Night at the Museum ∞ Moïra & Vicente

16/02/2024

∞ Museum of Archology and Ethnology - 11 Divinity Ave. Cambridge - 9u PM ∞

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Comme chaque année et un peu partout dans le monde, est venu le temps des Nocturnes des réseaux des Musées. Chaque musée ou presque peu importe où vous vous trouvez dans le monde, y participe. C'est devenu un peu comme une tradition, un évènement incontournable. Chaque année depuis presque trois ans, je m'y colle. Non, je n'ai pas vraiment le choix étant conservatrice je le dois. Mais, c'est loin d'être une contrainte. Je dois avouer j'aime être ici car cela me permet de me rapprocher un petit peu de ma passion. Cela me manque, trop...je sais que dans fort peu longtemps, je vais chercher à m'éloigner de cette routine un peu trop tranquille à mon goût. Je sens l'excitation palpiter dans mes veines, dans chaque petites parcelles de mon corps, cette envie déchirante d'aller me perdre au fin fond d'un temple maya ou inca, de jouer les Lara. Pilleuse de tombes. Ouais, c'est clair, les ensembles tailleurs trop étriqués pour moi commencent à me peser. Le monde bat son plein ce soir, bon nombres de visiteurs ont réservés leurs places pour cette occasion. Je déambule dans les diverses salles me faisant de ci et là arrêter de temps en temps pour quelques questions sur certains artefacts. Que ce soit dans la section précolombienne ou égyptienne, les momies font sensation. Beaucoup de monde croyaient que la momification n'était monnaie courante qu'au temps de l'Egypte ancienne, très peu savent pour les incas et mayas. Ou encore d'autres ne savaient pas qu'on momifiait aussi les animaux au temps des Pharaons. Je souris aux gens mais, je suis aussi à l'affût, sur le qui vive. Je dois, m'assurer que tout tourne bien, qu'il n'y aura pas le moindre petit soucis. Je suis en charge du bon déroulement des choses. Autant dire que je ne profite pas du moment comme la plupart de nos invités. Par contre je profite d'un moment d'accalmie pour me rendre dans mon bureau. Ce dernier est sécurisé car c'est là que se trouve nombres des clés ouvrant les vitrines d'expositions. Certains artéfacts ne sont que des facsimilés de certains parchemins rares, ou des reproductions d'artefact, d'autres pièces elles sont réelles, très anciennes et valant des milliers de dollars voir pour certains des millions. Pour une personne totalement lambda cela passe complètement inaperçu mais pour mon regard aguerri il n'en n'est rien. Je sors de la grande salle et emprunte un long couloir un peu moins éclairé donnant sur les bureaux des divers employés. Quelque mètres me sépare encore du mien, mes doigts effleurent un interrupteur que seul les habitués pourrait retrouver dans la pénombre ici. Et lorsque la lumière fuse, je me retrouve presque nez à nez avec un individu non autorisé à se trouver ici. J'un un léger mouvement de recul, l'effet de surprise. Un homme... Que faites vous ici? Ce couloir n'est pas autorisé aux visiteurs... dis-je sur un petit ton de suspicion.

(Freya Marlowe)

careless whispersI know you want me, so don't keep saying our hands are tied, you claim it's not in the cards, and fate is pulling you mile away.

KoalaVolant

night at the museum@Moïra C. O'Riordan

― museum of archeology

― 29.03.

― trigger warning ici.

Tu es un fantôme, tes pas sont silencieux dans la nuit. Des mois de cambriolages dans des maisons de luxe ont fait de toi l'être que tu es aujourd'hui. Tu longes les murs du musée, tes doigts effleurent les vitrines des artéfacts que tu comptes glisser dans ton sac. Pas ce soir. Tu es simplement là pour faire du repérage jusqu'à connaître par coeur chaque couloir, chaque intersection, chaque piège. Mais tu commets une erreur, Vicente. Trop concentré sur tes propres pas, sur tes propres bruits, tu en oublies d'écouter les sons autour de toi. Tu ne remarques pas la silhouette qui se dessine dans le noir, pas avant d'entendre le frôlement caractéristique d'un interrupteur qu'on active. Tu pourrais fuir, mais tes yeux restent plongés dans ceux de la femme qui te fait face. ❝ Il faut croire que vos toilettes sont très mal indiquées. ❞ un mensonge le temps que tes méninges trouvent quelque chose de plus crédible. ❝ Un employé a fait un malaise, je suis ambulancier. ❞ semi-vérité qui effleure tes lèvres, c'est crédible, c'est vraiment ton métier. Mais tu plisses les yeux, un air de défi éclaircit les traits de ton visage. ❝ Et vous, que faites vous ici ? ❞

(Invité)

16/02/2024

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Je regarde cet homme avec méfiance. Les toilettes? Mal indiquées? Sur le coup, son mensonge n'était pas très inspiré étant donné qu'il n'y a aucune indication de sanitaire dans cette partie du Musée. Ou peut-être cherche t'-il a faire un brin d'humour afin de désamorcer la situation somme toute perturbatrice. Quelqu'un avait fait un malaise me racontait-il, il était pompier oui mais encore? Mes doigts glissèrent jusqu'à la poche de mon pantalon et je saisi alors mon bipeur. Mes yeux s'y attardèrent quelques secondes. C'est vraiment étrange, je n'avais eu aucun message ou appel des agents de sécurité en charge cette nuit. Généralement lorsque quelque chose se passe, je suis immédiatement avertie. Les propos de cet homme me perturbent pourtant quelque chose dans son attitude et le ton de sa voix me fait penser qu'il dit la vérité. Soit il est très doué, soit une part de ses dires sont véridiques. Je range alors le bip dans ma poche n'avertissant pas les gardes. Mes yeux se reposent à nouveau sur le visage de l'homme. C'est étrange, un malaise nous ne sommes pas beaucoup ce soir et je n'ai eu aucun avertissement, sans doute ont-ils zappé. Mes sens auraient dû être plus en alerte mais, en temps normal je suis tellement suspicieuse que ces derniers temps j'essaie de corriger cela. Lomée me dit souvent que si je ne prend pas garde, je vais finir par passer pour l'antisociale du coin. C'est vrai que les trois quart du temps avec les inconnus, j'entre en mécanisme d'autoprotection. Je n'y peux rien c'est un reste du passé. Parfois, les gens vous déçoivent alors que vous ne l'auriez jamais pensé. Je n'ai pas eu le temps d'amorcer la seconde partie de ma question, que l'homme me demande ce que je fais là. C'est à moi qu'il demande ça, avec ce ton si sérieux? Je bosse ici! Je m'interrompe quelques instants assez brefs me rendant compte que mon ton s'était voulu un peu plus sec que je ne l'aurait cru. Je m'occupe des Nocturnes, je suis la conservatrice du Musée. Mais, au fait le malaise était grave? Que s'est-il passé? finis-je tout de même par demander, car au fond je ne voyais pas pourquoi je devrais justifier ma présence ici à cet inconnu. A ce pompier. Mes mains cherchèrent alors un trousseau de clés et j'entrepris d'ouvrir la porte de mon bureau devant lequel nous nous trouvions. Il pu alors glisser un œil à l'intérieur avant que je ne lui fasse barrage de mon corps. Bien évidemment que j'attendais une réponse de sa part. En fait j'avais tout un tas de questions qui se bousculaient dans ma tête sur sa présence ici. Peut-être un petit peu trop même. Les traits de mon visage se détendirent tout de même un peu et tentait d'esquisser un léger sourire. Lomée avait raison, je ne devais vraiment pas avoir l'air facile aux premiers abords.

(Freya Marlowe)

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KoalaVolant

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― 29.03.

― trigger warning ici.

Tu peux sentir la méfiance qu'elle éprouve à ton égard. Tu comptes sur ton charisme et ton assurance naturelle pour te sortir de ce pétrin, t'avais pas prévu qu'une personne du musée se balade dans les couloirs, plongés dans le noir, en même temps que toi. Ton mensonge glisse sur tes lèvres, instinctivement. Tu l'es vraiment, ambulancier. Mais personne n'a fait de malaise. ❝ Dans la panique, vous savez, il est difficile de penser à tout. ❞ tu regrettes de ne pas avoir dit que le malaise concernait un visiteur mais tu te doutais pas que les autres employés devaient rendre des comptes à la jeune femme qui te fait face et qui se présente comme la conservatrice. Un léger rire s'échappe de ta gorge, pour détendre l'atmosphère pesante. ❝ Ne vous mettez pas en colère, simple vérification de ma part. Avec tout ce qui se passe dans le monde, on est jamais trop prudents, non ? ❞ alors que c'est toi qui n'a rien à faire là mais lui retourner la question te met dans une position plus confortable, tu passes pour le mec qui s'inquiète et plus pour le suspect. Tu glisses un regard dans le bureau de la jeune femme, par curiosité. Mais sans t'attarder, t'as pas envie que ton repérage soit grillé aussi bêtement. ❝ Rien de grave, ne vous inquiétez pas. Un simple malaise vagal, ça arrive. Et avec la foule ça n'a rien arrangé, forcément. ❞

(Invité)

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La réponse de l'ambulancier se tenait, oui ils pouvaient avoir omit de me prévenir soit ne pas vouloir me déranger lors de cette nocturnes. Par contre je restai un peu dubitative sur le fait qu'il soit seul... Je baissais toute fois ma garde en entrant dans mon bureau. De nos jours oui j'avoue, de nos jours on voit tellement de chose, des vols, des meurtres et même des infanticides. Nous vivions à une bien drôle d'époque et la race humaine était loin d'être des plus parfaite. Mais pouvait-on y faire quelque chose réellement. Tout le monde ment au moins une fois dans sa vie non? Ca c'est certain, bien trop de choses. Et prudente je l'étais. Même bien trop parfois enfin cela dépendait de quoi exactement. J'esquissais un léger sourire histoire de me décrisper car j'avais du paraitre très froide. Mes prunelles examinèrent le visage de l'homme. Donc ce n'était qu'un petit malaise vagal. Rien de bien méchant ou engageant le pronostic vital de la personne. Et tant mieux pour le coup je n'aurai pas aimé avoir à gérer un incident de ce style ce soir.

Vous me rassurez, Au moins ce n'est pas à un incendie que je dois faire face ce soir avec nombres de blessés ce qui aurait rallongé mon temps de boulot pour ce soir. dis-je a demi sérieuse car bien entendu s'il avait fallu faire face à un incident quelconque j'aurai assumé et serait restée jusqu'au bout. Donc de service de nuit aussi ce soir? le questionnais-je. Après tout l'homme ne semblait pas pressé soit il restait un moment pour être certain que le malaise ne fut bien qu'un malaise furtif.

(Freya Marlowe)

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KoalaVolant

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― 29.03.

― trigger warning ici.

La situation prend une tournure inattendue mais intéressante, t'as pas l'habitude de faire de nouvelles rencontres mais tu te rends bien compte que ce n'est pas désagréable - même si celle-ci ne ne se fait pas sous les meilleures hospices et que tu mens à la jeune femme sur ta réelle présence au musée. ❝ N'est-ce pas ? Le monde va mal, si vous saviez ce que je vois tous les jours au travail. Mais bon je ne vais vous déranger avec ça. ❞ tu prends ton rôle très au sérieux, le sourire poli scotché sur tes lèvres pour gagner la confiance de la jolie femme. ❝ Si c'était un incendie vous seriez tombé sur mon frère, vous avez de la chance d'être tombé sur moi à la place, je suis beaucoup plus charmant. ❞ tu commences même à blaguer pour détendre l'atmosphère, tu améliores tes talents en mensonge et, quelque part, ça te fait un peu peur. Mais ce soir t'as pas le choix que de lui mentir, même si t'aurais préféré ne pas avoir à le faire. ❝ Oui, c'est pas ce qui m'enchante le plus mais il faut bien sauver des vies. Et vous, ça arrive souvent les nocturnes dans ce musée ? ❞

(Invité)

16/02/2024

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❝ Night at museum

J'écoute et acquiesce aux paroles de l'ambulancier qui se tient à présent avec moi dans mon bureau. Je me suis assise sur le bord de ce dernier d'ailleurs et derrière moi trône un coffre fort. Que contient-il ceci est un mystère pour bon nombre d'employés du Musée. La plupart des artefact sont gardé au sous-sol dans la réserve, car nous n'avons pas toujours la place pour exposer tout ce que le boss achète et ramène. Ce dernier se fait bien vieux mais, malgré le fait qu'il pourrait être retraité il s'entête à venir bosser tous les jours ici. J'imagine que d'être parfois aussi confronté à la mort ne doit pas être facile tous les jours. Vous devez avoir les nerfs solidement accrochés. Médecins, infirmiers, ambulanciers, urgentistes, même combats non? J'ai déjà été confronté à des blessures d'équipiers lors de mes aventures en fouilles archéologique, au sang. J'ai un bon niveau de gérance du stress pour ça mais, jamais à la mort d'un de mes compagnons archéologues. Je sais que ce que nous faisons comporte certains risques, de là à savoir si je ne flancherai pas dans un cas pareil?

Il me sorti de mes pensées en me parlant de son frère qui comme je l'apprenais semblait être pompier. Et beaucoup moins charmant que lui me précisa t'il au passage. Il arrive alors à ma soutirer un sourire sans doute le premier depuis le début de notre échange. Déjà beaucoup moins tendue, je relâche ma garde et ma méfiance que j'avais eu au début. Ah oui? Il faudra me le présenter que je puisse m'en apercevoir par moi-même alors. dis-je quelque peu pour blaguer. Sans avoir conscience qu'en fait, son frère je le connaissais mais n'ayant pas le nom du mystérieux urgentiste de ce soir, c'était une notion dont je ne pouvais me rendre compte. Ma méfiance qui avait presque fondu comme neige au soleil bien que pas totalement pour ceux qui me connaissent bien, la discussion se continua. Non, les Nocturnes ne se font qu'une fois par an à la même période et ce presque dans tous les pays du monde. Après parfois il y a des expositions spéciales, ou des congrès, des évènements suivit de dîners. C'est assez aléatoire, ça ne se produit pas tous les mois ce genre de choses. lui racontais-je alors. J'étais toujours passionnée quand je parlais de mon boulot mais encore plus lorsque je parlais d'expéditions.

Code by Midnight shadow

@Vicente Furlan :heaart:

(Freya Marlowe)

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KoalaVolant

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