TG - MARATHON DE BOSTON

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33 km / 43 km

Et punaise le nez qui se remet à couler. Foutues allergies qui te laissent encore quelques séquelles. Renifle. Tu passeras pour un gros crado mais au moins tu seras à peu près tranquille. Vivement la fin pour te moucher et te laver les yeux. Ça te démange tellement ! Allez, il doit te rester encore quelques mètres avant l'arrivée.

36 km / 43 km

Tu commences vraiment à être au bout de ce que tu peux donner. 15 kilomètres restant. Cela semble être rien comparé à tout ce que tu as déjà parcours, et pourtant. Allez armes toi de courage, changes de playlist, mets en une plus entraînante. Donne toi de la force. Tu l'as déjà fait, tu faibliras quand tout sera terminé.

21 km / 43 km

T'es déjà à douze kilomètres et t'es fier de toi, c'est pas donné à tout le monde de dépasser les 10km, surtout pour une personne dans ton état. tu sentiras sûrement la fatigue et les courbatures le lendemain mais tu essaies de pas trop y penser. Ton objectif c'est que ta fille soit fier de toi et tu comptes bien réussir ça, pour une fois dans ta misérable vie.

43 km / 43 km

Tu sens que tu arrives au bout de ce que tu peux faire. Il devient de plus en plus difficile de tenir sur tes jambes, mais t'avances au mieux pour atteindre ton objectif qui est de terminer la course. @Valentin Rothschild ayant ralenti sa course pour te soutenir et t'encourager, court à tes côtés. Et rien que pour ça, tu en veux davantage. Seulement, voyant que la fin approche, les kilomètres se réduisant, tes jambes te lâchent , cheville se tordant sous tes efforts. Douleur qui se lance dans ton membre, tu ralentis la cadence pour marcher péniblement, pouvant compter sur ton ami pour t'accompagner jusqu'au bout et atteindre ensemble l'arrivée. ENFIN !

Marathonien   17 km / 43 km

Avoir son petit ami à ses côtés le rassurait. Surtout s’il fallait casser la gueule de ce géant aux pieds de clown qui ne comprenait pas ce qu’était l’espace vital, enfin surtout ce qu’était des pieds qui ne lui appartenaient pas. Et le fait que ce dernier rentre dans son jeu lui confirme qu’il a définitivement choisi le bon. Il hausse les sourcils à son encontre, ondulant un peu plus de son somptueux fessier. “J’ai … un bon … entraîne…ment quoti…dien pour le … muscler, … faut dire.” Si son souffle est court et qu’il est un peu bête de le dépenser de cette manière, il ne peut s’empêcher de jouer le jeu, un nouveau scénario coquin se mettant en place dans sa tête. Sous réserve qu’il ne soit pas à demi-mort en arrivant à la fin de ce marathon, ce dont il commençait à avoir de sérieux doute tant ses poumons étaient en feu.

“Merci !!” remercia-t-il le beau blond quand il lui tendit une bouteille d’eau. "Un ... verre ... seule...ment ?" Ne souhaitant pas ralentir l’allure au risque de ne plus savoir courir à nouveau après, il dut se reprendre à trois fois avant de trouver le chemin du goulot à sa bouche. Au passage, il s’explosa les gencives et se trempa à moitié le t-shirt qui le collait plus encore. Il jeta un coup d’oeil sur ses partenaires de torture et ne put s’empêcher de voir la belle faire le même geste à son égard. Il pouvait le remercier pour ça. C’était grâce à lui qu’il avait désormais une ouverture manifestement. Oui, son ego se portait toujours bien contrairement à son corps. “R’garde… la … faire.” s’exclama-t-il, histoire d’enfoncer encore plus Berthe aux grands pieds. “Elle… sait … mieux … y faire.”

@Ellie Thatcher - @Dan Hackman - @Perceval Hoffmann