the tortured poets department (millie & lourdes)

Cela faisait bien longtemps que la princesse des Asturies n'avait pas profité d'une belle journée ensoleillée comme celle d'aujourd'hui. Les cours avaient finis assez tôt pour elle et dans un élan peu probable de sa part, elle avait envoyé un sms à sa meilleure amie, lui demandant si elle voulait se balader un peu dans le centre ville, rien de bien prise de tête. C'était aux alentours de quinze heures que la jeune femme arriva au centre commercial de Back Bay dans l'optique de trouver une robe de bal digne de ce nom. Bien que fille de famille royale, elle n'était pourtant pas habituée au bal scolaire et donc stressait énormément. Lourdes n'avait pas attendu bien longtemps devant l'entrée, juste le temps pour le jeune homme non loin d'elle de se griller une cigarette. —  Hey, Millie ! qu'elle s'exclame avant de venir prendre la blonde dans ses bras et la relâcher. —  Tu veux qu'on se pose boire un café d'abord ou tu préfères faire du shopping avant ? Lourdes aurait bien besoin d'une petite dose de caféine pour tenir jusqu'à la fin de la journée néanmoins, les cours la fatiguaient grandement en ce moment.

Sortir avec ta meilleure amie ne peut que te faire du bien ; ces derniers temps t'as surtout la tête dans les bouquins. Mais le bal approche à grands pas et il est temps de se sortir un peu la tête de les études pour penser à autre chose. Tu rejoins ta meilleure amie au centre commercial et ne peux t'empêcher de râler. ❝ T'as pas une couturière personnelle, toi ? Rien ici ne te conviendras. ❞ tu lui jettes un regard bien marqué. Ta robe sera faite sur-mesure par des couturiers que tes parents connaissent bien et tu ne peux pas croire que ta meilleure amie va se contenter d'une robe venue d'un centre commercial lambda. ❝ Le café. Ta robe bas de gamme peut bien attendre deux minutes, non ? ❞ tu lui passes un bras sous le sien pour l'emmener vers un café. ❝ Bon, t'y vas avec qui ? ❞

Il est vrai que la Lourdes aurait pût faire appel aux services d’une couturière et ne pas se pavaner dans les allées d’un centre commercial à la recherche de la robe parfaite. Mais en même temps, elle ne voulait pas que son statut de « privilégiée » se remarque lors de cette soirée. Pour elle, elle était sur le même pied d’égalité qu’une autre demoiselle ayant un statut social bien moindre. Un petit ricanement se fit entendre sortir de ses lippes. — En vrai, dis-le que tu voudrais qu’on aille voir une couturière pour que tu aies la plus belle robe de nous deux ! Qu’elle la taquine. Millie était une des seules filles qui ne la voyait pas comme la princesse qu’elle était. Approuvant sa réponse, elle finit par la suivre jusqu’au dit café, papotant de ci et là. — Simeon Rothschild! Je t’avoue que si on avait pas rigolé par message du bal, j’aurai peut-être pas eut de cavalier. Pourtant, elle n’était pas le genre de personne effrayante et hautaine qu’on pourrait s’imaginer. — Et toi ? Quelqu’un a fait sa demande ? Ou alors, tu as quelqu’un en tête à qui tu aimerais demander ?