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Les originesjuives ashkénaze, anglaises, irlandaises, américaines.
feat. david corenswet
mis au monde le dix novembre 1993 à barstow en californie.
américaine.
célibataire et hétéro.
artiste à son compte (peintre et dessinateur).
aisé, toujours héritier de la grande fortune paternelle même si les rapports familiaux sont très compliqués.
Le caractère
dur - intimidant - caractériel - moqueur - sarcastique - tranchant - difficile à vivre - franchement insupportable parfois - capable de se montrer impitoyable quand il est énervé/touché - bienveillant, il a bon coeur même s'il est loin d'en faire profiter tout le monde - solitaire - passionné - intéressant - bordélique - pessimiste - empathique - protecteur - incisif - doté d'une franchise modérée - emmerdeur - animal plein de principes qui ne les appliquent pas forcément - insécure - aimant - fier - provocateur - rancunier - poignant - désespérant - parfois malpoli, voir franchement obscène, conséquence d'avoir été élevé par un homme à peine capable de faire une phrase sans y glisser un juron - perspicace - attentif - tourmenté - vulnérable - deviens maladroit quand il est mal à l'aise - parfois un brin immature, mais capable de beaucoup de fermeté, de droiture et d'assurance dans certaines situations.
Les anecdotes
- ( 01 )Grossesse non désirée. Il est le fruit de l’union d’un homme d’affaire et d’une jeune américaine, à l’époque à peine sortie de l’adolescence. écart d'âge problématique, vies opposées. Elle voulait avorter quand elle a appris qu’elle était enceinte. Elle ne voulait pas de ce bébé. Elle lui en a parlé et il a essayé de la convaincre de garder l'enfant. Se heurtant à un mur, il a finalement décidé d’user de son argent pour obtenir ce qu’il voulait. En échange d’une sacré somme, ils ont convenus qu’elle irait jusqu’au bout de sa grossesse, qu’il paierait pour tout durant cette période et qu’une fois l’enfant mis au monde, il n’attendrait rien d’elle. Elle n’aurait qu’à continuer son chemin sans jamais regarder derrière elle.
- ( 02 )C’est précisément ce qu’elle a fait : disparaître. Le jour où elle a mis au monde le bébé, un beau petit garçon, elle n’a pas ré-évalué sa décision. Elle a secoué la tête quand on a essayé de lui mettre l’enfant dans les bras. A la place il a été confié à son père, le seul parent restant.
- ( 03 )Dans son enfance, la seule présence féminine dont il bénéficie est celle des nounous engagées par son père. Homme à femmes, il multiplie les aventures et fait preuve de maladresse envers son fils. Ce n’est pas un père affectueux. C’est un homme difficile, tout en angles durs, focalisé sur son travail. Il aime son fils mais ne sait pas le montrer.
- ( 04 )L’adolescence est une période houleuse, difficile. Ça ne va pas. La relation entre le père et le fils est tendue. Stressé par le travail, le père s’abandonne à l’alcool pour venir à bout de ses trop longues journées. Froid, exigeant, il se montre très dur envers son fils, voir impitoyable quand l’alcool lui haute toute retenue. S’il ne lève jamais la main sur Rickard, ne franchissant pas la barrière de la violence physique, il ne ménage vraiment pas son enfant pour autant. Harcelé moralement, Rickard n’obtiens jamais un compliment. Rien de ce qu’il fait n’est jamais suffisant. Il n’est pas très scolaire et s’il ne manque pas de charme, il se montre difficile et solitaire. Grande gueule, taillé dans la glace à l’image de son père, son assurance fond sous le regard autoritaire de celui-ci.
- ( 05 )une tête à claquue, un salaud, un c*nnard. autant d'adjectifs qui enflent dans la bouche des autres quand on parle de lui. beau, riche, l'adolescent gâté par excellence. il a tout sur le papier, a pourtant le sentiment de ne rien à voir. il cherche pas à faire l'unanimité et heureusement car il en est loin. il attire, il repousse. les filles lui tombent sans peine dans les bras. populaire et impopulaire à la fois. volage dans ses relations, il prend soin de ne trop s'impliquer avec personne. odieux, grossier, intimidant, il se veut dur à aimer. il se bat parfois, ne se laisse pas marcher sur les pieds. son père le traite de branleur. déception.
- ( 06 ) avant d'être elle, son refuge c'est le dessin et la peinture. passion dont son père se moque, estimant que l'art est un puit sans fond, que rien de bon n'en sortira jamais. un loisir tout au plus, et encore. tout ce que rickard sait c'est que quand il dessine ou il peint, le reste passe au second plan et il n'aspire à rien d'autre les trois quarts du temps. secret sur son art, il n'en parle pas. il parle peu en général. assurément pas solaire ou volubile, pourtant pas non plus timide, il traîne dans son sillage une aura de mystère. toujours un peu en dehors du cercle, il fait naître plus de questions qu'il ne consent à donner de réponses.
- ( 07 )il fait la connaissance de venus en 2014. le courant passe bien entre eux eux et dans le cas de rickard c'est suffisamment inhabituel pour être souligné. elle est lumineuse, dispense une lumière chaleureuse sur son entourage, lui compris. le soleil pour contrebalancer sa glace. elle est renfermée, aussi et en cela ils se retrouvent un peu. quoi qu'il en soit, quelque chose se produit entre eux. ils se mettent à sortir ensemble. d'abord un peu gauche car c'est sa première relation sérieuse, rickard prend en assurance au fil des mois. si être en couple ne fait pas non plus des miracles, vee a une bonne influence sur lui, c'est incontestable. il sourit plus facilement en sa présence et son corps se détend un peu, ses épaules moins rigides, sa mâchoire qui se desserre. forcé de la présenter à son père au bout d'un moment, il tâche de limiter au maximum leurs interactions. il ne veut pas mélanger ces deux sphères de sa vie. il ne veut pas exposer vee à son paternel et à la personne que rickard lui-même deviens quand il se retrouve face à son géniteur. s'il se confie à vee, lui entrouvre des portes, il reste silencieux sur certains sujets, dont tout ce qui entoure sa famille et elle ne le pousse pas. ils avancent à leur rythme, c'est bien comme ça.
- ( 08 )2016. vee tombe enceinte. poids qui s'abat dans le ventre de rickard quand elle le lui annonce. panique qui monte, aveux qui peine à sortir. il ne veut pas d'enfant. pas en cet instant, pas davantage dans le futur. il arrive pas à s'imaginer devenir père, veiller sur un petit être humain. absurde. à peine s'il arrive à s'occuper de lui-même. sa gorge s'assèche, il peine à trouver la réaction appropriée. il s'entend dire à vee que ça va aller en l'attirant dans ses bras, qu'ils vont s'en sortir. doute lisible dans sa voix. il en parle à son père qui ne l'insulte pas. il n'est pas hypocrite à ce point. mettre une fille en cloque par accident, il connaît. il encourage son fils à prendre ses responsabilités. ne te comportes pas comme une petite merde. insulte qui jaillit par habitude. ça glisse toujours pas sur rickard. les insultes font toujours mal, mais il se regarde acquiescer comme de très loin. il ne peut pas abandonner vee. il tâche de la soutenir alors que sa famille à elle tente de la pousser à avorter. il la soutiens dans son choix de le garder le bébé même s'il n'est pas convaincu que ce soit la chose à faire pour lui. mauvais pressentiment qui l'habite mais qu'il repousse tant bien que mal.
- ( 09 )il déménage avec vee à los angeles. alors que le ventre de sa petite amie s'arrondit, ses angoisses s'accumulent et s'amplifient. lui qui n'a jamais été du genre à dormir d'un sommeil profond passe de nombreuses nuits dans l'incapacité de dormir tout court. maintes fois il se glisse hors des draps une fois vee endormie et passe des heures et des heures éveillés, arrosant ses nuits de verres de whisky descendus dans l'obscurité.
- ( 10 ) les disputes s'accumulent dans le couple alors que la naissance approche. s'il espérait que les mois précédant l'arrivée du bébé réussiraient à le préparer, rickard ne se sent pas du moins prêt à accueillir son fils. anxieux, sur les nerfs, il commence à se sentir prisonnier et les doutes s'entassent. il se persuade de son incapacité à être le soutien, le partenaire, dont vee a besoin et pense encore moins être assez stable pour pouvoir devenir le papa du petit bout qui pointera bientôt son nez. environ deux mois avant l'arrivée du bébé et au coeur d'une nouvelle nuit passée à pourchasser le sommeil en vain, il quitte le lit puis le domicile, rejoint un bar à proximité dans lequel il a ses habitudes. il y trouve un nouveau visage, une femme à l'air tout aussi hanté que lui cette nuit-là. ça va vite. boissons qui enflamment la gorge, discussion de peu de mots et puis déchéance dans les toilettes. il met sa cervelle en pause, deviens le connard qu'on a tant de fois de fois dépeint de lui. oubliée la femme qui dors à quelques murs de là et le bébé qu'elle porte en elle, leur bébé. il baise avec ardeur. et c'est déjà assez grave comme ça. impardonnable, même si c'était qu'un coup d'une soir, qu'une seule fois. une errance, un moment de vide, de faiblesse. mais à cette nuit s'en ajoute une autre, puis une autre. culpabilité qui pèse, poids redoublé sur le ventre, mais pas la force de s'arrêter de cesser de chuter. salaud. monstre.
- ( 11 ) ce qui devait arriver arrive. quelques semaines après le début de cette funeste tromperie, vee découvre le pot aux roses. peut-être qu'il espérait que ce soit le cas. tout ruiner, tout saccager. se convaincre qu'il est bon à rien, que de toute façon c'était déjà foutu. voix de son père qui se superpose à celle de vee alors que leur couple éclate, que leur histoire prends fin. et le bébé qui viens au monde dans ce chaos. un petit garçon. adrian. vee obtiens la garde. il se bat pas vraiment pour. il sait qu'il l'a pas mérité, qu'il mérite pas son fils, il a l'occasion de le prendre dans ses bras malgré tout. il paraît d'autant plus minuscule contre lui, tellement fragile. ça le brise de l'intérieur mais il s'écarte.
- ( 12 ) vee ne le chasse pas de la vie de leur fils. elle a bien conscience qu'elle pense plus à l'équilibre du petit qu'à lui, mais il s'en fiche. c'est de bonne guerre de toute façon. elle ne lui doit rien, il prend ce qu'elle lui donne. quoiqu'il en soit ça se passe mal. il est maladroit avec le petit rickard et vee vrille. conflits qui s'amoncellent, frustration née de la critique, sentiment renouvelé qu'il est pas foutu de faire quoi que ce soit de bien. agacement, turbulences. tout va de travers. il est en colère contre lui seul, rickard, mais parfois les mots fusent, meurtrier. bouche qui opère avant sa tête. soucis, problèmes. il essaie pourtant, mais ça suffit pas. bon à rien. les années passent, rickard continue les visites tout en poursuivant sa vie. une vie qui va un peu nulle part. son père qui le fait chier pour qu'il fasse quelque chose, qu'il construise son avenir. rickard, il a aucune de ce qu'il veut, de ce qu'il est capable de faire. ça aide pas de se faire constamment rabaisser par l'homme sensé le tirer vers le haut au contraire. pour que son père lui foute la paix, il consent à prendre des cours de commerce international de faq. il peut pas prétendre à une grande université, pas avec ses notes et tout le fric que peut déverser son père n'y fera rien. de toute façon ça ne l'intéresse pas, il se fait royalement chier, à trop de choses en tête. sa moyenne se casse la gueule, il passe le plus gros temps de ses cours à dessiner quand il n'a pas la tête trop pleine de pensées pour ça.
- ( 13 ) septembre 2022. vee quitte los angeles, déménage à boston avec adrian. il a pas grand chose à y redire et il est trop fatigué pour chercher la merde, pour essayer de la dissuader. il acquiesce, dit qu'il viendra voir le petit. départ qui le plombe. même s'il voyait pas son fils tous les jours, ça le réconfortait de le savoir dans la même ville que lui et il a même plus ça maintenant. il se console avec la boisson et l'oubli qu'elle délivre, avec des plans culs aussi. l'impression de pas grandir alors que les années s'accumulent, d'aller toujours plus bas. il a besoin d'un but, d'une trajectoire. une trajectoire qui n'appartiens qu'à lui, qui n'a pas été préalablement tracée par quelqu'un d'autre. plus facile à dire qu'à faire. il décide de lâcher ses études peu après le déménagement de vee. son père l'insulte copieusement, lui reproche d'avoir aucune ambition alors qu'il a tout pour réussir, toutes les ressources du monde. il encaisse, trouve rapidement un job dans un magasin qui vend des bandes dessinées. son père trouve ça stupide, mais rickard lui s'y sent mieux que dans un amphithéâtre.
- ( 13 ) son père n'a pas tissé de mystère autour de sa mère. rickard était encore par bien des aspects un gamin quand son père lui a dressé un portrait rapide de la situation, lui expliquant que sa mère était plus jeune, qu'elle n'avait pas été prête à endosser le rôle d'une mère et que c'est comme ça qu'ils se sont retrouvés que tous les deux. sujet qui reviens parfois, ton durcit du père qui use de cette histoire pour prouver à son fils combien il devrait lui être reconnaissant. qu'il était le seul à vouloir de lui, qu'il lui doit tout. le nom de sa mère obtenu de la bouche de son père dans l'adolescence, recherches rapides effectuées mais c'est que fin 2022 que rickard a décidé d'aller la voir. trajet effectué jusqu'à elle, jusqu'à new york. il se plante sur le palier d'un hôtel particuliers qui dépareille en rien de ceux qui l'entourent sur la cinquième avenue. vingt-neuf ans et il s'apprête à rencontrer sa mère pour la première fois. il sait pas quoi à s'attendre. mains moites serrées en deux poings, ligne tranchante de sa mâchoire, dents serrées. à deux doigts de fuir, il finit par presser le bouton de la sonnette dans un élan de courage. il n'a pas le temps de faire machine arrière. la porte s'ouvre sur une femme qui se dirige lentement vers la cinquantaine, une femme élégante et bien apprêtée qui se fige devant lui, son regard bleu en tout point identique au sien scannant son visage et l'identifiant dans la seconde. rickard n'a aucune idée de ce à quoi elle s'attendait. il n'avait pas envie qu'elle cède à l'émotion. il est pas habitué à tout ça, en aurait éprouvé de la gêne. malgré tout il attendait quelque chose. une émotion, même retenue, peut-être de la culpabilité. merde, elle l'a quand même abandonné. il viens pas quémander des excuses. il viens... il sait pas pourquoi il viens précisément. pour la connaître sans doute. pouvoir mettre un visage sur une absence, une silhouette fantomatique créée de toutes pièces dans sa tête. il ne se heurte finalement qu'à de la glace. panique qui s'invite dans le regard de sa mère avant d'être contenue, son visage redevenu masque de marbre. tu n'as rien à faire là. mots qui lui font l'effet d'une claque. elle l'incite à partir. elle n'a rien à voir avec lui. c'est ce qui a été convenu, il n'est pas sensé être là. il n'a pas eut son mot à dire sur le sujet, c'est ce qu'il lui dit, les inflexions tranchantes de retour dans la voix. s'il la blesse, elle n'en laisse rien voir, passe une main manucurée dans ses cheveux blonds cendrés parfaitement coiffés. du bruit qui raisonne derrière elle. il a le temps d'entrevoir le visage d'une gamine avant d'être congédié. rencontre décevante, rien à trouver de ce côté là.
- ( 14 ) 2023. ça va pas tout à fait bien, toujours est-il que ça va mieux. distance qu'il cherche à imposer entre lui et son père, pas toujours avec succès, mais au moins il essaie. stabilité dans son boulot mais frustration persistante de savoir son fils loin de lui. envie de démarrer un nouveau morceau de sa vie, un nouveau chapitre. désire aussi, d'une certaine façon, de foutre les pieds dans une nouvelle ville, ou sa réputation ne le suivra pas, où il incarnera l'étranger, le nouveau, avec les avantages que ça importe. il se met à chercher un appart sur boston, informe vee en amont. peine à jauger si la nouvelle de son futur emménagement le contrarie, tout du moins veut-il croire que ça rendra au moins heureux son fils. détails finalisés en novembre et emménagement dans la foulée. il quitte los angeles sans un regard en arrière.
- nouveau quotidien à boston. appart dans le centre, visites à son fils. rapports cordiaux avec vee. c'est pas toujours simple mais ils tentent de faire au mieux. il se mord parfois la langue, parfois c'est loupé, mots qu'il regrette juste après les avoir prononcés.
- facts// grand consommateur de whisky et de scotch. de là à parler d'un problème de modération... ouais, y a de ça. - fumeur invétéré. - insomniaque. - accro à la junkfood. - sportif, pour contrebalancer une alimentation pas toujours équilibrée. - amateur de lecture et insupportable puriste en la matière qui démonte méthodiquement l'énorme majorité des adaptions télévisuelles ou cinématographiques des oeuvres qu'il apprécie. - slytherin. - depuis son adolescence, son père l'a menacé une quinzaine de fois de lui couper les vivres sans jamais passer à l'acte. preuve d'amour poisseuse, doublée d'un désir paternel de garder le contrôle, de conserver un levier, d'avoir l'ascendance. -
- Code:
<pris><b>AVATAR</b> <span>@"PSEUDO"</span></pris>
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