la porte d'en face (zapia)

@Olympia Wolford - tu sens ses doigts se glissent le long de ton corps. tes doigts qui s'ancrent dans la peau de sa cuisse. NON ! les jambes qui vacillent jusqu'au canapé. ME TOUCHES PAS ! tu hurles dans cet appartement.

@Zaian Zimmerman - Tes doigts joueurs qui chatouillent sa peau obtiennent la réaction que tu attendais. Il hurle, demande de ne pas le toucher. Un sourire s'étend sur le coin de tes pulpeuses, victorieux. - Tu as dit quoi ? T'as pas parlé assez fort. L'ironie glissé dans l'intonation de ta voix. Et tes doigts qui s'agitent à nouveau sur sa peau, sur le t-shirt. ça sera un miracle si tu ne termine pas au sol.

@Olympia Wolford - peau sensible. chatouilles comme acte de torture finale dans le game de la cruauté. hurlements d'agonies, résonnent entre les murs. rire de truie à renvoyer l'immeuble entier. corps qui tombent sur le canapé, tes bras qui l'entourent toujours. prise catch, les jambes qui s'enroulent autour des siennes et les bras qui tiennent les siens. tu vas rien faire maintenant ! essoufflé, myocarde qui tambourine dans la poitrine.

@Zaian Zimmerman - Légèreté des moments que vous passez ensemble. Ce sont tes préférés ceux-là. Impression d'être dans votre bulle. T'en oublies les voisins qui pourraient se plaindre des cris aigues qu'il pousse. Ca te fait marrer, c'est tout. Alors tu continues jusqu'à la chute dans le canapé. Ton corps emprisonné par le sien, bras et jambes que tu ne peux plus bouger. brindille qu'il n'a aucune mal à immobiliser. - tu paries ? tête levé pour que tes lèvres viennent trouver les siennes. baiser chaste qui demande plus.

@Olympia Wolford - prise de catch sur le canapé, les mains qui tiennent les siennes. protège ton corps fragile des tortures machiavéliques. de ses longs doigts agressifs. ouais, si je gagne tu joues pendant une heure à la console avec moi. à quoi ? tu sais pas. mais elle, manette en main.

@Zaian Zimmerman - Corps trop fin immobilisé, ses doigts comme menottes. Tu ne peux plus faire grand chose, là, a priori. Pourtant t'es joueuse toi, surtout quand on te lance un pari. - C'est long une heure. Lèvres retroussées en une moue presque enfantine. - Mais ok. Par contre si je gagne tu me sers un petit déj au lit demain matin. C'est risqué ça, vu son talent en cuisine.

@Olympia Wolford - grimace quand elle parle de cuisiner. t'as pas cerné où était le gros lot pour elle, dans ce cas. ton talent limité à faire cuire des pâtes. attends mais on joue quoi déjà ? tu sais plus,sur quoi les paris sont lancés. mémoire trop forte, pas canalisée.

@Zaian Zimmerman - Non ça ne serait pas une récompense que de devoir manger ce qu'il te préparerait pour le petit déjeuner. Talents culinaires équivalents aux tiens. Nuls. Mais t'apprécie juste de partager un moment avec lui, rire de son échec à la préparation de pancakes. Tes lèvres qui s'approchent dangereusement des siennes, aguicheuses. Murmure sans jamais créer le contact. - On joue que... Et tu fais ce que Naim t'a appris, lors de vos incessantes chamailleries. Bassin qui vire vers la gauche d'un coup. Déséquilibre créé qui permet de le surprendre. Jambe qui passe au-dessus de la sienne, bloquée. Rôles inversée. Et d'un geste rapide tu te retrouve sur lui, grand sourire sur les menteuses. - j'arriverais à t'échapper.

@Olympia Wolford - elle s'échappe, trop facile. geôlier pas vraiment concentré. captivé par tout ce qui peut facilement le perturber. tout, en réalité. elle en entier, c'est qui t'fais buguer. ses lèvres dangereuses, son regard qui scintille plus fort que la première étoile dans la nuit, celle a coté de la lune. elle se dégage, et c'est toi maintenant en dessous. souris, de toutes tes dents. mais j'peux te renverser en deux secondes aussi, du coup.. t'as pas vraiment gagné. la tête dans l'vide, nuque que tu laisses retomber en arrière, dans l'néant. vue sur sous le dessous de la table basse devant toi. pourquoi t'as pas de chewing gum collés la dessous. tout le monde a un chewing collé sous sa table basse. non, personne fait ça.

@Zaian Zimmerman - Tu savais que ça le déconcentrait, tes lèvres trop proches des siennes. Il t'a déjà fait part de l'effet que t'as sur lui, et t'en joues, des fois. C'est que t'as jamais plu autant à quelqu'un. T'as l'impression que t'as jamais vraiment plu à qui que ce soit en fait. - T'as dit que je ne pouvais rien faire. J'ai fait quelque chose, donc j'ai gagné. Mais oui, il pourrait te retourner et reprendre le contrôle trop facilement s'il en avait envie. Mais il reste couché sous ton corps, la tête en arrière, à regarder sous ta table basse. Tes sourcils se froncent. - C'est trop dégueu ! Qui mettrait du chewing-gum sous sa table basse ? Pas toi, t'aimes trop que tout soit propre.