Save your life
Et voilà mon dernier jour d'exam. J'en peux plus, j'ai le cerveau en boulli, mais franchement, ça ne me dérange pas les jours d'exam, c'est plus les jours de révision qui sont le plus chiant. Tout ça pour dire que je sors de mon exam un peu en avance, ayant répondu à toutes les questions, qui me semblaient assez facile. Une bonne chose c'est sûr ! Ça me ferait un peu chier de passer au rattrapage. En tout cas, je suis ni de bonne humeur ni de mauvaise humeur, mais faut pas me chercher. En me dirigeant vers la sortie pour rejoindre le parking - shopping oblige ! - je croise un mec penché sur une fille dans le couloir. Ça me donne presque la gerbe de voir tous ces couples, mais ne peut m'empêcher de les regarder avec un certain dédain. C'est vraiment plus pour moi ce genre de chose. Seulement, quelque chose ne va pas. C'est la blonde. Elle semble coincée. Et puis y'a un autre mec qui les regarde. Je le sens mal. Et je n'avais pas tord, parce qu'en les écoutant, j'ai bien remarqué qui la faisait chier. Mais au moment où il répéta son nom, ça a fait tilt dans ma tête. J'avais de la famille de ce nom, et en y regardant de plus près, ce visage m'était carrément familier. Bon dans tous les cas, cousine ou pas, j'allais pas la laisser dans la merde, c'est clair ! J'ai toujours eu cette solidarité féminine, et je l'aurais toujours. Je m'approche d'eux, alors qu'il est en train de la coller encore un peu plus, puis lui tapote l'épaule, bien que j'ai envie de le balancer de l'autre côté du couloir. Je le pourrais, mais je reste sage, tout simplement, parce que après ma propre agression, je reste tout de même assez tétaniser devant les hommes encore. Mais je ne fais rien paraître.
Hé mec ! Tu vois pas que t'embête ma copine là ?! Dis-je avec un faux air de femme racaille. En plus je suis habillée comme un sac aujourd'hui, c'est juste parfait pour prétendre au trône de la petite amie parfaite.
Laisse ma meuf tranquille, ou je te jure que tu vas avoir affaire à moi ! Il me regarde de son air de supérieur là, qui ne me fait aucunement peur et le soutient. Il finit par ciller le premier, me baragouine quelque chose dont je me fous royal, puis ils partent, comme si de rien n'était. Je m'approche alors de ma peut-être cousine et
Est-ce que ça va ? Ais-je dis en reprenant ma voix douce et naturelle.