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Les originesSiciliennes, anglaises, pakistanaises (Penjabi), irlandaises et galloises.
feat. ZAYN MALIK
18 juillet 1998 à Palerme (Sicile)
Sicilienne
Célibataire & hétéro
3e année de Criminologie
Dans la moyenne
Le caractère
Adroit • ambitieux • rancunier • méfiant • poker face • bout-en-train • fêtard • chieur • courageux • désinvolte • effronté • lunatique • entêté • parfois calculateur • excentrique • fantaisiste • gourmand • futé • débrouillard • meneur
Les anecdotes
- ( 01 ) Tout âme sur cette belle planète adorerait être né d'un amour indescriptible, profond, total. Foutaises. Je suis né dans l'indifférence la plus totale d'une mère ayant davantage de goût pour la punition meurtrière de personnes plus recommandables que pour essuyer mes larmes, bercer mes rêves et couvrir d'amour ce petit être que j'étais. Un saut en pleine vérité insupportable dès mon plus jeune âge, voilà ce que la vie avait prévu pour moi.
- ( 02 ) Un père ? Je ne connais pas bien le sens de ce mot, n'ayant jamais eu la chance de connaître le mien. Ma mère ne m'en a d'ailleurs jamais parlé, se répandant de silences bien sentis dès que j'avais le malheur de poser la question. La seule figure un tant soit peu paternelle ayant veillé sur moi, c'est Peter. Flic américain dont la personnalité excentrique a bercé mon enfance. Il n'était jamais que de passage en Sicile, île natale que je porte jusque dans les moindres artères de mon cœur. Si ce dernier n'a jamais été avare sur les anecdotes entourant son métier, je ne sais pas encore, à ce jour, dans quel corps de la police des États-Unis il officie. Tout ce qui m'importe et m'importait, c'est d'avoir un peu de valeur à ses yeux.
- ( 03 ) Gamin instable, colérique et incontrôlable, j'ai eu des débuts scolaires un brin chaotique. Je voulais que l'on me remarque, que personne ne soit totalement insensible à ma présence, que ce soit dans le bon comme dans le sens du terme. L'indifférence de ma mère m'a semble-t-il marqué au fer rouge, car même avec des punitions s'accumulant et devenant plus longues que mes deux bras mis bout à bout, pas de gifle. Pas de remontrance. Rien. Un haussement d'épaules, à la rigueur. A ce moment-là, et alors que je n'étais encore qu'un petit garçon, j'aurais pu laisser mes propres démons m'emporter et faire de moi quelqu'un d'autre.
- ( 04 ) Pas de gifle, ai-je dit ? Une seule. Mais pas de ma mère, non. Peter suivait mon parcours de très près, tel un ange gardien, tant et si bien qu'au début de mon adolescence, pendant les vacances scolaires, ce dernier m'a pris entre quatre yeux et non seulement il m'a soufflé dans les bronches à m'en laisser sans aucun souffle, mais son et ceci pour ne jamais l'oublier précédant la baffe de ma vie a eu l'effet escompté. Plus d'écart de conduite, plus de sortie de route. Je n'ai pas compris tout de suite pourquoi cet homme, n'ayant au bout du compte aucun lien de sang ni la moindre obligation à mon égard, tenait tant à me voir devenir quelqu'un d'autre. Ne surtout pas laisser la noirceur prête à me happer au plus petit faux pas m'entourer de ses bras vengeurs.
- ( 05 )Quatorze ans. Je crois que je me souviendrais à jamais de mon anniversaire de cette année-là. Si ma mère avait fait l'effort de remettre sur son visage la façade de mère qu'elle tâchait de faire gober au plus petit abruti du coin, je ne m'attendais pas à son arrestation. Bougies allumées, quelques cadeaux autour de la table, mais la suite ne coule pas de source : porte d'entrée défoncée, sommations et la silhouette de ma mère plaquée au sol. Les cris, la violence... et moi, toujours assis sur ma pauvre chaise dans l'espoir que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et rien d'autre. Je ne l'ai revue que bien des années après, à son procès pour multiples meurtres, où j'avais été cité comme témoin.
- ( 06 ) Premier jour du reste de ma vie. Le procès avait ému le monde entier, alors que je ne rêvais qu'à une chose : oublier. Devenir quelqu'un d'autre. Faire comme si rien de tout ceci n'était vrai. D'abord placé en foyer pour mineur, Peter avait manifestement bien négocié mon placement en programme de protection des témoins, suite à un harcèlement et à des menaces de mort répétées et de plus en plus pressantes. Un beau jour, à deux heures du matin, j'ai dit définitivement adieu à cette vie, à mon identité, pour devenir une personne sans bagage, sans passé, et quelque part sans futur véritable.
- ( 07 ) Ma nouvelle vie me conduisit à devenir quelqu'un d'autre. A côtoyer un lycée différent, dans un pays différent. Mon arrivée à Boston ne se fit pas sans heurt, et Peter veillait sur moi sans discontinuer, sans pouvoir être le flic chargé de ma protection du fait de son implication émotionnelle vis-à-vis de moi. Cela ne m'empêchait pas de le voir de façon régulière, et d'obtenir son soutien sur chaque période compliquée de mon existence.
- ( 08 ) Harvard, un rêve. Jusqu'à lors je ne pensais même pas faire des études supérieures, ni vraiment devenir quelqu'un. Peut-être que l'ancien moi hurlait de ne pas devenir une raclure de bidet qui serait effacé de la surface de cette belle planète d'un revers de main une fois redevenu poussière. Au bout du compte, le passé de ma mère ainsi que l'admiration sans faille que je vouais à Peter eurent raison de mes réticences. La Criminologie, l'analyse et le comportement de tout ce qui constitue crime... voilà ma vocation. Mon feu sacré. Mon aller sans retour pour une vie teintée de nuages, mais évitant les tempêtes les plus cruelles.
- ( 09 ) Tout d'abord peu habitué à une vie normale, je ne me liais pas franchement aux autres, et pas davantage à ma famille d'accueil dont le fils unique - Graham - était encore plus renfrogné et secret que moi. Il a suffit d'une soirée pour que nos deux destins soient liés à jamais. Alors que je rentrais à pieds jusqu'à ce que j'appelais mon antre, j'ai sauvé Graham de deux petites frappes l'ayant pris pour cible au détour d'une rue. Je n'ai su que bien plus tard qu'il s'agissait d'un conflit entre camés, ne retenant qu'une chose : à partir de cette nuit-là, nous sommes devenus des frères.
- ( 10 ) La routine, délicieuse et linéaire, m'avait presque fait oublier tout ce qui avait attrait à la mort, la violence, le sang. Jusqu'à ce jour. Abattu d'une balle en pleine tête par un motard vêtu de noir, devant la maison où nous habitions avec ses parents. Graham est mort sous mes yeux, ce frère que j'adorais, avec qui j'avais appris le véritable sens du mot "famille". A partir de là... ce ne fut plus que moi contre le reste du monde, alors que Peter me regardait sombrer, impuissant, dans une descente aux enfers digne de Dante.
- Code:
<pris><b>ZAYN MALIK</b> <span>@"Kay Talisker"</span></pris>
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