(flashback) why don't you listen to me? + alicia

Ce soir, je devais sortir avec Bentley, mon petit ami. Voilà quelques temps que nous ne sommes pas sortis ensemble tous les deux. A vrai dire il y avait une raison à tout cela, et j’y été un peu pour quelques chose, à mon arrivé au Etats Unis, j’ai commencé à fumer et pas seulement de la cigarette, un mauvaise habitude qui a pris le dessus, je me trouve certainement des excuses mais ce n’est pas du gout de mon compagnon il semblerai, et comme j’avais pas envie de vraiment faire d’efforts, notre relation était légèrement houleuse à ce sujet. Je m’étais tout de même apprêté avec une boule au ventre à savoir qu’elle réflexion il allait faire ce soir. Je soupire un coup et sort de ma chambre et l’attends devant la Quincy, je ne prends même pas la peine d’allumer une cigarette de toute façon, il serait bien capable de râler. Je vois alors sa voiture arriver, j’ai un nœud au ventre, je sens que cette soirée va mal se terminer. Je monte avec un petit sourire dans la voiture pour faire mine de rien, il ne semblait pas de cette avis. Après un doux baisé, il ne put s’empêcher de me rabaisser, je soupire, j’avais bien raison vive le début de soirée moi je vous le dis. « Commence pas avec ça Bent’ ça me fait pas rire. » J’avais été un peu sèche sur le coup, c’est vrai qu’il avait raison, mais de toute façon si ce n’est pas marie-jeanne ça sera l’alcool et ce n’est pas parce qu’il est là que je changerai quelques chose. Je n’avais aucune envie de changer et c’est certainement ce qui me tuera. J’étais prête à poser ma tête sur son épaule mais il continuait. « Et toi arrête de me soûler avec ça ok ? Maintenant roule. » Je me laisse tomber dans le fond du siège, il venait de m’agacer pour la soirée, j’aurai très bien pus partir, descendre au premier feu rouge, mais je tenais à lui, je ne voulais pas le perdre.

Dans la voiture je n’étais pas à l’aise, je sentais de la tension et je n’y mettais absolument pas du mien, mais pour une fois que on faisait une sortie en amoureux il fallait que je me ressaisisse. Je comprends bien que ça ne lui plaise pas, mais pour le moment marie-jeanne me faisait un peu oublier Katty et c’était le seul moyen que j’avais trouvé. Ca ne le faisait pas rire non plus. « Très bien alors on arrête d’en parler. » Je savais que j’étais méchante avec lui, surtout qu’il voulait m’aider, c’est peut-être simplement ça qui n’allait pas, je ne veux pas être aidé. Une fois sur place, Bentley gare la voiture, il descend avant moi, même pas il ne m’attendrait, je descends et claque violement la portière, pour le rattraper. J’aimais pas me disputer avec lui, et quand il me pris dans ses bras, je fus tout de suite calmé. Je le laisse plonger ses yeux dans les miens, mon cœur bas moins vite maintenant. Je lui fais un léger sourire, et me blotti dans ses bras. « C’est bon ». Je reste quelques instant dans ses bras, malgré tous ces conflit, j’aimais être avec lui et l’idée de ne plus le voir, m’attristais vraiment. Je ne voulais pas prendre d’engagement pour quoi que ce soit, ce soir, je pouvais très bien craquer et ça me retomberai sur le dos, donc pas d’engagement. « Tu viens, on y va. » J’avais pris une voix plus douce, je m’écarte de ses bras et lui dépose un baisé langoureux sur ses lèvres. Je le prends par la main et nous marchons tranquillement en direction de l’entré.  

Il s’excusait tout le temps même si s’était moi la fautive, et malheureusement ça m’encourageait dans mon entreprise. Une fois à l’intérieure, nous passions un bon moment, j’ai pris quelques verres, nous dansions, on passait un bon moment. A un moment je pris la direction de la terrasse pour fumer une cigarette, une simple cigarette, une fois finis je vais faire un tour aux toilettes histoire de me recoiffer et de me remettre un peu de maquillage rien de bien grave, bon je devais avoir l’air un peu fatigué à cause du manque de sommeil la veille au soir et là je tombe nez à nez avec Bentley. Il avait l’air furieux j’étais contente de le revoir. « Coucou mon coe… » Je n’avais même pas finis de parler, qu’il était déjà monté sur ses grands chevaux, j’avais une tête si horrible que ça ? Une tête qui pourrait faire penser que j’avais pris de la drogue ? Il m’avait pris le poignet pour pas que je bouge certainement, j’essaye de lâcher son emprise mais il serrait trop fort. « Arrête, tu me fais mal. » me plains-je en me débattant. « Et arrête de dire n’importe quoi j’ai rien pris, sauf une cigarette et autant de verre que toi. » Le ton montait, il avait donc si peu confiance en moi ? Et c’est justement ce genre de comportement de sa part, qui me donnait envie de consommer. Puis il fit demi-tour, et parti se poser au bar, je vous dis pas si on finit notre vie ensemble on est mal barré et les enfants alors, même pas envie d’imaginer. Il m’avait énervé sur le coup, et pour me calmer, je ressorti fumer une cigarette. Elle fut rapide cette pause clope, une fois de retour à l’intérieur, mon petit ami n’avait pas bougé de place, je le rejoins en espérant qu’il soit une peu plus calmé. Je m’approche de lui, il était perdu dans son verre, une fois dans son dos je l’enlace et pose ma tête sur son épaule. « Excuse-moi. » En toute logique je n’avais pas besoin de m’excuser vus que pour une fois je n’avais rien fait de mal, mais c’était pour toute les autres fois où j’aurai dus le faire.

Il ne me croyait pas, c’est bien ma veine, pour une fois que j’avais vraiment rien fais, je le regarde partir incrédule. Après ma cigarette je retourne vers m’excuser, il ne voulait, parfait je me retrouve, au bar lâchée par mon mec, je voulais tout envoyer valser, je sers les dents et m’assoie. Il y avait le verre de Ben, du whisky comme à son habitude, je prends son verre et regarde dans le fond comme si j’allais y trouver une réponse. Nan bien sûre, j’avale d’un trait le fond du verre et en redemande un, je n’accorde pas d’attention à mon petit ami il voulait que je le laisse seul très bien de toute façon je ne rentrerai pas avec lui ce soir, quitte à rentrer à pied. Je reste au bar un moment, je n’avais pas envie de danser, plus aucune envie de m’amuser, après trois verre au bar, je reprends la sortie pour me faire une pause, j’avais peut-être pas les idées claires, mais elles sont bien plus claires que certaine fois. Je me grille une cigarette, un gars super lourd commence à me casser les pieds je le repousse assez excédée. Puis je m’aperçois que depuis que je suis sortie j’ai les yeux rivé sur Bentley à travers un petit hublot, il est avec des copains à lui, j’arrive pas à détacher mes yeux de son visage, je me mord l’intérieure de la lèvre, je suis vraiment trop conne, mais trop de fierté en moi pour admettre quoique ce soit… Je baisse les yeux le temps d’écraser ma clope, je vais pour rentrer dans la boîte, il a une fille dans les bras, elle l’embrasse. Je sens la pression monter en moi, je ne suis pas jalouse, mais faut pas me prendre pour une conne non plus. « Eh connasse tu dégages il est à moi. » Tout le monde se retourne sur moi, je me fiche pas mal du regard des autres en général et ce n’est pas maintenant que ça va changer. Je prends le bras de la fille et la fait reculer de Ben, fatigué, énervé et alcoolisé, j’avais poussé trop fort la jeune femme si bien qu’elle tombe au milieu de la piste de danse. Je ne m’inquiète pas pour elle, elle à un beau cul, les mecs autours vont s’occuper d’elle très bien. Je regarde alors Bentley, je comprenais rien pourquoi il s’était laissé faire ? Je voulais dire des choses que je regretterai, mais j’en pensais pas moins, je fais demi-tour, donne un revers de main le long de mon nez et me met à renifler, je crois bien que c’est fini. 

Ce que je venais de voir venais de m’énerver au plus haut point, j’avais beau être bourrée faut pas me prendre pour un conne non plus. Les larmes aux yeux j’avais pris la direction de la sortie, j’avais plus rien à faire là-dedans. Si ce n’est tu foutres en l’air et même casser la gueule de la fille qui venait d’embrasser mon mec. J’étais dehors, je l’écoute sa imprimer les mots dans ma tête. « Je m’en fou Ben, je vous aie vus danser tu pouvais pas la jarreter avant ? Ca puait à cent kilomètre mais nan c’est elle qui m’a sauté dessus. » Je le regarde un peu dégouté, il avait pas couché avec elle mais ça change rien, il avait embrassé une autre fille et ça me resté en travers de la gorge. J’essuie les larmes sur mon visage et essaie de lâcher son emprise, il savait que je pourrai très bien lui mettre un claque et c’est pour ça qu’il me tenait et ne laissait pas de lestes. Il me demandait d’aller m’excuser c’est la meilleure ça. "Tu fous de ma gueule là? Je vais pas aller m'excuser au près d'une pétasse que je connais même pas que tu viens de laisser t'embrasser, c'est mal me connaitre là je crois. Et nan tu me rammenera pas, excuse ou pas excuse je veux plus rien avoir à faire avec toi." J'allais certainement très vite regretter mes mots, bon vite j'entends par là le lendemain matin.