Ravivons une dernière fois nos souvenirs (a). - Avec Jacob.

Pour résumé la situation, enfin... expliquer pourquoi j'avais des vêtements assez « spéciaux » sur mon lit, c'était que j'étais d'humeur plutôt blagueuse. Si si, ça m'arrivait de ne pas passer mes soirées dans le lit de quelqu'un, mais de jouer au petit diable, et ce soir, j'avais quelque chose de spécial à faire avec ces « vêtements » pour une personne qui était tout aussi spéciale pour moi. Certes, on était un mercredi soir, mais ce n'était pas grave, je n'allais pas faire la fête... enfin si, j'avais préparé une bonne bouteille de champagne quand même pour fêter la fin de sa semaine d'esclavage, mon portable pour prouver que je n'avais plus la photo, et un grand imperméable, c'est tout. Je n'avais besoins que de ça pour lui rendre visite, mais tout d'abord, j'enfilais la tenue spéciale, celle qui lui ferait certainement plaisir... ou plutôt … rire ? En effet, c'était vraiment le plus simple appareil. Je portais des vêtements en cuir noir, qui recouvrait à peine mes bras & ma poitrine et un petit boxer de la même matière. Et lorsque je me regardais dans le miroir, je me trouvais vraiment sexy dans cette tenue, bien que mon but n'était pas d'aiguiser les bas instincts de Jacob, mais de lui faire une petite touche d'humour, pour lui rappeler la scène dans laquelle on s'était rencontré tous les deux, et rien que d'y penser, je rigolais toute seule, j'en étais presque ridicule. Je revêtis alors mon imperméable pour me protéger du froid. Je pris ma bouteille et mon portable, et je sors de ma chambre. Sur le chemin qui menait jusqu'à la Winthrop House, je repensais à mon petit délire. Je venais juste voir Jacob pour la simple raison que j'allais lui prouver que j'allais effacer la photo de lui dans une situation... aussi particulière qu'était ma tenue. Le pauvre, il avait été dans la chambre d'une sado-maso, quelle idée! Sur ce point là, j'étais fière de moi, et me rendit plus pimpante, plus motivée à le voir. Lorsque j'entrais dans la maison des Winthrop, j'étais pas vraiment dans mon droit, mais je m'en foutais un peu, j'avais envie de m'amuser et on peut pas dire que ce soit les cours de musique ou de danse qui demandaient beaucoup de travail, donc, je ne pouvais rien regretter. Seulement, lorsque j'arrivais dans le couloir, une question vint à mon esprit : C'est laquelle la chambre de Jacob ? J'étais vraiment pas maligne sur le coup, et je me sentais pas fière, je pouvais me faire surprendre à tout instant. Sur la pointe des pieds, j'entrouvrais chaque porte, tout le monde dormait, on risquait pas d'entendre, enfin, ceux que j'ouvrais dormait, quand je passais, ou par chance, il y en avait un qui écoutait de la musique, j'étais plutôt tranquille. C'est alors que j'entrouvris... la bonne porte! Je vis Jacob, et avec un grand sourire, je tapotais à sa porte.

▬ . C'est ce soir la petite fête! dis-je soudainement, d'une voix claire.

Une dure journée venait de se terminer, à l’image de ma semaine, les cours et le gym m’avaient exténuer, je n’aspirais maintenant qu’à mon lit chaud et douillet. Je sortais à peine de la douche, je n’avais que pour vêtement ma serviette, que je laissai tomber pour enfiler des sous-vêtements et j’entrai dans mon lit. J’étais assis, bien au chaud sous les couvertures, mon portable sur les genoux et mon téléphone à coté de moi. Je naviguais sur le net lorsque j’ai entendu du bruit dans le couloir. Je fermai mon portable et regardai ma porte, les sourcils plissé d’interrogation. Du bruit à cette heure, la seule explication possible était que l’un d’entre nous allait être chanceux cette nuit. Mon co-chambreur dormais à poing fermer, il était donc peut probable que ce soit pour lui, j’allais donc pouvoir bien dormir cette nuit, surtout que je n’avais vraiment pas envi de passer la nuit à me balader sur le campus. Non, à vrai dire, je ne savais même pas ce dont j’avais envi, ces derniers temps avait été pour moi troublant, surtout que la St-Valentin c’était charger de me rappeler combien j’avais fait le con avec Blake… C’était bien ces soirées endiablé, la fusion de corps chaud et surtout inconnu, ces folles nuits, mais les matins me manquait, ceux durant lesquels je n’étais rien de plus qu’une moitié, une moitié d’un tout chaleureux, d’un tout unique. Je repensais à ces moments quand ma porte s’entrouvrit, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’aperçu Chuck dans l’embrasure. Cette semaine, elle avait été ma libératrice, ma tortionnaire, mon amie, mon ennemie, en somme elle avait été le centre de mon petit univers. Elle m’avait sorti des griffes d’une étrange adepte de sado-maso, mais avant elle avait pris une photo pour me faire chanter, j’avais dû être son esclave durant toute la semaine. J’étais certes un esclave, mais pas à plaindre, elle était assez gentille et en plus elle n’était pas pénible à regarder. Elle était là, souriante, habillé d’un imperméable, allez savoir pourquoi j’avais un drôle de pressentiment quant à la suite. Quoiqu’il en soit, cette soirée allait être privé, pas question que Jason se réveille en plein milieu, peu importe ce qui allais se passer. Je fis donc signe à Chuck d’entrer et je pris une espadrille qui trainait sur le coté de mot lit afin de le lancer en direction de M. Smellife. Pendant qu’il essayait de comprendre ce qui lui arrivait, je me levai, pris ses vêtements et les lançai dans le couloir. Une fois celui-ci parti je refermai la porte et répondit au coucou de miss Davis.

Et suis-je invité ? J’avais demandé que pour détendre un peu l’atmosphère. Mais là faudrait que tu m’expliques un truc, je ne suis plus ton esclave, tu es d’accord, alors je deviens quoi ? Ajoutais-je avec un large sourire sans vraiment espérer une réponse sérieuse.

J’invitai la jeune fille à venir s’assoir sur mon lit, pendant que j’étais bien confortable sur ma chaise de bureau.

Je te sers quelque chose ?

J’adorais quand elles embarquaient des mes délires ou mes blagues idiotes et c’est justement ce que Chuck faisait en confirmant ma présence à la petite fête dans ma chambre. Elle était sublime, même accoutré de cet horrible imperméable, il lui donnait même un petit air sexy, en laissant sous-entendre que sous celui-ci elle était complètement nue, ou du moins très peu habillée. Alors que je lui demandais si elle voulait quelque chose à boire elle vint s’assoir de coté sur mes genoux et m’embrassa. Au départ le contacte avec le tissus de l’imper me gêna un peu, mais le contacte avec ses lèvres douces, chaude et oh combien délicieuse me fit oublier la sensation d’inconfort que je vivais il y a de cela quelques secondes. Alors qu’elle se relevait subitement, passant son doigt sur ma mâchoire, je tentai de la suivre avec mes lèvres afin d’y quérir un second baisé, qui j’espérais allait être aussi délicieux que le premier, mais c’était peine perdu. Elle était à présent debout devant moi et d’un geste rapide, mais libérateur elle fit tomber l’imperméable. Je restai bouche bé devant sa, si sublime, mais si troublante, tenu, je ne pus que dessiner un sourire sur mon visage tant j’en fus surpris. Puis elle revint, à mon grand bonheur, à califourchon sur moi.

-Alors il faudrait qu’on fête ça. Ajoutais-je amusé avant de l’embrasser à nouveau

Elle réduisit l’écart entre notre deux corps, la chaleur qu’ils produisaient était apaisante, elle caressait mon torse, alors que d’une main je tenais la base de sa tête, la main positionné doucement sous son oreille et que je l’embrassais. J’étais attiré par elle, par son corps, par tout son être, à un point tel que sa tenue ne m’importait plus.

-Je crois que le champagne peu attendre. Dis-je tout en la soulevant pour la coucher sur mon lit.

J’étais par-dessus elle, en faisant bien attention de ne pas l’écraser sous mon poids, je l’embrassais encore passionnément, jouant en quelque sorte à chat avec nos langues qui, à notre instar, se caressaient elles aussi. Ma main droite était sur la cuisse droite de la belle blonde, alors que ses jambes étaient autour de ma taille. Puis je caressai ses cheveux de mon autre main en dirigeant ma bouche vers sa nuque.

Je serais prêt à endurer bien des semaines traité en esclave par Chuck si à chaque fois ça se terminait comme ça. Comme Hercule j’avais fait mes douze travaux, comme Jésus j’avais fait mon chemin de croix et comme Mohammed j’avais fait mon pèlerinage, comme eux j’avais accédé au paradis. Parce qu’une nuit avec elle était vraiment le paradis, sa ferme poitrine, ses fesses rebondit, qu’on aurait dites sculpter des mains même de Michelangelo tant elles étaient belles. Mon corps à demi-nu frissonnait sous ses caresses, je frémissais sous le contacte chaud de ses lèvres, je me sentais comme un diabétique devant une barre de chocolat, j’étais complètement gaga en ce moment-là. Elle conforta mon idée de mettre le champagne de coté, puis sous mes baisés et mes caresses elle appela mon nom, attisant le feu du désir en moi, puis afin de rajouter de l’huile, elle prit de ses douces mains mon visage. Nous n’avions pas réellement abandonné les rôles de la semaine dernière, encore une fois elle me dirigeait et j’obéissais, mais c’était de tout cœur cette fois. Tranquillement, mais surement elle assit sa position dominante, inversant les rôles, je me retrouvais assis avec elle à moitié par-dessus moi. J’avais les mains sur ses côtes, caressant d’admiration son corps dénudé lorsqu’elle décida de faire passer le jeu à un autre niveau en défaisant son soutif de cuir, laissant à libre vue sa poitrine, que je ne pus m’empêcher de caresser avec désir, puis elle se retourna prenant fermement mes mains afin de les déposer sur ses hanches. J’étais sur le point d’atteindre le paroxysme de l’excitation, puis se servant de mes mains elle descendit sa culotte me montrant ses fesses quasi divine. Je l’entourai de mes mains, l’une sur le coté et l’autre lui caressant le bas du ventre, rapprochant à nouveau nos deux corps pour lui embrasser la nuque, puis l’omoplate, ensuite le coté droit, afin de terminer au niveau de ses hanches alors que ma main était désormais rendu sur l’intérieur de sa cuisse. Je la couchai sur le lit avant d’aller chercher la bouteille de champagne, le moment pour le déguster était désormais idéal. Rapidement je défis la cage de métal retenant le liège qui je libérai rapidement. La douce fumé typique des vins à bulles s’échappa alors que je versais le liquide froid sur le ventre de Chuck à petit filet, faisant ainsi un chemin jusqu’à son bas ventre en partant de ses seins. De ma bouche et ma langue j’essuyai le nectar français en prenant soins de bien prendre mon temps, caressant son corps de mes mains chaudes et ferme au passage. Je terminai ma course en lui embrassant l’intérieur des cuisses, faisant exprès de tenir la jeune femme en haleine afin de faire durer le plaisir.