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Les grosses chaleurs sont de retours et là où les gens ont pour habitude de vraiment être heureux, je ne peux pas nier que j'en suis vraiment très loin. Je déteste le gros soleil, ces moments où il fait tellement chaud qu'on ne peut rien faite. Et ça me tape sur les nerfs quoi. Je ne supporte pas ça et j'aimerais que les gens le réalisent. En été, je prie pour qu'il se mette à pleuvoir, ou que je puisse emménager dans un frigo et c'est le genre de chose que les gens ne sont pas en mesure de comprendre, bien que cela soit réellement chiant. Du coup, je fonce dans toutes les zones plus ou moins fraîches et là, j'ai du me rabattre sur une crèmerie. Je ne sais même pas s'il s'agit de la bonne solution, mais on ne peut pas non plus dire que l'on ait une autre situation, quoi que l'on en dise. Du coup, je suis là, assis à une table alors que ça jacasse dans tous les coins. Oui, quand je ne suis pas de très bonne humeur, j'aime quand les gens ne viennent pas me taper sur les nerfs, j'aime être tranquille, j'aime quand on ne vient pas me casser les pieds, ou bien me prendre la tête, bien que les choses ne soient pas toujours aussi évidentes que l'on aimerait le faire. C'est évident. Au final, tout ça me saoule et muni de ma crème glacée, je tente de me barrer mais c'est là que ma route croise celle d'une nana. Le soucis ? On marche trop vite, et la porte nous a empêché de nous voir. Du coup, c'est la collision, et ma glace s'écrase sur son haut alors que la sienne s'écrase sur le mien. Le soucis ? C'est que lorsqu'il faut prendre ses responsabilités, je suis toujours le dernier. Du coup, je m'énerve et m'emporte. « T'es vraiment une imbécile c'est chaud. Regarder devant toi, c'est trop dur ? ». Ouais, je crois que je suis la définition parfaite du connard de base.
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