JACE ► Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau.

Jace Հ Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau.

Tu venais de rentrer de ta journée d'hôpital qui fût complètement épuisante pour toi. De plus, tu avais appris que Jeno et Helena c'était terminé. Mais que c'était-il passé ? Ton meilleur ami devait être dans un état pitoyable et tu te devais d'être là à ses côtés. C'était le seul qui ne te jugeait a pars Batiste évidemment. Ce soir, tu avais besoin de lui parler, de l'avoir à tes côtés, de boire jusqu'à n'en plus finir et de t'endormir dans ses bras. Rentrant donc dans ta chambre de la mather house, tu allais te prendre une douche. Une fois ressortit de la salle de bain, la serviette autour de toi tu enfilais des sous-vêtements et le survêtement que Jeno t'avais prêter après avoir couché avec lui. Tu le relevais un peu au niveau des jambes et enfilais un débardeur ainsi qu'une veste histoire de ne pas avoir trop froid. Tu attachais ta longue chevelure brune en une queue de cheval et tu te démaquillais. Jeno était presque le seul garçon à pouvoir te voir au naturel mais ça vas-tu n'étais pas une fille dégueulasse non plus enfin tu le pensais c'était déjà pas mal. Mettant ton téléphone dans ta poche, tu pris une bouteille de vodka sur ton étagère ainsi que ta weed et tes clopes. Tu quittais ta chambre après avoir déposé un bisou sur le haut de la tête de Shagma le petit chien que Gwen avait adopté. Quittant alors ta chambre, puis ton couloir tu te pointais devant la chambre de Jeno et frappais à la porte. Lorsque le beau brun apparut à la porte, tu lui présentait la bouteille de vodka avec un petit sourire et un regard de petite fille. « Je peux venir ? »

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Une épave. Ouais, c'est cela une épave et la chambre n'en parlons même pas. Ton meilleur ami était une épave, au plus bas de lui-même. C'était bien la première fois que tu le voyais comme cela mais le pire c'était que c'était à cause de ce putain sentiment d'amour à la con. Il avait autant de chance que toi apparemment. Tu soupirais doucement en posant la bouteille sur la table de nuit près de son lit. « Je suppose que ta chambres est à l'effigie de ce qui se passe dans ta tête non ? » Tu le regardais là torse nu devant en train de fumer sa cigarette comme un vieux routier d'une cinquantaine d'années. Mais bordel où était le Jeno avec cette putain de joie de vivre ? Tu t'approchais doucement de lui et lui piquais la cigarette qu'il tenait entre ses doigts afin de la terminer pour finir par la mettre dans le cendrier posait sur le sol. Tu regardais Jeno par la suite et venais passer tes bras autour de sa taille, afin de te coller doucement à lui et de lui faire un mignon petit câlin. « On va finir tous les deux comme des cons avec nos chats dans notre chaise à bascule bébé. » Tu riais doucement. Ce n'était vraiment pas une moquerie juste les nerfs qui lâchaient après une journée forte en émotions. Et puis, à quoi bon posait des questions à la con ? A quoi bon remuer le couteau dans la plaie ? Tu savais qu'il avait mal mais tu devais lui faire oublier cette douleur intense peut-être arriverais-tu à le compenser avec tout l'amour que tu lui donnes toi.

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Tu étais dans les bras de Jeno, tu étais tellement bien. Il posait doucement une main sur le dessus de ta tête, tout en te serrant fort contre son torse nu avant de te dire que vous seriez ensemble jusqu'à ce que la mort vous sépare. Tu en riais doucement mais cette idée de ne te déplaisais pas plus que cela. Alors, que ton meilleur ami t'entraînait sur son lit, venant nicher sa tête dans ton cou tu lui caressais les cheveux avec douceur, déposant tes lèvres contre le front de Jeno tu sanglotais silencieusement sans vraiment le vouloir. Tu te rendais compte que sans ce putain de beau brun, tu péterais rapidement un câble. « Merci d'être là. » Tu le serrais un peu plus fort contre toi avant de relever ta tête et d'essuyer tes larmes. Tes yeux étaient rouges et légèrement boursouflé mais rien de bien grave. Jeno ne devrait même pas remarquer ceci. « Je te sers un petit verre ? Je t'avoue que j'en ai bien besoin d'un moi. » Tu te relevais légèrement avant de déposer un baiser sur le front de Jeno. Tu retirais alors ta veste pour te retrouver en débardeur moulant que tu avais rentré dans ton survêtement. « J'ai même ramener un film archi nul mais on s'en fout il est pas dur à comprendre. » Tu le regardais, servant deux verres de vodka. « Enfin, si tu veux. Sinon, on peut aussi parler de tu sais quoi. C'est comme tu veux. » Tu prenais les deux verres dans tes mains et en donnait un à ton beau brun de meilleur ami. Tu t'asseyais par la suite dans le lit, du jeune homme entre les jambes du jeune homme. Tu aimais bien cette proximité que tu pouvais avoir avec Jeno. Même Konrad, n'arrivait pas à disséquer ton coeur et ton esprit aussi bien que Jeno. Il était le seul à savoir ce qui n'allait pas et en ce moment même il savait qu'avec Konrad il y avait un problème mais il attendrait que tu lui en parles avant d'ouvrir sa gueule comme toi par rapport à Helena. « Cul sec ? » Tu lui lançais un petit regard défieur.

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Jeno, il était tout ce don tu avais besoin en ce moment. Il était le remède à tes blessures, le remède à tes pleurs. Ce mec était en or et même si son idylle avec la belle Helena t'avait éloigné de lui tu ne lui en tenais pas rigueur, pour une fois qu'il se sentait bien avec quelqu'un, pour une fois qu'il était posé, tu étais vraiment heureuse pour lui et idéalisé tellement son histoire que bizarrement tu voyais cela bien trop pour être vrai. Mais lorsque le prince charmant chutait de son conte de fée, cela faisait mal et en effet Jeno avait mal. Lui servant son verre, tu lui donnais avec un petit sourire lui proposant même l'idée du film qu'il ne refusait pas afin que ce ne soit pas trop sérieux. Tu savais qu'il finirait par se confier, tu savais qu'il allait lâcher quelques larmes et tu savais que tu serais là pour le réconforter, pour le câliner. Tu ferais tout pour que Jeno récupère sa joie de vivre. Buvant avec lui ton verre cul sec tu le reposais ensuite avec légèreté sur le lit comparé à Jeno qui te proposait alors une cigarette. Tu riais doucement, te levant tu prenais alors les deux verres afin de les déposais sur le sol. « Les cigarettes ne sont pas mon carburant du moment si tu vois ce que je veux. » Lui présentant rapidement tes bras, marqué par les piqûres qui avaient par moment même fait des bleus à moitié violet. Tu cachais rapidement tes bras avant d'aller vers le lecteur dvd pour installer ta comédie pseudo horreur évidemment tu avais fait en sorte de ne pas prendre un truc romantique totalement niais qui ne ferait que ressasser le passé que ce soit pour lui ou pour toi. « Eh ! Tu as vu comment il est beau mon survêtement ? » Riant doucement, tu changeais de sujet mais surtout tu faisais remarquer à Jeno que ce survêtement lui appartenait si jamais il le cherchait. Revenant alors entre ses jambes, tu avais récupéré ton matos et sorti de quoi te faire un bon joint. Préparant ta petite mixture tu écoutais Jeno. Ce qu'il te disait te faisais légèrement penser à Konrad et toi. « Eh ! » Tu le regardais droit dans les yeux. « Ce n'est qu'une fille. Oui, bon ok. Tu l'aimais bien, tu étais bien avec elle. Elle te comblait quelque part. Mais tu es jeune, tu es sexy, tu es géniale. Alors, te prends pas la tête bébé. » Tu lui souriais doucement. « Je sais que c'est dur enfin non je ne sais pas, je ne suis jamais sortie avec un garçon que j'aimais mais je me doute que dans ta tête et dans ton coeur c'est Bagdad mais ça ne veut pas dire que tu ne pourras pas retrouvé quelqu'un qui pourra te combler comme elle faisait. Je ne parle pas de la remplacer mais de combler ce vide qu'elle à mit en place dans ton coeur. » Tu caressais doucement sa joue. « Je suis une vraie quiche pour réconforter les gens. Désolée. » Tu baissais doucement les yeux, cela faisait bien cinq minutes que tu étais sur ce putain de collage. « Jeno... » Tu prenais ta voix de petite fille perdue avant de lui montrer tes feuilles slims complètement déchirer. « Je n'arrive pas à faire ce putain de collage... »

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