Les originesanglais, caucasien
feat. KIT PRICE
LEEDS - 18 nov 2001
ANGLAIS
CELIBATAIRE - BI
4 ème ANNEE DEVELOPEMENT ET PSYCHOLOGIE
PAUVRE
Le caractère
baer. paradoxe incertain. ne se contente pas d’une vérité, ne se suffit pas de mensonges . ombrageux, ,furibond lui qui a le don de se nourrir de chimères, de ces espoirs qu'il créé. sourire félin mais à l’ombre des commissures célestes se terre les maudits doutes, les tristes vérités qui, sur sa psyché, forment des plaies béantes. il n'est pas mauvais de nature, seulement y'a ces abysses profondes qui tente de l'avaler (tout entier), y'a son coeur qui est à l'envers. machine cassée, besoin urgent d'être réparée. à se contenter de baisers volés dans l'obscurité. parce qu'aucune de ses relations mérites d'être nommées. lui qui veut vivre et tout essayer. peur d'avoir des regrets. il a décidé d'être un esprit libre. baroudeur des étoiles, baroudeur des nuages. des quantités de mauvaises idées ça il en a plein dans la tête et jamais aucun plan pour les réaliser. accroc aux regards, toxicomane des autres; le corps qui appelle, demande, désire. sans cesse. étouffée trop longtemps, la nature avide se retourne contre lui, lui joue des tours, détruit tout autour pour ne laisser place qu'aux vices d'un homme envahi. cigarettes, alcool, du café, trop de café. est ce qu'on pourrait mettre tout ça sur le dos de la jeunesse?
Les anecdotes
- ( 01 )vaine tentative de cohésion familiale. papa gueule sur maman. maman gueule sur papa. baer gueule contre lui même. sens de la vie. désordre ordonné. cacophonie des jours heureux. pas de grands gestes les uns envers les autres. ils sont là se contentant de se supporter et c'est déjà pas trop mal. maman est maitresse des écoles, papa est dessinateur. créativité et orthographe. à répéter ses tables de multiplication encore et encore comme si ça allait lui servir. point d'honneur à être bon à l'école. pas envie d'être puni , de créer le bordel chez lui. accalmie entre deux orages. ça l'avait toujours fait rire l'gamin, cette capacité qu'avait ses parents de s'aimer à se détester.
- ( 02 )il se souvient encore du jour où il a du convaincre ses parents de se barrer aux usa l'pays de mcdo. il avait tout donné, un powerpoint éclatant et éblouissant. nommé les aventures de baer, un ours qui veut partir à l'aventure. sa mère lui avait direct dit non. pas parce que l'gamin n'était pas un garçon de confiance non, mais parce que son coeur se briserait si elle ne pouvait pas le voir tous les jours. tragédie romaine. le mioche têtu lui avait proposé de facetimer tous les jours. voilà ce qu'il était obligé de faire. sacrifice volontaire. son père lui n'avait pas bronché. impassible. baer aurait pu lui dire ce soir on mange du rosbif qu'il aurait eu le droit à la même expression blasé sur son faciès. si c'était ça devenir adulte, il voulait pas en devenir un.
- ( 03 )toujours un livre à la main, cette échappatoire salvatrice. des millions d’histoires au bout des doigts. bouée de sauvetage dans la tempête de sa vie. aimé lit tout ce qui lui passe sous la main. d’hemingway à harlan coben le gamin ne fait pas la fine bouche. source de savoir infinie. son unique moyen de voyager. quand t'as pas de fric hormis faire l’aumône c'est difficile de voyager. à côtoyer tous les jours ces personnages imaginaires. sa table de chevet est un entassement de bouquins. parfois commencés, parfois abandonnés, parfois terminés. des pages cornées, déchirées, soulignées, avec des annotations sur le côté mais attention il ne laisse personne toucher à ses affaires, loin de vouloir partager toutes ces pages avec quelqu’un d’autre. c’est à lui.. source parfois de blagues de la part des autres qui ne l’imaginent pas si instruit avec sa gueule si fermée quand il est concentré. un piège à “nana” défini par certain, lui il pourrait même rajouter un piège à "garçon" avec ce petit côté mystérieux. ça l'fait rire parce que lui il s'est dit qu'il voulait pas mourir avant d'avoir lu suffisamment de livres qu'il pourrait s'faire péter les neurones. .
- ( 04 )rouge, rose, vert. cheveux solaire de ces couleurs de l'arc en ciel. il s'en fou l'gamin de la tronche qu'il peut avoir. éphémère le temps d'une saison, l'besoin de changer de tête à défaut de supporter sa gueule ou celle des autres. faire ce qu'il lui plait. unique. puis ça aide, premier sujet de conversation auprès de ses conquêtes. de son corps sec et décharné il porte ses vêtements comme une seconde peau. nuances de teinte au grès de ses humeurs plutôt que des saisons. ça sera l'seul con qui porte un short en hiver parce qu'il le peut, parce qu'il aime ce contraste avec la neige. enfant dans un corps d'adulte.
- ( 05 ) l’argent. il ne s’en était jamais inquiété avant. surtout lorsque c’était papa et maman qui gérait le portefeuille familiale. il ne se rendait pas compte de la porté de quelques billets. il ne se demandait jamais combien avait pu coûter les vêtements qui se retrouvaient dans son armoire ou la nourriture dans son assiette. un peu comme un tour de magie. il s’était toujours dit que c’était normal, lui c’était l’enfant, un enfant parfois adulte, qu’il n’avait pas à penser à ce genre de chose. c’était même pas le sien, un peu comme un billet de monopoly dont on ne connaît pas réellement la valeur. et pourtant, maintenant il prend conscience des sacrifices qu’avaient parfois dû faire ses parents. qu’il fallait se serrer la ceinture. que chaque centime disparaissait aussi rapidement qu’il était apparu. qu’être adulte ce n’est pas recevoir du courrier de ses amis, mais des lettres de la banque, de l’état, des impôts. qu’on te demande de donner ton bras, ton torse alors que tu possèdes à peine un ongle. que si tu payes $16 pour une boisson ça intérêt de sortir tout droit de la vessie de jesus. l’argent c’est ce qui semble guider sa vie. qu’il en veut toujours plus, qu’il en a tout simplement besoin. c’est aussi dépendant qu’une drogue, et on peut facilement devenir accro.
- ( 06 )libre comme l'air, bi - flirte beaucoup trop facilement, à droite comme à gauche, c'est plus simple de ne pas avoir d'attache que de penser aux choses qu'on ne peut pas avoir, petite pute qui s'est fait tout le monde comme seul excuse d'essayer.
- ( 07 )la santé n'a jamais été au coeur de ses préoccupations. il sait très bien que les cigarettes sont mauvaises, pourtant il les fume, les empreinte aux autres, en a une toujours au bec (et s'il ne la fume pas, elle est très certainement là pour la dégaine). il a l'ivrognerie mauvaise, baer. une tendance à l'excès qui lui attaque, qui lui détruit les synapses. clopes et verres s'enchaînent, s'enlacent ; ronde endiablée qui l'encercle, ce jusqu'à ce que l'esprit, rendu fou, ne s'effondre en quelque coin noir où comater,il s'accroche à cette folie. jeunesse qu'il se voit représenter, dans les films les gueules de bois ont l'air plus amusante que ce mal de crâne aérien.
- ( 08 )maladroit, les mots s’emmêlent, se démêlent et s’entremêlent, parfois douloureux et d'autre d'une brillance extrême. les mots pour reine, ça a toujours été son talon d'achille. toujours blessant, les utilisant comme sel sur plaie. mais souvent, les mots n'ont plus de sens, aucune saveur, ça n'a jamais été le genre à savoir quoi dire au bon moment. parce qu'il connait. le poids des mots. les marques qu'ils laissent. terrassant.
- ( 09 )terreur des cours. petit insolent qui s'amuse à prétendre ne jamais étudier. à laisser croire au monde qu'il a le talent et la beauté. que c'est bien suffisant. à pourtant laisser ses opales enregistrer chaque page tard le soir de ses livres accumulés. notes de cours illisibles dans un mix de phrase inachevée que seul son encéphale arrive à comprendre. y'a quelque chose d’enivrant à apprendre. caféine coulant dans les veines. sang noir.
- ( 10 )nuits tardives & yeux rouges. désir inconditionnel et besoin inexplicable de sortir d’un quotidien accablant pourtant confortable, qui entaille sa gorge et laisse échapper son air un peu plus chaque jour. ce quotidien qui l’enferme dans la douceur de draps où eurydice ne dort pratiquement plus, dans ses draps qui accueillent les frayeurs et les tristesses. ces draps dans lesquels il n’arrive plus à dormir même avec les yeux trop lourds, même avec la fatigue accumulée, ces draps qui offrent la paix pour mieux se détester. dans ces draps, il réalise tout ce qu’il ne fait pas et tout ce qu’il fait de trop pour tout oublier le lendemain matin et tout recommencer, encore et encore. des leçons non apprises qui restent sur la table de chevet mais qu’il retrouve chaque soir, même trop tard. leurs habitudes déjà trop bousculées, il reste là, baer, à contempler leur désastre qui reste vivable mais pour combien de temps encore? il a peur de tout foutre en l’air sans daigner faire quelconque effort pour tout arranger, laisse les choses se faire d’elles-mêmes sans les rattraper parce que c’est plus simple que d’être le responsable de leur effondrement.
- Code:
<pris><b>KIT PRICE</b> <span>@"BAER SADLER"</span></pris>
(Baer Sadler)
éternel recommencement. jour sans fin. à voir les minutes défiler on se demande à quoi ça sert de vivre si notre temps est compter. à ce moment là , autant attendre non? attrendre quoi j'sais pas ( exactement ). que quelque chose se passe. n'importe quoi.