NATHAN G. PRESCOTT ► Josh Hartnett .

17 décembre 1988 : Mairie de Tottenham & Hôpital de Londres.

Aujourd'hui, ma mère avait passé la journée à préparer la maison pour recevoir de la famille pour Noël. Ceci avait été fort épuisant, surtout qu'elle était enceinte jusqu'aux yeux. Mais, elle était seule à la maison puisque mon père était parti en opération avec l'armée. Elle avait été en quelques sortes obligée de préparer tout, toute seule avant l'arrivée de mes tantes et de mes oncles. Elle devait ensuite régler quelques soucis, à propos de papiers qu'elle avait reçu par courrier. Se rendant donc à la Mairie, elle dût faire la file d'attente, jusqu'au moment ou se fût son tour. Mais, elle ne repartait pas de là, dans les meilleures conditions puisqu'en effet, elle était en plein travail et les contractions avaient été trop fortes. Elle était à présent dans l'ambulance qui l'emmenait à l'Hôpital de Londres. C'est ce jour-là, qu'elle allait mettre au monde l'homme que je suis aujourd'hui. Elle avait passé ce moment seule, puisque personne de ma famille n'était présent à ce moment. La sage-femme qui l'avait accouché lui demandait comme voulait-elle appelée ce petit bout de chou et celle-ci prononça le prénom que je porterais toute ma vie. - Ça sera un petit, Nathan.



19 mai 2005 & 21 mai 2005 : Domicile des Prescott & Cimetière Militaire de Londres.

Ce jour-là, nous étions terrassés par la douleur. Ma mère et moi tentions tant bien que mal de tenir le coup, mais cette souffrance que nous éprouvions au plus profond de nous, était difficile à admettre. La vérité, c'est que ma mère venait de m'annoncer en pleure que mon père était mort au combat. Évidemment, ma tristesse était indescriptible dans de telles circonstances. Les jours suivants furent difficiles à vivre pour toute la famille.

Nous étions rapidement le 21 mai, le jour de l'enterrement. De nombreux militaires étaient présents ainsi que toute notre famille qui était revenue de tous les coins du pays. C'était un moment de tristesse de nouveau pour tout le monde, dire au revoir à une personne qui nous est chère est toujours difficile. Les quelques coups de fusil tiré par la rangée de militaire présent furent tout autant émouvant.



Du 03 janvier 2007 au 29 Septembre 2011 : Carrière dans les forces spéciales de l'armée Britannique.

À l'âge de mes 18 ans, je m'engageais et firent mon service militaire au sein de l'armée britannique dans les forces spéciales. J'ai bien vite été envoyé sur le terrain, en Irak. En effet, être militaire était de famille et je voulais que mon père soit fier de moi, c'est pourquoi je mettais engager au sein de l'armée. Durant ces années, je fus rapatrié une fois au pays, pour de graves blessures de guerre dont une balle qui s'était logé dans mon cou. J'eus la chance d'être encore vivant même si les cicatrices me rappellent sans arrêt l'atrocité des combats et les blessures que j'ai pu avoir. J'étais reparti une deuxième fois en Irak, mais je n'y restais pas longtemps puisque nos troupes ont été retirées du terrain pour être remplacé par d'autres militaires. Après quatre années de service, ma mère m'harcelait pour que je ne retourne pas au combat et que je démissionne de mon poste. J'arrêtais donc ma carrière au sein des troupes spéciales, je comprenais ma mère qui ne voulait pas perdre son fils comme elle a perdu son mari quelques années auparavant, dans les mêmes conditions. Par amour pour ma mère, je l'avais fait et celle-ci m'avait conseillé de faire des études.



02 Octobre 2011 à Maintenant : Entrée à Harvard.

J'avais écouté ma mère et m'était inscris de suite à une université assez réputée, c'était celle d'Harvard et j'avais choisi d'étudier l'ingénierie. C'était une école que plusieurs personnes ici à Londres, m'avait conseillé pour sa bonne réputation. J'étais un peu en retard sur la rentrée, mais on avait décidé de m'accepter tout de même.

Cela fait à présent deux ans que je poursuis mes études ici. Chaque année, je retourne aux pays, plusieurs fois, pour revoir ma mère et prendre de ses nouvelles. Depuis mon arrêt de carrière, ainsi que le début de mes études, tout se passe pour le mieux et je m'y plais bien.