((vicente)) · ⊹ ⋆ . ˚ dead man running

Encore une fois Cez trouve un autre moyen de te prouver que c'est lui qui a le dessus dans ce semblant d'accord que t'as dû te résigner de force à accepter. Tu trouveras bien le moyen de t'en libérer. Pour le moment, tu obéis aux ordres du politicien et t'exécutes. Seulement cette tâche ne pourra pas s'accomplir seul. Il te faillait une aide supplémentaire. Du coup tu demandes à un de tes contacts d'engager quelqu'un de qualifié pour faire le boulot sans laisser de trace. Aussitôt rentrés, aussitôt vous devez être sortie. Du coup tu attends ton coup de main quelques rues non loin du lieu où vous devez accomplir votre mission. Joint perché sur les lèvres, cela t'aide à calmer tes nerfs. T'entends des pas s'approcher vers toi. T'as pas besoin de savoir que c'était ton complice, sachant que tu t'es vaguement décris ainsi que ton automobile. " C'est pas trop tôt, t'aimes te faire attendre ?" Tu te retournes pour lui faire face, mais en découvrant son identité, le choc te fait perdre ton joint de tes lèvres. " Monsieur Furlan ?"
@Vicente Furlan

Habituellement tu n'aimes pas répondre à des offres, tu préfères trouver les plans toi-même. Mais tu fais confiance à ce type alors tu te présentes au rendez-vous. Ce soir ta gamine est gardée par sa nounou, une lycéenne de dix-sept ans qui cherche à se faire un peu d'argent. Mais le cambriolage ne va pas durer longtemps, tu seras ressorti de la maison aussi vite que tu y seras rentré. L'but c'est de s'infiltrer pour qu'une autre personne dépose des sachets de drogue dans le logement, mais ça ça te regarde pas. L'truc que tu sais c'est qu'en voyant que des affaires précieuses ont été volées, la victime ira porter plainte et alors les flics découvriront la supercherie. Personne viendra te chercher après ça. Lentement tu t'approches de la jeune femme qui t'a demandé. ❝ Par contre je te déconseille de me parler sur ce ton ou je me casse. ❞ ta voix n'est pas aimable, tu plonges tes mains dans tes poches et fixes ton regard sur le visage de ton interlocutrice. Ton coeur loupe un maintenant, son visage tu pourrais le reconnaître entre mille. ❝ Lennox ? Ne me dis pas que ... c'est toi qui m'a fait appelé ? ❞ t'aurais presque envie de lui faire la leçon mais ta voix se brise. À quoi bon ? Tu vaux pas mieux. Tes yeux se baissent vers le sol et tu désigne le joint d'un signe de tête. ❝ Ramasse le, il ne faut laisser aucune preuve de notre passage. ❞

C'est une blague pas vraie ? Un pur hasard non ? Impossible. Monsieur Furlan ? Non, il n'y pas moyen. Si le choc ne t'avait pas rendue muette, tu rirais de démence en voyant ce visage que tu n'avais pas vu depuis des années. Tu n'arrives pas à trouver un résonnement cohérent pour sa présence ici. Non pas lui. En toutes les personnes de ton passé que tu aurais pu croiser dans ton chemin corrompu, Vicente Furlan était bien le dernier que t'aurais jamais imaginé être ton complice. " Je..ne..." Arrives-tu à peine à aligner deux mots ensemble. Ton joint qui tombe au sol, Vicente d'indique de ramasser ce dernier, aucune preuve qui ne pourrait vous identifier sur ces lieux devrait être laissé derrière vous. " Avant toutes choses ! Je peux savoir ce que vous faites là ?!" Demandes-tu en murmurant, ne voulant pas vous faire entendre et attirer des curieux. À l'heure actuelle, les rues était vides, le quartier tranquille, seulement vous deux présent. Ce qui est certain, que tu ne veuille le croire ou non, c'est bien Vicente qui a été engagé pour le job.
@Vicente Furlan

Tu mords péniblement dans ta lèvre inférieure et passe une main lasse dans tes cheveux. T'as des souvenirs qui ressurgissent, qui te donnent la nausée. La gamine t'as fais sa connaissance quand t'avais encore ta femme, que tout allait bien dans ta p'tite vie. Et visiblement elle a aussi mal tourné que toi et ça te brise de l'intérieur. Tu plonges ton regard dans l'sien pour essayer de comprendre ce qui a pu s'passer pour qu'elle se retrouve devant toi aujourd'hui. La vie, c'est tout. C'est comme ça, vous avez la poisse tous les deux. ❝ Je suis pas certain que le moment soit très opportun pour parler de ça. ❞ mais au fond de toi tu sais très bien qu'aucun moment ne le sera, tu cherches juste à retarder les explications. T'as peur d'lire de la déception dans son regard. ❝ C'est quoi le deal exactement ? ❞ tu désignes la maison d'un mouvement de tête, tu veux en savoir plus. Tu veux surtout changer de sujet.

Tu avais tant de questions qui se bousculent l'une après l'autre. Mais tu ne laisses aucune franchir la ligne de tes lèvres. Il avait cet air fermé que tu ne manques pas de remarquer, car elle était tout aussi similaire dont de celles que tu affiches en permanence. Il est certain, il avait aucunement envie de dévoiler quoi, ce soit et ce peut-être pour toujours. Vous avez un job à faire et ce n'est pas en restant avec un air choqué que vous allez parvenir à l'accomplir. Tu reprends figure et ne laisses rien d'autre transparaître comme émotion. Tu as assez de problèmes comme ça, tu n'avais pas besoin de plus. " Le deal est que je dois planter un joli petit cadeau chez monsieur le procureur, tandis que toi, tu fais diversion en volant ce qui te chante. Comme ça, quand il voit que certains de ses objets de valeurs ont disparue, il appelle la police, mais eux, en fouillant pour des preuves, il trouve quelque chose de mieux à la place" et de là un scandale éclatera et ternira la réputation du procureur. Rien de plus jouissant pour une certaine personne qui souhaite dégager tout obstacle dans son obtention de plus de pouvoir. " T'inquiètes pas pour les cameras, au moment où on rentre, elles seront désactivées."

@Vicente Furlan

Tu passes une main lasse dans tes cheveux, un soupir caresse tes lèvres. T'as peut-être été un peu brut avec elle, surpris de la voir apparaître devant toi, un fantôme de ton passé heureux. Surpris aussi de voir que t'es pas le seul dans la merde, que t'es pas le seul à avoir mal tourné. Alors tu prends sur toi et ta main vient se glisser en dessous de son menton pour l'obliger à regarder la tête et te regarder dans les yeux. ❝ On en parlera, je te le promets. Je répondrais à toutes tes questions et je crois que toi aussi tu me dois des explications. ❞ ça au moins tu peux le faire pour elle, l'ours. Te montrer présent, essayer de comprendre pourquoi elle en est là. Mais pour l'instant vous avez mieux à faire et tu hoches la tête à ses explications. ❝ Ok, ça devrait pas être très compliqué vu la baraque. ❞ tu imagines facilement ce que tu vas pouvoir subtiliser à l'intérieur. ❝ Tu bosses avec un gang ou quoi ? ❞ tu dis ça sur le ton de la rigolade mais fronce quand même les sourcils, dubitatif. Le plan a l'air bien rôdé et t'as l'impression que vous êtes pas que tous les deux dans le coup, y'a sûrement d'autres personnes qui agissent dans l'ombre.

Vous remettrez ces étranges retrouvailles à plus tard. Le plus longtemps vous rester ici, le plus suspect que vous êtes. Tu ne t'attendais pas de sa part à agripper ton menton et te promettre de répondre aux interrogations qui te rongent l'esprit. Jamais tu aurais cru qu'un homme comme lui tomberait aussi bas que toi, il était le dernier sur ta liste à se retrouver dans de telles magouilles. Tu en sauras seulement plus quand vous aurez accompli votre job. — Je ferais en sorte que tu tiens parole. À la seconde que vous aurez finie, il est mieux de tout avouer. — Pas nécessairement non. Disons qu'un certain "ami" a besoin d'un petit coup de pouce et souhaite se débarrasser de quelques obstacles. Tu ne dévoiles pas l'identité de cette personne. Non, parce que tu veux protéger Cez, bien au contraire, si tu pouvais te débarrasser de lui, tu l'aurais fait sans hésiter. Tu ne voulais simplement pas impliquer Vicente, plus qu'il est déjà, dans les plans sournois de Cez. Tu ne souhaitais pas qu'il ait un autre levier pour te forcer la main à dire oui à toutes ses demandes. — Allons-y, il ne faut pas trop traîner ici, sinon on attira les curieux. Vos alentours clairs, tu prends chemin avec lui vers la fameuse demeure.

@Vicente Furlan