Valentine's day - Perceval & Kristofer

Ayant suffisamment de points d’avance, le néerlandais ne s’embarrasse plus de furtivité désormais. Il ne lui reste que deux tirs à effectuer pour remporter la partie et il est désormais sûr de sa victoire au point de prendre des risques inconsidérés pour y parvenir. Enjambant les marches quatre à quatre, manquant même de s’étaler dans le noir, il parvient à l’étage de manière bruyante, ses chaussures résonnant furieusement sur le sol métallique. Il avance d’un pas assuré en sillonnant de son regard les lieux, cherchant à dénicher l’endroit où son partenaire dans tous les sens du terme s’est dissimulé lorsque ce dernier apparaît soudain, le saisissant par le côté et le surprenant intensément. “Que …” Il n’a pas le temps d’en dire davantage, pas le temps de réagir que ses lèvres s’emparent des siennes et comme à chaque fois, il en oublie ce qu’il voulait faire, se laissant emporté par ce baiser. Il est fou amoureux de celui qu’il peut désormais définir officiellement comme son petit ami. Cela faisait-il vraiment un an qu’ils étaient ensemble ? Il avait l’impression que leur première rencontre remontait à quelques jours à peine.

Un sourire éclate sur son visage alors qu’il a bien du mal à s’éloigner du beau blond, butinant ses lèvres, glissant sa langue entre ses dernières alors que son arme se glisse tout de même entre eux. Il tire une fois, le plastron de son petite ami s’illumine de milles couleurs alors qu’il le repousse doucement contre le mur de béton qui entoure leur terrain de jeu de ce soir. Un violent frisson le parcourt lorsque Percy réaffirme lui appartenir tout entier, à lui rien qu’à lui. Et la violence de la réciproque se fait sentir dans chaque fibre de son âme. Perceval Hoffmann lui appartient, à lui et à nul autre. Il n'aurait pas à le partager. Avec de la famille. Avec des amis. Avec qui que ce soit. Histoire de marquer le coup, ses lèvres glissent dans le cou de ce dernier, les marquant au passage d’un sombre suçon qui fera jaser ses collègues dans les jours qui suivent alors que de sa main libre, il glisse sur la bosse de son pantalon qui répond à sa propre excitation. “Rentrons à la maison.” Un deuxième tir et la victoire est assurée.