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BOHÈME CHATELAIN ✧ HENRY CAVILL

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Les originesfrançaises, anglaises, irlandaises, écossaises danoise, écossaises-irlandaises, irlandaises du Nord, allemandes, irlandaises et galloises éloignées, françaises éloignées et insulaire de Jersey Channel, brésiliennes, portugaises, japonaises et indigènes.

feat. HENRY CAVILL

birthday
Paris, 5 mai 1990
nationalité
française
situation
En couple, hétéro
études
Avocat spécialisé dans le Droit des Affaires, Pénal & de la Famille
statut social
Aisé
Le caractère
Fier, le frenchie ne s’avouera jamais vaincu même face contre terre. Buté, il prouvera à son interlocuteur à quel point il a raison de façon méthodique et implacable. Rancunier, il ne sait pas pardonner. Le trahir, c'est avoir un ennemi redoutable dans son dos. Perdre son amitié, c'est être quasi certain de ne jamais pouvoir revenir en arrière... en effet, une fois que l'on a perdu sa confiance, c'est ferme et définitif. Solidaire, il passe le plus clair de son temps libre à aider les autres, que ce soit par le biais d'associations, de son cabinet d'avocats ou même lorsqu'il se promène dans la rue. Il a appris la langue des signes et possède des rudiments de braille dans cette optique, afin d'apporter un peu de paix à ceux dont le monde s'écroule à chaque seconde. C'est aussi sa façon d'aider ceux qui, comme sa sœur adorée Mia, souffrent d'addictions profondes. Brillant, il est doué dans quasiment tout ce qu'il touche et fait une affaire personnelle de conserver le nom qu'il a bâtit de lui-même, sans aide aucune. Sa morgue est totale, qu'il s'agisse de plaidoirie ou d'opposition face à une idée donnée, son esprit tourne à plein régime cent pour cent du temps. Parfois, il s'épuise lui-même à s'auto-contredire... mais ne se soigne pas pour autant. Débrouillard, il a su et sait encore se sortir des pires situations désespérées. Que ce soit pendant son adolescence lorsqu'il faisait des conneries, au début de l'âge adulte lorsqu'il était escort pour se faire un peu d'argent supplémentaire et que les maris de femmes fortunées arrivaient sans crier gare, ou bien dans la vie de tous les jours, quand il faut dribbler et éviter les boulets de canons venant de toutes parts. Absolu, il ne vit pas il survit. Sans même s'en rendre totalement compte. Son diabète et son anorexie font de lui un survivant possédant une épée de Damoclès sans arrêt braquée au-dessus de sa tête. Il croque la vie à pleines dents pour ne pas dire qu'il la mord avec violence, et se donne à fond sans restriction. Il aime comme il hait, et ne laisse jamais indifférent : soit on l'adore, soit on le déteste, mais personne ne détourne jamais totalement le regard, quelle qu'en soit la raison. Maniaque, il ne supporte pas la moindre poussière et passe toujours après la femme de ménage à son cabinet. Quant à chez lui, nickel n'est pas suffisamment fort pour indiquer son antre de paix et de méditation. Il aime l'ordre, les choses carrées - quitte à faire rentrer des ronds dans des rectangles d'ailleurs - tant et si bien qu'on le considère parfois blindé de tocs. Ce qui n'est pas le cas, il aime simplement le Monsieur Propre un peu plus que la moyenne... Joueur et Taquin on ne gagne pas facilement une joute verbale face à lui. Il est le roi de la séduction la plus improbable et son côté tactile, bien que souvent à retardement, n'en laisse pas moins ces demoiselles en demande. Il aime taquiner, séduire, faire rire et surprendre. A ses yeux, la vie est trop ennuyeuse si l'on se cantonne à une seule façon de faire... alors, à chaque conquête, à chaque rencontre, il se renouvelle. Se répéter n'est pas dans ses habitudes, et il déteste ça. Doux et Tendre, bien que ces deux qualités soient extrêmement cachées et que seuls ses plus proches amis et sa petite sœur en soient conscient, il sait se montrer présent, câlin, à l'écoute dès que l'on a besoin de lui. Qu'il s'agisse de ses meilleurs amis en panade, de l'un de ses chevaux malades ou d'une nouvelle crise de Mia, Bohème répond toujours présent. D'ailleurs, son portable n'est jamais coupé, et il en possède même un second pour les vraies urgences... celles qui sont capables de lui faire quitter son bureau, son antre ou même un tribunal en trombes sans poser la moindre question.
Les anecdotes
  • ( 01 )Grand surdoué, il a obtenu son bac avec mention très bien à 14 ans. Fils d'un juge de renommée mondiale et d'une procureure non moins connue, il a une petite sœur, Mia, qu'il aime à en devenir gâteux et qu'il surprotège, d'autant plus depuis que cette dernière est tombée dans la drogue à l'adolescence. Parle 5 langues couramment : le français, l'anglais, l'espagnol, le russe et la langue des signes. Connaît même un ou deux rudiments de braille.
  • ( 02 )Parents toujours absents, et bien que soutenu par sa mère envers et contre tout, il enchaîne les conneries dès son plus jeune âge : vol de voiture, séjour au poste pour violence, violation de domicile, insultes à agent, rébellion... tout y passe. Mais son casier demeure vierge grâce à papa, et plus il demeure vierge, plus il pousse son comportement rebelle. Persuadé que son père n'acceptera jamais sa vocation d'avocat, il envoie dans le plus grand secret un dossier béton à l'université d'Harvard. Il obtient son entrée haut la main, se prouvant à lui-même que, même sans papa maman, il possède tout en lui pour y arriver. Il prend un aller sans retour direction Boston sitôt son dossier validé par la faculté, à 14 ans, quelques jours seulement après l'annonce de son choix d'études, sans même un battement de cil, dans l'optique de faire sa vie loin de ses parents, persuadé qu'une carrière en France est tout bonnement impossible. Si son plan paraît infaillible sur le papier, son très jeune âge pèse lourd dans la balance... dans le plus grand secret, le jeune homme demande le soutien de sa grand-mère préférée, Marie, seule confidente et pilier familial adulte dans son existence. Cette dernière lui répond d'un sourire et d'un hochement de tête, s'occupant même des plus petites formalités: passeport, visa et tutti quanti. Si au départ leur vie sur Boston tourne dans un appartement que Bohème ne porte pas dans son cœur, chaque weekend, il aidera sa grand-mère dans son ranch, insistant sur le fait de lui renvoyer l'ascenseur. C'est à ce moment précis qu'il tombe d'ailleurs amoureux de ce ranch, où il préparera ses plus belles plaidoiries d'étudiant. Il invitera par la suite sa petite sœur à le rejoindre afin de veiller sur elle, malgré l'entente peu cordiale se jouant entre Marie et Mia.
  • ( 03 )Bien que personne ne soit au courant en dehors du clan Chatelain, Bohème possède un frère jumeau. Ce dernier a été très rapidement écarté de son existence, et a pratiquement vécu toute sa vie en compagnie de leur tante du côté de leur mère, Rosa, aux USA. Ils ne se sont pas parlé depuis des années, et le jeune homme porte une rancœur sévère envers son frère qui l'a écarté sans un regard.
  • ( 04 )Sa capacité de travail hors norme et son intelligence font de lui un étudiant de choix pour un double cursus, en droit des affaires et familial. A sa majorité, et afin de gagner davantage d'argent avant d'obtenir une vraie place dans un cabinet, il fait un peu d'escorting grâce à un pseudo, Paris. Chaque dollar qu'il gagne est séparé en deux : rembourser les deniers avancés par sa grand-mère d'une part, mettre de côté de l'autre, et ce malgré le côté quelque peu discutable du métier choisi. Il décroche en milieu de cursus un stage rémunéré dans l'un des plus importants cabinets de la ville, qui lui donne de petites affaires d'abord, puis de plus en plus importantes, bien que toujours supervisées par un avocat chevronné. Il se fait un petit nom par le biais de ce stage, ainsi que de l'argent supplémentaire. Durant toutes ses études, et ce bien qu'il ait un tempérament fêtard sur le retour, il ne dépense pas un centime en connerie. Bo' est bien décidé à se faire un nom pour lui-même, et il y parvient à force de volonté et de travail acharné... au point d'être embauché peu de temps après l'obtention de son diplôme par la célèbre famille Cesarini, dont il gère toutes les affaires. Leur test, car il en fallait un afin de prouver sa valeur, a été relevé haut la main. Son rêve se concrétise : Maître Chatelain est reconnu, et ne s'arrêtera pas en chemin.
  • ( 05 )Diabétique de type III depuis son adolescence, Bohème ne gère pas sa maladie comme le reste : il le fait en dilettante. Avoir frôlé par deux fois un coma diabétique ne l'empêche pas d'oublier souvent son traitement, surtout lorsqu'il est sur un dossier un peu brûlant. Il s'en sort souvent en frôlant le pire de très près, mais ne parvient pas à prendre sa maladie au sérieux ; les problèmes de drogue de sa petite sœur Mia comptent beaucoup plus à ses yeux que sa propre santé. Il brûle la chandelle par les deux bouts en côtoyant les fêtes les plus branchées et en ne mangeant pas équilibré. Pire ? Il adore les grands crus en bon français, et refuse d'arrêter l'alcool ou de faire attention à ce qu'il mange. A ses yeux, s'interdire quelque chose est impensable.
  • ( 06 )Outre son boulot très prenant d'avocat, Bo' est un sportif convaincu, et amateur de surf ainsi que de golf. Il a appris à aimer le premier à son arrivée aux USA avec un pote de fac, et exerce le second depuis sa plus tendre enfance, le golf étant un sport familial chez les Chatelain. Il s'avère doué dans les deux, comme tout ce qu'il entreprend, ne laissant rien au hasard et refusant de faire les choses à moitié. Dernièrement, il se trouve davantage sur un green que dans l'océan pour soulager la pression, mais adore travailler son handicap, qui plus est si cela lui apporte de nouveaux clients. Bohème est charmant et charmeur, que ce soit dans un tribunal, un bar, sur le green ou une plage de sable blanc. Il ne fait rien sans raison... même lorsqu'il s'agit de pure détente.
  • ( 07 )Cordon bleu, bien que personne ne soit au courant, il donne un cours aux plus défavorisés chaque jeudi soir, sa seule soirée de libre de la semaine. Il se rend également à la soupe populaire et il lui arrive de coudre des vêtements pour les enfants. il s'agit là de son jardin secret, et tout le monde l'appelle d'ailleurs Bo' dans ce cas-là. Maître Chatelain n'a pas sa place pour aider les pauvres, et personne ne sait quel avocat impitoyable il peut être, hormis lorsqu'une question juridique est de mise. Aider son prochain, il le tient de sa grand-mère, Marie, bénévole de longue date au Secours Populaire français. A son décès, lorsqu'il avait seize ans, il s'est juré de poursuivre son œuvre, que ce soit en France ou aux USA. Depuis, le peu de temps libre qu'il possède, il l'utilise pour aider l'autre, se rendre utile, en toute discrétion, qui reste son deuxième prénom.
  • ( 08 )Bien qu'économe devant l'éternel, Bohème s'est récemment fait deux folies : une Porsche Carrera et une Kawazaki H2. Fan de vitesse, il aime rouler sans raison et s'évader pour voir un coucher de soleil, en solo, souvent casque en main. Sa voiture l'aide à pêcher de nouveaux poissons, tandis que sa moto l'aide à éviter les bouchons et à s'évader lorsque la pression se fait trop présente.
  • ( 09 )Ses vices derrière cette peinture surfaite de perfection ? D'abord, le café. En boire des litres et des litres est ce qui l'aide à tenir le coup même lorsque la fatigue est pesante. Sans compter qu'il ne s'agit pas de lavasse et autres jus de chaussettes... mais de ristretto façon italienne, bien noir et bien fort. Il ne l'aime d'ailleurs que comme ça, sans une once de sucre ou de lait. Pur. Puissant. Tel un shot d'adrénaline auquel il est également addict. Pour satisfaire ce second vice, il est assez adepte de vitesse (notamment en moto), mais aussi de sports extrêmes, auquel il se donne à fond avec quelques clients qu'il apprécie en dehors de l'antre justicière. Il a sauté 89 fois en parachute, 105 à l'élastique, fait des heures de deltaplane et dernièrement, son dernier caprice porte un nom : Wingsuit. Ce saut dans le vide où il faut ne faire confiance qu'à sa combinaison lui met lui frisson rien que d'y penser. Il prévoit d'ailleurs d'essayer la chose très prochainement, et en attendant, il s'abrutit au dark métal qui fait rager ses voisins. Il ne peut pas se concentrer sur une plaidoirie s'il n'entend pas de grunt à fond les ballons dans sa chaîne hi-fi dernier cri. Les plaintes pour tapages diurnes et nocturnes envahissent son bureau mais chacune d'entre elles est réglée par une pirouette dont il a le secret : un petit rancard avec une charmante fliquette et le tour est joué. Également adepte des grands restaurants en bon français pure souche, il n'en n'est pas moins anorexique sur les bords et au milieu. De quoi ne pas arranger son diabète de type III, ce vice est soigneusement caché par de nouvelles pirouettes dont il a le secret. Se faire vomir, prendre des cachets, donner son assiette au premier chihuahua à collier hors de prix venu... il est passé maître dans l'art très particulier de ne manger qu'un gigantesque pas grand chose. L'anorexie masculine est très méconnue, et on ne se demande plus pourquoi lorsque l'on côtoie Bohème de près... bien qu'il sache tromper son monde même très proche avec une rigueur tout à fait caractéristique et épatante.
  • ( 10 )Héritier et heureux propriétaire d'un ranch en banlieue, légué par sa grand-mère il y a peu, il possède également 5 chevaux purs sangs qu'il adore. S'il n'est pas cavalier émérite, par manque de temps surtout, il adore passer des heures à leur parler de sa vie tumultueuse et à s'en occuper comme s'ils étaient ses enfants. Trois mâles et deux femelles, tous aimés pareillement par l'avocat, sont ses trésors. L'une de ses juments attend d'ailleurs un heureux évènement, qu'il ne manquerait pour rien au monde : au vétérinaire attitré de son ranch, il a promis de débarquer dans la seconde, même prisonnier d'une audience, afin d'être présent pour la mise bas de son bébé. Moment qu'il attend avec une impatience à peine dissimulée, d'ailleurs, et ce bien que l'existence de ce ranch soit relativement secret... comme pour beaucoup de choses avec lui.
  • ( 11 )Gamin devant l'éternel, et ce bien qu'il n'ait pas eu vraiment l'occasion de l'être en réalité avec ses parents et ses études, il adore passer ses nerfs sur un jeu vidéo bien vide tête. Que ce soit en combat, en rpg, en tout ce que la technologie et les développeurs font de mieux, il possède tous les derniers titres et plusieurs consoles : PS5, XBox et Switch Oled, toutes achetées dès leurs sorties. Il ne saurait d'ailleurs dire laquelle il préfère, tant les jeux sont différents sur chacune d'elles. Une bonne session jeu lui permet souvent de voir un dossier sous un angle nouveau... et quitte à faire une énième nuit blanche, autant que ce soit de façon fun.
  • ( 12 )Bohème dort peu et dort profondément. Il peut s'endormir dans son fauteuil l'espace de quatre minutes cinquante cinq secondes et se sentir reposé comme après une longue nuit de huit heures. Cette capacité extraordinaire lui a permis d'être un peu sur tous les fronts, son cerveau tournant sans arrêt à plein régime autrement. La possibilité de mettre pause tout ce qu'il est en train de faire et tout ce à quoi il pense lui a évité bien des déconvenues et permis d'exceller dans de nombreux domaines. Après tout, l'adage ne dit-il pas "le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt" ? Il en est l'exemple parfait.
Groupe
GROUPE ✧ Un peu à la Simba dans le Roi Lion, il se "rit du danger hahaha". Bohème attaque la vie et ses défis en fonçant tête baissée sans se ménager. Il en est rapidement venu à côtoyer des sphères plus sombres dans le cadre de son job d'avocat, et ce grâce à sa solide réputation. Désormais, on le paye (cher) pour gérer les affaires d'un gang, et les défis que cela lui apporte achève de lui offrir la dose d'adrénaline nécessaire à son corps. Alors le danger, il le côtoie, il le choie, en un mot comme en cent : il y est accro.
Irl, ça donne quoi ?
PseudoBatticuori
Age35
NationalitéSaucisson, pâté, choucroute
Multicomptes@Yuri d'Harcourt
Crédits des imagesMedusa-RPG
Nombre de mots par rpÇa dépend, entre 150 et 1000 mots
Type de personnageINVENTÉ
Code bottin
   
Code:
<pris><b>HENRY CAVILL</b> <span>@"Bohème Chatelain"</span></pris>
   
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L'histoireT'encombre pas la tête, y'a pas la place !
Un bruit de papier qui s'étale sur le sol n'atteint même pas mon audition pourtant excellente. Un dossier nickel et carré comme je les aime sera bon pour un nouveau traitement... tandis que mon portable énonce des mots que je ne comprends qu'à moitié. « Décès. » « Voiture en feu. » Sont les seuls que je capte sans réellement y croire. Par la force des choses, mes doigts resserrent le téléphone malgré moi, si fort que j'en finis par blanchir mes phalanges. Là, tout de suite, on se croirait dans un mauvais film dramatique... le tableau est tout de même osé : un avocat surdoué et jeune par rapport à la clique de vieux croûtons qu'il côtoie au quotidien... beau gosse au corps d'éphèbe sculpté par le surf et le golf... vient de perdre ses géniteurs dans un tragique accident de voiture. Osé ? Sous cet angle, pas le moins du monde... mais attendez la suite : des traces de c4 planqués sous la carrosserie, un trajet en décapotable prévu à l'avance... le scénario façon gangster m'arrache un rire narquois. « Vous êtes toujours là, Monsieur Chatelain ? » sonne la voix dans le combiné, que je tiens toujours avec la force qui me caractérise. Mes cordes vocales s'en retrouvent figées, muettes. Bien sûr que je suis toujours là... mille idées se bousculent dans mon esprit pourtant brillant, mais chacune d'entre elles m'approchent d'une nausée irrépressible. « O... oui ». Voilà que je bafouille pour la toute première fois de mon existence toute entière. Le flot de paroles que poursuit mon interlocuteur achève de m'assommer tandis qu'un seul nom explose dans mon esprit : Mia. Ma petite sœur. Mon ange aux ailes brisées. Sa dernière cure vient juste d'être un fiasco et moi, pour l'aider, je vais devoir lui annoncer que désormais, nous sommes définitivement seuls au monde. A cette pensée immonde, je pousse un cri de rage qui fait bondir mon appelant. « Poursuivez ». Il s'agit là plutôt d'un ordre que d'une invitation. Mon palpitant s'emballe, et ses embardées poursuivent ce mal-être physique qui commençait déjà à s'installer, tant et si bien que mon séant retrouve bientôt le monceau de paperasse étalé à même la moquette. Alors que je passe une main sur mon front afin de me redonner un brin de contenance, je plaque l'arrière de ma tête contre le mur avant de lâcher, d'une voix tranchante : « je m'occupe de prévenir ma sœur. Si vous l'appelez, je vous colle un procès au cul que je gagnerai haut la main... je me fais bien comprendre ? » La langue de Molière me revient naturellement, lorsque je m'adresse à ce pauvre type qui n'a rien demandé à personne. Mais là, tout de suite, il est mon seul interlocuteur. Ma façon de lui balancer cette directive aura très certainement pour effet de le pousser à passer le message. Tant pis s'il me prend pour le dernier des enfoirés à m'exprimer de cette façon en jour de deuil. Étrange... ce mot ne provoque strictement rien chez moi. Ni pleur, ni tristesse, ni rage... rien. Je viens de perdre mes parents et je reste semblable à un rocher incapable d'éprouver la moindre émotion...

✩✩✩

« Putain de bordel de merde Mia !! T'avais promis ! » Les noms d'oiseau fusent, et ma colère prend une dimension que je peine de plus en plus à refréner. « Mais c'est pas à moi ! C'est à une pote ! » Excuses, toujours. Ma petite sœur que j'aime au-delà de l'entendement m'assomme d'arguments en montant dans les tours d'une voix suraiguë, ajoutant de la rage à ce qui me semble en être déjà. « Ah ouais sans rire ?! Et c'est qui cette meuf ?! Ondine de Pokémon ?! » Ma jolie frangine m'épuise. Je sors de deux nuits blanches d'à filée à bosser sur une plaidoirie et à m'occuper des papiers pour les funérailles de nos parents et lorsque je pense effleurer cinq minutes de paix du bout des doigts, je retrouve ma sœur défoncée avec un sachet de coke de la taille de l'Iowa. Ses arguments finissent d'ailleurs dans les méandres soniques de la pièce, tant ma capacité d'écoute s'amoindrit au fil des minutes. Je ne retiens que deux choses : mon poing, le mur d'en face, et la rencontre fortuite que je viens de leur offrir sur un plateau d'argent. Le bruit qui résulte de mon accès de violence calme aussitôt Mia, pétrifiée de me voir adopter un tel comportement. Jamais ô grand jamais n'ai-je été violent en sa présence. Je peux être acerbe, moqueur, impossible, impatient et tout ce que la sainte vie a pu me donner comme caractère de merde, je me suis toujours juré de ne jamais montrer la moindre faiblesse en sa présence. Je suis l'aîné. Je suis l'épaule sur laquelle elle se repose. Je dois être fort pour elle... du moins le croyais-je. Son pauvre corps frêle et amaigri se trouve bientôt secoué de nouveaux sanglots, et pourtant le mien ne bouge pas d'un millimètre. Rancune...ce foutu sentiment de merde submerge tous les pores de mon être, me faisant bondir des années en arrière, alors que j'annonce à mon cher père mes souhaits de devenir avocat. 'Un sot métier qui ne trouvera jamais sa place dans cette famille' disait-il. Sa menace de me couper les vivres, je m'en étais foutu comme de ma dernière cuite ce jour-là. Auparavant, jamais n'avais-je ne serait-ce que pensé à m'opposer à mon géniteur. Lui, le juge incorruptible, possédant le taux de condamnation le plus haut de la France entière, décoré par le Président de la République, ami de tous les plus hauts fonctionnaires de l’État... Alexandre Chatelain, marié à la plus belle femme du monde, j'ai nommé ma mère, Sasha. Si cette dernière me défendait bec et ongle depuis ma plus tendre enfance, que ce soit à cause du vol d'une voiture un soir de cuite, d'une simple nuit au poste parce que j'ai foutu un coup de boule à un flic dont la trogne ne me revenait pas... ou encore pour m'être introduit illégalement dans la piscine du meilleur ami de mon père, parce que quand même, un jacuzzi en mode bain de minuit c'est la classe à Palavas... oui, mon adolescence chaotique d'enfant de bourge m'avait toujours conduit à provoquer mon vieux, de toutes les manières les plus improbables, selon mon inspiration du moment. Je voulais qu'il rage, qu'il hurle, qui balance tous ses dossiers façon I believe I can fly mode frisbee histoire de me montrer qu'il n'était pas juste un robot que je surnommais Condamnator. Un surnom qui le faisait rager, bien évidemment... mais ma mère, elle, argumentait toujours en ma faveur. Jamais la moindre réflexion, jamais le plus petit jugement, comme si son fils unique et préféré ne pouvait pas être pollué par l'esprit de Satan. Hélas... ce jour-là venait de faire exception. Face à ma décision de devenir avocat – le meilleur de ma branche, évidemment – ma mère demeura muette, ses bras croisés contre ce tailleur Chanel sur mesure lui donnant un air à la fois sévère et classe. Pas un son ne dépassa la barrière de ses lèvres durant tout le laïus de mon père tant détesté. Pire, son regard bleu eau-de-mer, rivé sur cette moquette hors de prix où j'ai tant rêvé de mettre le feu, fut la touche finale au désaveu de la grande Sasha Chatelain. De toute évidence, avocat, un sous métier parmi les sous métiers, ne saurait être acceptable chez une procureure. A ce moment précis, la raison du mariage de mes parents vint m'exploser à la trombine telle une bombe chargée en c4 : la position. Le pouvoir, pur et implacable, avoir un nom qui inspire autant la confiance que la peur... voilà ce qui les reliait de façon si forte. Ni ma sœur ni moi n'avions jamais vraiment remis en cause leur autorité... il fallait que je sois le premier. La déception la plus totale, la plus extraordinaire. « On n'est pas un Chatelain si on lèche pas le cul des grands de ce monde, pas vrai Père ? » Sans transition aucune, sans que je ne puisse même l'anticiper, un bruit sourd retentit en même temps que la gigantesque baffe que je venais de me prendre. « Y'a que la vérité qui fâche... » murmurais-je plus pour moi-même que pour l'assemblée atterrée devant moi. « Tu me fais honte » furent les mots qui me brisèrent en mille morceaux, plaçant un point final à cette mascarade. A ceci près qu'ils ne venaient pas d’être prononcés par une voix masculine et virile, non... ce son cristallin et si agréable qui me rassurait autrefois n'eut pour résultat que de me glacer le sang cette fois-là. Ma mère. Mon pilier en temps de tempête venait de briser toute l'arrogance coulant dans mes veines telle de la lave en fusion. J'en restais d'ailleurs muet plusieurs secondes, à la regarder de mes yeux profondément sombres. « Je me demandais quand tu rentrerais soigneusement dans le rang de ton petit mari... il faut croire que c'est aujourd'hui » rétorquais-je d'un ton empli de haine. La haine de celui que l'on a trahi, traîné dans la boue, que l'on abandonne. « Accroche-toi bien à ton tailleur hors de prix Maman parce que c'est bien le dernier qui te fera grimper aux rideaux ! » En un geste, je parvins à éviter une seconde gifle de la part de mon géniteur. « On me surprend une fois mais pas deux... » Mes mots étaient presque dégueulés tant je haïssais tout ce qui m'entourait alors : la situation, la réaction de ma mère, tout... sourcils froncés, poing serré contre le poignet du patriarche Chatelain, un léger sourire narquois acheva cette vaste fumisterie. « Vous inquiétez pas, j'ai pas besoin de votre fric ou de votre nom de merde... je m'en ferai un tout seul. Et ce jour-là, vous serez désolés » sonnais-je telle une promesse gravée dans la pierre. Je n'avais plus adressé un mot à mes deux parents depuis ce jour. J'avais quatorze ans...

« Frérot... »
La toute petite voix de Mia me ramena sur terre avec la violence d'un crash de 747. Comment avais-je pu me souvenir de tout ça en l'espace de quelques minutes ? Il faut croire que je devais être sacrément secoué. « Tu fais chier... » Dans un geste vif et assuré, j'attrape le sac de poudre blanche et, contre les supplications de ma camée de sœurette, j'envoie au diable le contenu entier du sachet. S'arrêter là n'aurait rimé à rien. C'est la raison pour laquelle je me saisis du poignet maigre de la demoiselle sur laquelle je veille telle une sentinelle afin qu'elle me regarde dans les yeux, les miens lançant des éclairs. « Tu vas te doucher, maquiller tes putains de cernes que je peux plus voir en peinture et t'habiller. Tu veux crever ? Parfait ! Je vais t'en donner l'envie ! » Sans autre forme de procès, je la flanque sous la douche toute habillée. J'ai besoin qu'elle réagisse, qu'elle arrête cette saloperie qui la détruit et la conduit chaque jour un peu plus là où nous allons voir nos parents désormais : le boulevard des allongés. Un cimetière. Des pierres froides et silencieuses telle la faucheuse les ayant créées. J'adore Mia. Elle est probablement la meilleure partie de mon être... mais la voir se foutre en l'air me rends haineux. Plus encore que le fait même de savoir que nos parents ont été assassinés. Après tout, je n'ai pas obtenu mon bac avec mention très bien à quatorze ans à peine pour me dire que mon côté surdoué n'aura pas suffit à sauver ma sœur. Non. Si je suis parvenu à rentrer à Harvard haut la main, moi le petit français renié par sa propre famille, je sais que ma sœur possède en elle la capacité de vaincre. De tourner le dos à ses démons. De choisir la lumière plutôt que l'ombre...

✩✩✩

« Dossier classé ! » Je siffle joyeusement dans mon bureau ultra design décoré par mes soins, et me dandine tel un danseur pro au milieu d'un océan de papier. Plaidoirie de folie, procès remporté haut la main, encore un chapitre pénaliste comme je les aime. Ma double spécialisation a du bon : je prends les affaires qui me plaisent, me motivent, éveillent en moi ce mojo de folie qui me fait exceller. Ma réputation commence à se faire d'elle-même et ça aussi, ça me plaît... après tout, Maître Chatelain ça en jette non ? Aucune nana ne le murmurerait à mon oreille sans une solide raison... alors on se console comme on peut ! Au fil des minutes, je savoure ma victoire en solo, accompagné par mon énième tasse de café. Ce n'est que lorsque mon cellulaire s'affole que je redescends d'un cran. « Allo oui, Maître Chatelain à votre service, de quel situation impossible peut-il vous sortir ? » D'ordinaire, mon arrogance ne me pousse pas à ce genre de phrase débile... mais mon humeur joviale fait oublier toutes les conventions à mon cervelet. Une fois n'est pas coutume... « Monsieur Chatelain excusez-moi de vous déranger à cette heure, mais votre sœur vient d'être admise aux urgences... » A deux doigts de lâcher le téléphone, je n'entends qu'à moitié la fin de la phrase : overdose. Mon pire cauchemar se joue là, sous mes yeux sombres ébahis, et toute la joie que je ressentais à peine quelques secondes plus tôt retombe tel un soufflet mal préparé. A mon corps défendant, je ne parviens pas à baragouiner la moindre réponse, et ce malgré les demandes répétées de l'interne au bout du fil. Je ne suis qu'un point d'exclamation sans réaction, planté comme un piquet au milieu de ma cascade de documents qui, pourtant, avaient provoqué une béatitude sans pareille un moment avant. « J... j'arrive » parvins-je enfin à articuler, les doigts tremblants. Si je perds Mia aussi, je n'ai plus qu'à me tirer une balle. Non sans certitude que la mort de nos parents soit la cause de sa quasi centième rechute, je me maudis intérieurement : et si j'avais moins bossé, et si je l'avais davantage appelée, et si je l'avais surveillée... et si et si et si. Avec des si, on mettrait Paris en bouteille... la culpabilité me crispant le ventre et chaque muscle de mon anatomie avantageuse, je récupère mon sac à bandoulière de toujours – compagnon de longues soirées studieuses comme de fêtes, véritable porte-bonheur ambulant que je ne jetterai jamais – ainsi que mes clés de bécane et je file direction les urgences, où m'attends ma petite sœur dans un état critique. Je slalome entre les véhicules grâce à ma puissante moto – dernière folie personnelle – et arrive à la vitesse de la lumière dans ce grand hall blanc qui me file aussitôt la nausée. Infirmières, aides-soignants et autres médecins se bousculent tous afin de sauver des vies tandis que moi, je suis incapable de bouger. Faire ce petit pas qui me permettrait de connaître le véritable état de ma petite sœur... pour la toute première fois de ma vie, j'ai peur. Je suis même pétrifié à l'idée que l'on me dise que j'ai perdu le seul être au monde que je m'étais promis de protéger de cette vie de merde. Cette chienne de vie... en d'autres circonstances, sûrement aurais-je capté sur le champ le clin d’œil d'une infirmière, manifestement tout sauf insensible à mon charme. En vérité, je ne suis en état de capter quoi que ce soit. Les doigts crispés sur la lanière de mon porte-bonheur, usé par les années et ma vie de patachon de première, je pâlis à vue. Mon esprit comme ma vue se brouillent, et le brouhaha ambiant devient autant de choses que je ne suis plus en mesure d'analyser. En l'espace d'une respiration, mon corps m'abandonne et me laisse à terre, sans crier gare. Paupières mi-closes, je vois comme danser des ombres sans comprendre quel jeu se joue autour de moi. Les secondes s'égrènent alors que l'on me soulève, sans que je n'oppose la moindre résistance. Mon être finit par se laisser happer par le noir le plus total. L'inconscience me retient une bonne heure, avant que je ne m'éveille mu d'un mal au crâne à hurler. Paupières lourdes et douloureuses, mes muscles semblent peser une tonne lorsqu'une petite voix fluette me ramène aussitôt sur terre. « Frérot... » Un seul être sur cette planète parvient à provoquer les pires colères comme le plus franc des sourires juste avec ce mot : Mia. « Petit cul ? » que je lance dans un râle d'ours mal léché. « Tu m'as foutu la trouille... » Cette vérité sonne telle une baffe. Que s'est-il passé ? Ah oui, ça me revient. Comme à l'âge de quinze ans, je me suis écroulé tel un tas de bouse en plein hall des urgences. A croire que je vais finir par en faire une habitude... hélas, à mon grand dam, ma petite sœur vient de découvrir mon secret à cause de cet état de fait. « Le doc dit que t'avais pas pris de l'insuline ou ch'ai pas quoi... » poursuit-elle sans faire de pause. Mon ange est pâle, amaigri, des cernes presque noires sous les yeux et relié à tout un tas de fils. Overdose... ce mot me revient en tête et me pousse à me redresser trop brusquement, provoquant un nouveau vertige. « Bordel, te paye jamais de cuite de la mort... la vodka c'est dangereux ! » Mais mon humour ne prends pas une seconde. Une œillade dans l'océan de ses yeux bleus me le fait bien comprendre... je soupire, sans force, et m'apprête à répliquer lorsqu'une blouse blanche qui a connu des jours meilleurs entre dans la chambre où nous sommes tous les deux allongés et branchés. « C'est la première fois de ma carrière que je dois traiter un frère et une sœur pour deux pathologies aussi opposées ! On peut dire que vous avez eu de la chance, jeune homme... vingt minutes plus tard, c'était le coma diabétique ! » Irais-je en prison à vie si je lui fais bouffer son stéthoscope ? Probablement. Surtout si je ne tombe pas sur un avocat aussi bon et mordu que moi. Pour toute première réponse, je grogne. La blouse continue de déblatérer sans s'arrêter, face à une Mia bouche et yeux écarquillés. « Fais gaffe petit cul, tu vas avaler une mouche ! » Si elle me foudroie du regard, je sais qu'au fond, elle aime mon humour pourri. « Quoi ?! Il est vieux et croulant ! » Cette fois, c'est la blouse qui me foudroie... à ceci prêt que je n'en n'ai rien à foutre. Il peut bien jouer de la piquouse tant qu'il veut, pour moi c'est un charlatan comme les autres. Incapable d'aider ma sœur pour éviter qu'elle ne fasse une overdose. « T'es vraiment toubib ou tu kiffes juste jouer à Docteur Maboul ? Non parce qu'on sait jamais... » J'achève le doc d'une remarque bien acerbe dont j'ai seul le secret. En un dixième de seconde, il débarrasse le plancher, me laissant à la merci des questions de Mia. Je connais toutes ses réactions... je sais ce qu'elle pense sans même qu'elle ne me le dise à voix haute. Et là, tout de suite, comprendre est ce qu'elle attend. Peu décidé de prime abord, je tente un soupir de fatigue. « Tu ne vas pas t'en sortir avec un pauvre jeu de mots, Bo'. Tu t'es écroulé aux urgences ! » qu'elle me lance d'une voix presque accusatrice. La donne me surprends un instant avant que je ne me reprenne. « Dis celle qui vient de faire une overdose ! » C'est méchant. Gratuit. Mais je veux qu'elle sente à quel point je me suis inquiété. A quel point j'ai eu peur de la perdre... encore une fois. Désormais, Mia est mon unique famille. Mon abri en pleine tempête. Mon phare dans l'obscurité... mes mots, si acerbes soient-ils, n'ont pour but que de la faire réagir. Qu'elle comprenne enfin que je suis de son côté et que jamais, contrairement à nos chers parents, je ne l'abandonnerai à son sort. Sans doute ne peut-elle pas compter sur grand-chose dans ce monde de brute... mais mon soutien, lui, sera à jamais indéfectible. « Okay... » Nouveau soupir, puis je me lance. Inarrêtable. Clair, concis, sûr de moi. Et pourtant... je préférerais m'opposer au pire requin que la Justice ait porté en son sein plutôt que d'avouer ce que je m'apprête à avouer. « Je suis diabétique. Type trois. Le plus insidieux, qu'ils disent ces charlatans de merde... insidieux ce n'est peut-être pas le mot en fait. Destructeur serait plus juste. Tu vois Mia, peut-être qu'un jour je souffrirai de démence à cause de ça. Ce type de saloperie attaque les cellules de mon cerveau... tu savais qu'il y avait de nombreux capteurs et récepteurs d'insuline dans le cerveau ? Bah moi non plus, avant. Si je me suis écroulé, c'est parce que je ne me suis pas shooté... enfin je n'ai pas pris mon insuline, quoi. Parfois j'oublie, puis je rattrape ensuite... j'étais sur un gros dossier alors le chapitre diabète m'est passé bien au-dessus comme il faut. J'y aurais sûrement pensé ce soir, après un bon verre d'un excellent pinard... mais on m'a appelé. Pour toi. Alors là encore, le chapitre diabète j'en ai rien eu à foutre. J'avais même pas mes seringues sur moi de toute façon... » Dans le genre, ça me pendait au nez et point barre. Mais je ne me planque pas derrière des excuses fumeuses : j'ai oublié ce que je n'aurais pas dû zapper et voilà le résultat. Les yeux embués de larmes de ma sœur m'arrachent littéralement le cœur... tant et si bien que je me redresse, plus doucement cette fois, et tends suffisamment la main pour serrer la sienne, maigrichonne et glacée. Ma chaleur rééquilibre le tout tandis que j'ose un sourire, franc et sincère. Comme toujours face à mon ange... « J'ai la trouille, Mia. Tu sais que j'en ai rien à foutre que les parents m'aient déshérité avant de changer d'avis. Que je me moque éperdument de tout. De tout ce qu'on dit sur moi, de tout ce que je peux avoir vécu comme merdes... du moment que toi, tu vas bien. Le reste peut bien finir en cataclysme, j'en aurais rien à secouer tant que toi, oui toi, tu remontes la pente et tu t'accroches. Ce que je vais dire, je le nierai jusqu'à la fin de mes jours si tu me fais du chantage avec... » Toute l'attention de ma petite sœur est rivé sur moi. Mes yeux profonds et sévères. Mon âme blessée et fière. « Si tu te fous en l'air... tu me fous en l'air. » Je ne suis pas certain de l'aider en disant ça, mais la vérité est souvent cruelle et sans pitié. Il faut que Mia sente à quel point elle compte pour moi. A quel point je serais capable de me foutre en l'air et de ne pas me rater si jamais elle ose disparaître de cette putain de planète avant moi. Si je peux affronter tous les ouragans, je ne peux le faire que si elle m'en donne la force. Un sourire de sa part et je me sens pousser des ailes... je lâche d'ailleurs un petit rire à cette idée. « Pourquoi tu ris ? » lance-t-elle, incrédule face à ma réaction totalement à côté de la plaque. « Je pensais à la pub RedBull... » Son rire emplit tout mon être d'une chaleur si agréable que je continue à la charrier comme ça plusieurs heures. Mia ne s'endort que dans mes bras, affalée sur un lit de fortune aussi confortable qu'un tas de caillasses tranchantes. Mais je m'en moque... et lui laisse le plus de place possible en caressant sa longue chevelure trempée de sueur. « Je t'aime sœurette... tu pourras toujours compter sur moi... quoiqu'il arrive. Toujours. »
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Giorgia Rockefeller

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Lieu de naissance : new-york.
Quartier d'habitation / Colocation : maison dans le quartier de jamaica plain.
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Études / Métier : chirurgienne en orthopédie et traumatologie.
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— things fall apart,
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Giorgia Rockefeller
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(Giorgia Rockefeller)



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@Giorgia Rockefeller merci ma belle BOHÈME CHATELAIN ✧ HENRY CAVILL 1365124802 :heaart:
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Phenyx de Razengues

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Phenyx de Razengues
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Toujours de bons choix :heaart:
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Laia Duque

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LAIA DUQUE
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BOHÈME CHATELAIN ✧ HENRY CAVILL Ssstik-io-saraorrego-1725463709737 i n f o s ________________
ancienne princesse, devenu pauvre. vivant à londres jusqu'à ses vingt deux ans. père dans la politique et mère qui la bat depuis sa petite enfance. diplômé d'harvard depuis 2023, elle est coach de fitness elle est célibataire depuis 428 jours et ne veut plus tomber amoureuse depuis ses ruptures avec iwan et jackson

l i e n s_______________________
lena meilleure amie olympia bande de potes loéva bande de potes quentin bande de potes jayden rencontre meet lenny rencontre meet + passion dévorante joakim ami d'enfance + ex crush jackson ex petit ami (huit mois de relation) jules rencontre meet devenu plan cul wes ancien crush samuel colocataires & crush twiggy colocataires & confidente

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Laia Duque
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Rebienvenue à toi :heaart:
(Laia Duque)


Et toi t'es là, même quand j'ai peur ta main dans la mienne et je repars dans ton regard, j'me sens plus forte. J'voudrais pas d'un monde où tu n'serais pas à mes côtés. Quand je m'éloigne du chemin, quand tu sais que je ne vais pas bien, sans un mot, tu me comprends.
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Twiggy Jenson

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Lieu de naissance : américaine, originaire d'une ville perdue de pennsylvanie
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Situation sentimentale : célibataire, le coeur meurtri par sa récente relation avec basile
Études / Métier : 5 ème année (senior)en comptabilité et management /comptable à mi temps dans une boite pour de l’expérience qui n’est pas rattachée à son nom de famille.
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BLOW YOUR MIND

gamine quelque peu taciturne, une expression bougonne sur le visage. à ronchonner pour tout, pour rien. juste parce qu'elle le peut. juste parce qu'elle en a envie. aimant particulièrement faire chier le monde qui l'entoure. c'est sa marque d'affection. twiggy a la flegme de ceux qui s’en foutent, ce regard suffisant plein d’insolence.
vingt deux ans - moyenne- pfo- senior comptabilité & management -

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Twiggy Jenson
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(Twiggy Jenson)




tout se termine ( t o u j o u r s ) en tragédie. pas de fin, que des gens tristes parce que c'est ça l'putain d'amour. c'est trop s'aimer au point de s'perdre. c'est pleurer au point s'retrouver.  pas de ils vécurent heureux

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