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Les originesBritanniques par sa mère, russes par son père.
feat. Jenna COLEMAN
Va fêter ses 33 ans, née le 3 juin 1991, à Saint Petersbourg (Russie).
Nationalité russes, origines britanniques et russes. S'implique actuellement dans une demande de double nationalité américaine.
Célibataire, divorcée, hétérosexuelle.
danseuse et ballerine, représentation en ballet notamment, professeur de danse passionnée.
Aisée, d'origine, mais situation rendue très instable à cause de ses choix.
Le caractère
Passionnée, entêtée, méfiante, délicate, plus tenace qu'on ne l'imagine, séductrice, esprit littéraire, effrayée par l'engagement sentimental, très forte résistance au gore et aux images violentes mais faible résistance à l'alcool, observatrice, la tête dans les nuages, charismatique, mystérieuse, sensible, rancunière, érudit, forte, sait gérer les épreuves difficiles, éloquente, patiente, réfléchie, imprévisible, observatrice, sensuelle, exigeante, rusée, a la rancune facile une fois que ses limites ont été dépassées, ambivalente et imprévisible : peut se révéler aussi attachante qu'une enfant, puis distante et froide.
Les anecdotes
- ( 01 )Belle et jeune, beau et riche. Deux âmes qui pouvaient conquérir le monde et en faire un véritable terrain de jeux. Elle, la beauté à l'état pur et l'esprit pragmatique, future femme au foyer. Lui, un requin comme on en fait plus, Directeur National des Ventes d'une multinationale basée à Saint Petersbourg. Ils se sont rencontrés quand Aretha venait de fêter ses vingt ans. Volodia, lui, en avait trente et un. Ils n'ont jamais été fait pour transmettre avec bienveillance à des enfants, ils en ont eu pourtant deux, Rosalie et Ruslan. Volidia fut un père très conservateur, se voulant présent mais n'y parvenant que par la pire des manières. La rigueur à son paroxysme, il ne s'opposait notamment pas aux actes malveillants de l'équipe enseignante de la plus réputée des écoles privées quand sa fille, Rosalie, fut victime de violences pour la seule et unique raison qu'elle s'était révélée gauchère quand elle fut en âge d'écrire. Désormais ambidextre, Rosalie garde en elle une part de fierté à l'idée que la petite fille qu'elle était a fait preuve de résistance face à des professeurs aux idéologies arriérées. Aussi, elle prête attention désormais à toujours écrire de la main gauche, quoi qu'il arrive.
- ( 02 )Se plait à rendre sa vie plus poétique qu'elle ne l'est. Se noie dans les lectures classiques, disperse au gré de ses échanges avec autrui les citations qu'elle a découvertes, les étoiles pleins les yeux, dans les pages des livres poussiéreux. Aussi, dès son plus jeune âge, son langage s'est accoutumé à transmettre ses émotions par des références aux auteurs qu'elle admire le plus. Baudelaire, Camus, Hugo, Bukowski, Shakespeare, Dickinson, Brontë. Ceux qui ont tout compris.
- ( 03 )Cette poésie précoce l'a menée vers une passion des plus prévisibles : la danse classique. C'est à l'âge de quatre ans qu'elle commença, non sans difficultés au départ, à faire glisser ses pas sur le parquet. Parquet qu'elle n'a jamais quitté. Au rythme imposé, elle concéda à toutes les souffrances incontournables inhérentes à la naissance des carrières dans la danse. Elle ira jusqu'à adapter son emploi du temps d'écolière. Cette passion trouva grâce aux yeux de ses parents qui accédaient à toutes ses demandes concernant son évolution dans le domaine. Inscription aux stages, achat de multiples costumes, versement de plusieurs milliers de roubles pour payer les meilleurs professeurs. C'est grâce à son implication qu'elle intégra la plus prestigieuse école de danse de Russie à l'âge de 10 ans, à L'Académie de ballet Vaganova. D'arabesques en ports de bras, s'adonnant à trente heures de danse par semaine dès ses dix-huit ans, Rosalie intégra par la suite le ballet de Bolchoï en tant que ballerine. Son diplôme mentionne toutefois trois spécialisations : danse classique, danse de salon et danse latine.
- ( 04 )Faisant honte à ses origines, elle a toujours répugné la Vodka et lui a toujours préféré le Whisky. (Rosalie est une femme de conviction et, surtout, de bon goût).
- ( 05 )Au paroxysme de l'ambivalence, la jeune Russe évolue dans le monde de l'élégance comme un poisson dans l'eau, mais se délecte de nombreux romans policiers et de leurs détails scabreux, en particuliers au bord de la plage.
- ( 06 )Et subitement une chute vertigineuse : le début de la perte de l'innocence. Des rendez-vous médicaux de plus en plus nombreux, des rides tracées sur les visages du personnel médical qui n'avait pas pour talent de dissimuler l'inquiétude. Ruslan Belinski, à l'aube de sa vie, trouva péniblement la mort au matin du 1er juin 2014, à l'âge de dix-neuf ans. Rosalie en avait alors vingt-trois.
- ( 07 )En grande admiratrice du rock des années soixante-dix à quatre-vingt dix qu'elle est, Rosalie développe une collection de vinyles dans son appartement. Son film préféré, quant à lui, reste le fantôme de l'opéra, bien qu'elle ait un faible pour forest gump.
- ( 08 )Rosalie mange très souvent épicé. Aussi stupide que cela puisse être, elle est certaine que cette habitude alimentaire a été influencée par sa meilleure amie en primaire, Paola, une jeune mexicaine avec qui elle passait tout son temps à cet âge.
- ( 09 )Force de la nature dans un petit corps, du haut de ses un mètre soixante et un, la jeune Russe subit malgré tout les caprices d'une peur qu'elle juge irrationnelle : le tonnerre. Les soirs d'orage sont les seuls arguments à ses yeux qui la font regretter de vivre seule.
- ( 10 )Et puis, la déchéance. La mort de son frère sembla jeter une malédiction sur sa vie à venir. Elle ne parvenait à savourer le succès de ses ballets et le sommet qu'elle avait atteint, ni le tour du monde qu'elle avait la chance d'initier pour ses représentations. Et puis le mariage. Elle qui avait dit oui à vingt-cinq ans, non pas par amour ni même par envie, mais par besoin irrépressible de retrouver du sens à sa vie et de la stabilité depuis la mort de son acolyte. Cet homme, grand metteur en scène reconnu de vingt-neuf ans, que le frère de Rosalie n'avait pas apprécié de son vivant. Lui, si clairvoyant, qui avait tout de suite compris que cet homme n'était pas fait pour elle.
- ( 11 )Une vie de laquelle elle se sentait détachée. Un mari qu'elle ne reconnaissait pas. En vrai, le connaissait-elle tout court ? Des cris insupportables, une mise en abyme en public, un mari qui la considérait comme un trophée à exposer en toute occasion. Une poupée de porcelaine. Lui qui était si manipulateur, si ingérable. A la tête de détournements de fond et d'autres infractions. Et puis, le dur retour à la réalité. Une véritable prise de conscience qui la gifla de plein fouet, durant le Noël de ses vingt-sept ans. Elle ne méritait pas cette vie, elle ne l'avait de toutes manières pas choisie. Sans même adresser un mot pour informer le principal intéressé, elle se présenta au cabinet d'avocat le plus proche le 25 décembre au matin. Le divorce fut prononcé peu de temps avant ses vingt-huit ans. En froid avec sa famille, s'étant débarrassée de cet individu qui n'avait rien à faire à ses côtés, elle abandonna son passé émotionnel derrière elle et quitta la Russie le 1er juin 2019.
- ( 12 )Et enfin, la rédemption. La réappropriation de sa liberté. C'est à Boston qu'elle est parvenue à se-recréer, ville qu'elle avait tant aimé durant ses voyages. C'est ici qu'elle a développé les meilleures amitiés, ici qu'elle se sent désormais chez elle. Également, pour des raisons plus pragmatiques, Boston reste la principale ville américaine partenaire de Saint Petersbourg, sur le plan artistique. Aussi, sa passion n'est pas impactée par son brusque changement de vie puisqu'elle dispose des mêmes opportunités professionnelles. C'est en exploitant les derives de sa liberté quelle fit la connaissance des gens qui étaient aux antipodes de sa famille et de son ex-conjoint. Des choix surprenants, des bars propices aux bagarres, des amitiés avec des outsiders de la société, des soirées rock'n'roll loin de l'élégance russe. Elle a fait tout ce qu'elle souhaitait, sans chaperon, pour se rapprocher d'elle-même autant qu'elle s'éloignait de sa dépression. Elle a connu des mésaventures, des relations sans engagement, ainsi que des bourreaux de cœur. Elle a fini par céder au charme en particulier de l'un d'eux, malgré son rejet de toute forme d'attachement. Aleksey et ses grands yeux bruns. Aleksey et sa plûme d'artiste doué. Aleksey et son allure d'écorché-vif. Aleksey et son âme qui semblait correspondre à la sienne. Il a pourtant fait d'elle la femme avec qui on ment, la femme avec qui on trompe celle qu'on est censé respecter, celle qu'on a promis d'aimer. Son cœur en a été réellement meurtri. Bien plus que le jour de son divorce. Elle se plait désormais à fonder sa propre stabilité, vivant seule dans un bel appartement vintage qui lui ressemble, uniquement accompagnée d'un Terre-Neuve, protecteur mais maladroit, qui veille sur elle les soirs d'orage. Désormais professeur de danse, elle continue toutefois sa carrière dans les ballets, dans un rythme bien moins soutenu. Sa priorité, désormais, c'est elle même. Et ses envies.
- ( 13 )Malgré sa maîtrise de la langue anglaise, son léger accent persiste et ne la quittera probablement jamais. Il reste, toutefois, à couper au couteau quand elle s'emporte.
- Code:
<pris><b>JENNA-LOUISE COLEMAN</b> <span>@"Rosalie Belinski"</span></pris>
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