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battle symphony
I hear my battle symphony
All the world in front of me
If my armor breaks
I'll fuse it back together
Battle symphony
Please just don't give up on me
And my eyes are wide awake
All the world in front of me
If my armor breaks
I'll fuse it back together
Battle symphony
Please just don't give up on me
And my eyes are wide awake
Un bon repas et une grande boisson sucrée sont tout ce qui a toujours aidé Charlie à se sentir un peu moins épuisée, vidée après une crise d’angoisse. Elle n’arrive pas à se rappeler comment elle l’a découvert, sûrement après une crise causée par ses parents lorsqu’elle était gamine, et qu’elle avait dû se rendre dans le placard pour y voler une juice box et un paquet de gâteau. Alors il ne faut pas plus de quelques secondes à Charlie pour préparer des œufs brouillés pour Lewis et pour elle. Elle n’a non plus mangé depuis la veille parce qu’elle était inquiète pour le brun et que son cerveau a été en mode overthinking depuis plus de vingt-quatre heures. Elle avait même pensé que Lewis en avait tout simplement assez d’elle et c’était décidé à la virer de sa vie. Mais ce qu’elle a trouvé ce matin en débarquant chez lui n’est pas mieux. Elle se doutait des séquelles de l’armée, elle les a vu à petite dose, discrètement, comme un regard, un sursaut, mais elle ne les a jamais vu aussi fortes qu’aujourd’hui. Elle s’installe donc face à lui pour manger et quand il lui fait remarquer que ses œufs manquent d’épice et de saveur, elle ne peut s’empêcher de sourire, un sourire sincère et chaud. Et elle ressent quelque chose, quelque chose qu’elle ne sait pas expliquer quand elle le voit sourire doucement. “Okay, j’avoue que je l’ai mérité celle là.” Dit-elle en levant les mains pour montrer qu’elle le laissait gagner et laissant échapper un petit rire. “Des oeufs aux petit déj c’est ce que je préfère. Ou alors un toast beurre de cacahuètes et confiture.” Charlie lui avoue en finissant son assiette avant qu’ils ne discutent rapidement le programme de la journée. Quand Lewis ne la met pas dehors, elle se sent un peu soulagée, parce qu’elle ne veut pas partir et elle ne veut surtout pas passer la journée à s’inquiéter pour lui.
Ce qui arrive ensuite, Charlie ne s’y attend pas. Elle se retrouve coincée contre le torse de Lewis et l’évier, son corps chaud pressé contre le sien et son souffle se coupe dans sa poitrine. Pour Charlie le contact humain n’a jamais vraiment été une expérience positive. Pendant plus de seize ans d’années de vie, un simple contact rimé toujours avec douleur. Une fessée pour une raison inconnue, une main qui se referme trop fort sur son bras, une gifle qui laisse une trace sur sa joue, une main qui se renferme sur sa mâchoire un peu trop brutalement. Elle n’a pas connu beaucoup de tendresse en grandissant et plus tard elle a appris à faire assez confiance à certaines personnes pour changer un peu cela. Pourtant avec Lewis… Avec Lewis, il n’y a jamais vraiment eu de contact avant. Mais maintenant que cela se produit elle en a besoin, elle a envie de sentir sa main dans la sienne, sa peau contre sa peau. Elle a envie de sentir sa chaleur contre elle. Si une partie de sa tête lui dit de fuir aussitôt lorsque son torse se retrouve aussi proche, l’autre partie d’elle à envie de se fondre dans son étreinte. Il est si… Parfait. Malgré tout ce qu’il a vécu, il est sensible, calme et surtout, il est présent pour elle alors qu’il aurait pu, et sûrement dû, s’enfuir. C’est un choc, une électrocution et son cœur bat tellement vite qu’elle se demande si quelque chose ne va pas chez elle. Elle relève la main, prête à la poser sur Lewis, avant de se raviser et de reculer d’un pas. Elle balbutie comme une gamine de douze ans et s’éloigne de lui.
Charlie trouve la première excuse pour s’éloigner de Lewis et elle l’entend alors parler d’un film Marvel. Elle secoue la tête et tente une remarque, quelque chose pour la ramener à la réalité, celle ou Lewis est mille fois trop bien pour elle. Pas qu’elle pense à ce genre de choses… Pas vrai ? “Quoi tu veux pas regarder sexy Captain America torse nu ?” Demande-t-elle avant d’aller dans le salon. Elle s’installe dans le canapé et choisi le film le moins violent possible. Il n’a pas besoin de films de guerre ou d’explosions, pas après la nuit qu’il vient de passer. Elle lance ‘Pretty Woman’, un film qu’elle a toujours aimé malgré le fait qu’elle ne croit pas vraiment en l’amour, ou du moins, c’est ce qu’elle fait croire à tout le monde. Lewis vient se poser dans le canapé à côté d’elle et inconsciemment, elle se rapprochant, venant doucement appuyer son épaule contre la sienne. Il l’apaise, ce simple contact lui donne ce sentiment de bien-être, de confort et elle n’a jamais ressentit cela auparavant. Elle a besoin de le savoir contre elle. Il ne faut pas longtemps avant qu’il ne commence à piquer du nez et sans le réveiller, elle attrape la couverture la plus proche et vient doucement la mettre sur eux, avant d’observer ses traits. Il a l’air plus calme et apaisé qu’une petite heure plus tôt, et avant qu’elle ne puisse s’arrêter, sa main vient doucement effleurer sa barbe. “Qu’est-ce qui m’arrive…”, se demande-t-elle avant de reporter son attention vers le film, descendant un peu dans le canapé.
Ce qui arrive ensuite, Charlie ne s’y attend pas. Elle se retrouve coincée contre le torse de Lewis et l’évier, son corps chaud pressé contre le sien et son souffle se coupe dans sa poitrine. Pour Charlie le contact humain n’a jamais vraiment été une expérience positive. Pendant plus de seize ans d’années de vie, un simple contact rimé toujours avec douleur. Une fessée pour une raison inconnue, une main qui se referme trop fort sur son bras, une gifle qui laisse une trace sur sa joue, une main qui se renferme sur sa mâchoire un peu trop brutalement. Elle n’a pas connu beaucoup de tendresse en grandissant et plus tard elle a appris à faire assez confiance à certaines personnes pour changer un peu cela. Pourtant avec Lewis… Avec Lewis, il n’y a jamais vraiment eu de contact avant. Mais maintenant que cela se produit elle en a besoin, elle a envie de sentir sa main dans la sienne, sa peau contre sa peau. Elle a envie de sentir sa chaleur contre elle. Si une partie de sa tête lui dit de fuir aussitôt lorsque son torse se retrouve aussi proche, l’autre partie d’elle à envie de se fondre dans son étreinte. Il est si… Parfait. Malgré tout ce qu’il a vécu, il est sensible, calme et surtout, il est présent pour elle alors qu’il aurait pu, et sûrement dû, s’enfuir. C’est un choc, une électrocution et son cœur bat tellement vite qu’elle se demande si quelque chose ne va pas chez elle. Elle relève la main, prête à la poser sur Lewis, avant de se raviser et de reculer d’un pas. Elle balbutie comme une gamine de douze ans et s’éloigne de lui.
Charlie trouve la première excuse pour s’éloigner de Lewis et elle l’entend alors parler d’un film Marvel. Elle secoue la tête et tente une remarque, quelque chose pour la ramener à la réalité, celle ou Lewis est mille fois trop bien pour elle. Pas qu’elle pense à ce genre de choses… Pas vrai ? “Quoi tu veux pas regarder sexy Captain America torse nu ?” Demande-t-elle avant d’aller dans le salon. Elle s’installe dans le canapé et choisi le film le moins violent possible. Il n’a pas besoin de films de guerre ou d’explosions, pas après la nuit qu’il vient de passer. Elle lance ‘Pretty Woman’, un film qu’elle a toujours aimé malgré le fait qu’elle ne croit pas vraiment en l’amour, ou du moins, c’est ce qu’elle fait croire à tout le monde. Lewis vient se poser dans le canapé à côté d’elle et inconsciemment, elle se rapprochant, venant doucement appuyer son épaule contre la sienne. Il l’apaise, ce simple contact lui donne ce sentiment de bien-être, de confort et elle n’a jamais ressentit cela auparavant. Elle a besoin de le savoir contre elle. Il ne faut pas longtemps avant qu’il ne commence à piquer du nez et sans le réveiller, elle attrape la couverture la plus proche et vient doucement la mettre sur eux, avant d’observer ses traits. Il a l’air plus calme et apaisé qu’une petite heure plus tôt, et avant qu’elle ne puisse s’arrêter, sa main vient doucement effleurer sa barbe. “Qu’est-ce qui m’arrive…”, se demande-t-elle avant de reporter son attention vers le film, descendant un peu dans le canapé.
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