d'Apple et le bestFF d'Andy, tu dois surement te souvenir de m'avoir croisé. » Là, j'vous laisse imaginer ma mâchoire décrochée: Le BFF du futur mari de ma BFF était en train de me draguer clairement, et surement bourré. Et bizarrement .. Je suis entrée dans son jeu, jusqu'à ce que, une poignée de minutes plus tard à peine, il débarque dans ma chambre, une bouteille de champagne à la main... Je vous laisse imaginer la suite. Pour la première fois, je passais une nuit avec un autre homme que Jude, et si au départ, tout cela n'avait représenté pour moi - pour nous - qu'une aventure d'un soir, les choses n'allaient pas rester ainsi, mais ça, j'y reviendrais plus tard. Le Spring Break annonça également le mariage de ma meilleure amie avec Andy, enfin, elle devenait madame Apple McDougall, et j'ai donc fièrement porté la robe de demoiselle d'honneur lors de cette journée. Puis, Jude a commencé à revenir vers moi, lentement. Il m'a dit qu'il irait en cure de désintoxication, et je l'y ai encouragé, croyant sincèrement que notre couple pourrait renaître de ses cendres.. Et enfin, fin mars, j'ai accouché, le vingt trois, de notre petite Aylin. Nous étions parents de deux enfants, mais malheureusement, j'avais tort de dire à Jude que tout redeviendrait comme avant, et en l'encourageant à se battre, je le précipitait d'avantage dans le gouffre qui s'annonçait, celui de notre rupture définitive..


Chapter Eleven :  Know that I can't get over it.
Courant avril, je décidais de quitter la Lowell House pour retourner dans ma maison d'origine, la Eliot House, y retrouvant ainsi Apple. Une semaine à peine après mon retour chez les bleus, un voyage était organisé en République Dominicaine, sur un bateau. Faisant de nouveau confiance à Jude qui se sevrait, je lui confiais alors les enfants pour partir avec ma meilleure amie. Mais les choses ne tournèrent pas comme prévues, puisqu'un petit malin nous largua hors du bateau sur une île.. Déserte, et sauvage. La flippe. Man vs Wild, version Eliot, et croyez moi, ça ne me plaisait pas. Le soir de notre arrivée, je suis tombée à nouveau sur Esteban, que j'avais pris soin d'éviter jusque là. Mais seuls sur une île, entre Eliots, nous devions nous souder. Je me suis donc mise à parler avec lui, gardant néanmoins une certaine distance... Cependant, encore une fois, les choses jouaient en ma défaveur. Le troisième jour, Apple et moi-même décidions de nous rendre utile en allant en exploration sur l'île, pour trouver autre chose que de l'eau salée, mais plutôt une source d'eau douce. J'avançais calmement avec la jeune femme, jusqu'à ce que mes pieds s'immobilisent... Des sables mouvants. « APPLE ARRÊTE TOI !  » - «Roxy... Pourquoi j'suis coincé ? .. Roxanna j'arrive pas à me décoincer, je m'enfonce !  » Inutile de vous dire qu'on s'était enfoncées dans la merde.. Bon, techniquement, dans le sable, but still. Ajoutez à ça un magnifique serpent pas loin de moi, et un mille pattes rouge pas très accueillant près d'Apple, et ça donne des hurlements suffisamment sonores pour attirer l'attention d'Andy et Esteban qui - comme par hasard - n'étaient pas trop loin. « Vas-y Roxy, essaye d'attraper mes mains. » Et après plusieurs vaines tentatives, il parvint à me sortir de là.. A me sauver. Comment prendre ses distances avec un homme dans ces conditions ? Regroupés tous les quatre avec Andy, Apple et donc Esteban, nous avons passé beaucoup de temps sur l'île.. Et parallèlement, j'ai beaucoup discuté avec Esteban, j'ai appris à le connaître, en dehors d'un lit, si vous voyez c'que j'veux dire... Et il m'a charmée. Littéralement, troublée, parce que l'espace de ces quelques jours sur cette île, j'en étais presque venue à oublier que j'étais en reconstruction dans mon couple, et maman.. Et ça.. Ca voulait tout dire nous concernant, Jude et moi.


Chapter Twelve :  I guess it's over, isn't it?
Jude et moi, Judanna, ç'avait été une histoire d'un an, longue, passionnée. L'histoire de deux personnes seules, se croyant seules pour toujours, et qui avaient fini par se trouver et se construire ensemble. Peut-être avions nous brûlé les étapes. Nous étions tombés amoureux si vite qu'en à peine quelques mois, nous étions fiancés et j'étais enceinte. Peut-être est-ce cela qui a conduit au fait que mes sentiments pour lui s'éteignaient, ça, et tous nos désaccords, nos disputes. Ce jour là, quand je suis rentrée de l'île, je savais que j'allais lui briser le cœur, et ça me faisait mal... Tellement mal. Cependant, j'avais besoin d'être pleinement honnête avec lui, de lui dire qu'il y avait quelqu'un d'autre dans ma tête.. Rien de concret, certes, mais avant de lui briser le cœur plus encore, j'avais besoin de faire le point, et pour ça, j'avais besoin d'être seule. Surtout que juste avant que je parte, Jude m'avait proposer que nous vivions ensemble... Et cette semaine sur l'île, loin de lui, m'avait fait réaliser combien je n'étais pas prête à vivre ça. Quand je l'ai vu, si inquiet parce que j'avais disparu plus longtemps que prévu, je n'en avais eu que l'estomac retourné d'avantage, alors j'ai tourné autour du pot, jusqu'à ce qu'il devine... « Va droit au but j't'en prie.. » - « Je me suis rendu compte qu'il y avait quelqu'un d'autre.. et tant que c'est pas clair dans mon esprit, je veux .. je peux pas faire comme si de rien n'était. » La bombe était lancée, et j'avais vu dans son expression que quelque chose s'était brisé. Comme si je venais de balayer une année entière à nous apprivoiser mutuellement.. Mais c'était ça, ou m'induire dans le mensonge, et rendre plus tard les choses plus pénibles encore. Alors, il m'a demandé de partir, emmenant avec moi la petite, et je savais que maintenant, les choses allaient vraiment être compliquées entre nous. Nous étions séparés pour de bon, en froid, et nous avions deux enfants de moins d'un an.


Chapter Thirteen :  Let me give your heart a break
Parallèlement, je m'étais résolue à ne plus entendre parler d'Esteban, me terrant chez moi dès que j'ai quitté Jude, mi avril. C'était sans compter sur Apple, que j'ai appelé pour avoir son avis, et lui décrire la situation. Et quand je lui expliquais que je n'étais pas prête à me remettre en couple et que j'étais convaincue qu'en fuyant Esteban, je finirais par ne plus penser à lui, bien vite elle me ramena sur Terre « Personne ne te presse. Mais ne t'empêche pas de voir Keanu s'il te donne la pêche... Tu vas encore plus penser à lui en le fuyant, crois-moi.  » Mais je m'entêtais, persuadée que c'était mal, alors que je venais de quitter Jude, de ruiner sa vie sentimentale. Ça avait plutôt amusé Apple. « Est-ce qu'il t'arrive de penser à toi parfois ? » - « J'ai un peu de mal ces temps ci je crois..  » Mais dans le fond, elle avait raison. Je devais tenter d'avancer, alors c'est ce que je faisais, néanmoins, hors de questions d'appeler Esteban... Et finalement, je le croisais tout bêtement à la fin du mois d'avril, à l'anniversaire d'une amie commune, Torrey. Ce soir là encore, nous avons beaucoup parlé, il m'a appris quelques anecdotes sur son enfance, et j'ai découvert quelqu'un d'autre derrière ce visage d'Eliot redoutable, quelqu'un de profond qu'un sale bourge, comme les autres aiment à décrire les Eliots. Et ce soir là, quand il m'a embrassée, je n'ai pas reculé. Bien au contraire, pour une fois, je me laissais aller, même s'il ne s'agissait que d'un baiser. Et si Apple avait raison dans le fond, et si je lui plaisais aussi ?
Je me convainquais de mettre ces pensées de côté à l'approche du bal, en mai, annonçant également la fin de l'année. N'ayant plus Jude pour cavalier, ce fut un ami Winthrop, Emrys, qui finit par me convaincre de venir au bal en sa compagnie. Et une fois arrivés à notre table, je découvrais sans surprise Esteban au bras d'une de mes amies, Constance. Ensemble, ils étaient … Parfaitement assortis. Si bien que cela attisait ma jalousie, mais bizarrement, Esteban semblait tout aussi jaloux de mon cavalier, ajoutez à ça les autres embrouilles  à notre table, et ça donne une Roxanna qui se barre sur la piste de danse pour respirer. Mais les tensions finirent par atterrir tout autant sur la piste de danse, quand je relâchais mon cavalier pour aller prendre la défense de ma meilleure amie, en mauvaise posture. Les Eliots contre les Mathers – et d'autres – encore. Andy et Esteban se joignirent évidemment à la partie, mais ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est à ce qu'Alek, le meilleur ami de Jude, commence à chercher des embrouilles du côté d'Esteban. Même Jude, alors présent, était parti avec une jeune femme que je ne connaissais pas. Et très honnêtement, à en juger par les regards que se lançaient les deux, je pense qu'il y avait là plus qu'une histoire de cul.. Mais tant mieux ? Si Jude trouvait quelqu'un d'autre, cela voulait dire qu'il m'oubliait, et c'était une bonne chose. De son côté, Alek cherchait donc clairement Esteban, et ce même après qu'Apple et les autres Eliots aient quitté la piste de danse. Et je pense que si je n'avais pas été en mesure de retenir l'Eliot, le Quincy aurait sérieusement été amoché.. Mais dans toute cette histoire, ce que je retenais, c'est que je l'avais calmé. Et il m'avait pris la main pour quitter la piste de danse.. Chose que je ne parvenais pas à oublier, jusqu'à la fin du bal...

Le lendemain, nous faisions nos valises, Apple, Andy, Anastasiya, Kenny, Esteban et moi pour nous envoler vers Hawaï, d'où vient Esteban. Un voyage fait à l'origine pour remonter le moral d'Andy, mais qui au final, nous serait bénéfique à tous. Au départ, Apple m'avait convaincue de l'accompagner pour ne pas la laisser seule avec le trio. Mais je savais qu'elle visait bien plus que ça, à me rapprocher d'Esteban. Et une fois encore, elle réussit son coup. Après une journée entière passée juste tous les deux, après entre autres une baignade avec des dauphins, et d'autres découvertes splendides sur l'ile, les choses se sont finalement concrétisées au point que nous finissions en couple.


Chapter Fourteen :  Who the hell are you?
De retour à Cambridge, je me préparais mentalement à être séparée d'Aaron durant tout le Summer Camp... En effet, cet été, je comptais rester à Cambridge, avec Aylin, trop jeune pour les grands voyages, tandis que Jude, de son côté, part au Summer Camp avec Aaron. Mais au final, disons qu'un autre événement plus choquant est venu apaiser ce stress. Vous avez déjà vu un fantôme ? Alors imaginez ma réaction lorsqu'un soir, dans un bar, je suis tombée sur Billie O'Connell. « R... Rox... » Quelques jours avant, j'avais appris que sa mère, Shenae, avait été enfin trouvée et emprisonnée pour de bon. Et voilà que finalement.. Billie n'était pas morte. Incrédule, je n'ai pas voulu comprendre ses explications pourtant légitimes : La jeune femme a été placée sous surveillance du FBI en Alaska, tant qu'on avait pas retrouvé sa mère qui avait véritablement tenté de la tuer l'an dernier. Mais sous le coup de l'émotion, ce soir là, les premiers mots de ma meilleure amie étaient loin d'être satisfaisants : « Tu vas bien ? » Têtue, j'ai pris la fuite, trop peinée à l'idée d'avoir été rongée par la culpabilité sans raison concrète. Pour moi, dans le moment présent, elle était une étrangère, une femme qui avait disparu il y a fort longtemps, et il me fallait du temps pour digérer cette "trahison" dont elle n'était pourtant pas responsable. Et pourtant, je savais qu'intérieurement, j'étais soulagée de la savoir en vie. Soulagée de savoir que la femme d'où ma fille tenait son deuxième prénom, Aylin Billie Blackburn-Montgomery, était en vie, et en ville.
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bonne chance :heaart:
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Bonne chance pour ta fiche A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 3850463188
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Bonne Chance A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 2109348208
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Merci à toutes les trois A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 1508216586
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Bonne chance pour cette fiche badass. A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 3850463188
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Bienvenue sur le forum, si jamais tu as la moindre question, n'hésites pas à aller vers le staff A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 2109348208
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Merci Badass! A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 152426858

Owi merci Briony, je n'hésiterais pas, ce staff a l'air tellement génial A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 2511619667 *sort*
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Il est surtout à ton écoute A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 3850463188
Tu peux même lui parler de licornes si ça te chante un jour A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 1365124802
Bref, bon courage pour ta présentation, c'est une étape dure à passer, mais je sais pas.. je sens que tu vas être super inspirée A. ROXANNA L. BLACKBURN ►Britt Robertson 2511619667
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