On néglige souvent l’enfance mais on se trompe en pensant qu’aucun de nos actes à cette époque n’auront aucune influences sur l’avenir. En effet, c’est à ce moment-là que va se jouer le reste de notre existence. Chaque manque d’affection, chaque blessure, choc émotionnel, souvenirs sera répertorié dans nos têtes pour l’avenir. C’est à partir de tout ça qu’on deviendra monsieur tout le monde, un tueur en série, une petite poupée botoxé, avocat, et d’autres choses. C’est pour ça que le rôle de parent n’est pas à prendre à la légère et ça, la jeune italienne Rosy et la jeune londonien John l’avaient bien comprit. Quand Lilly est née, ils n’avaient que 17 et 18 ans et pourtant, ils formaient déjà une petite famille à eux deux et Lily-Rose n’a fait que renforcer cette image d’un couple parfait aux yeux de tous. Je ne vous cache pas que ça n’a pas tous les jours été simple mais pour qui ça l’est ? Avoir un enfant c’est une grosse responsabilité et encore plus quand on est aussi jeune. Pourtant, elle a toujours été un ange avec ses parents et ils n’eurent aucun problème à s’occuper de ce petit bout. Rosy et John se sont quand même faits aidé. Rosy était venu habiter en Angleterre un an, pour aller à l’école là-bas et revenir après et était tombé amoureuse de John durant son voyage et avait décidé de rester pour faire durer cette relation qui semblait marcher, laissant ses parents derrière elle, c’est donc grâce aux parents de John qu’ils s’en sortirent, malgré l’argent que les parents de Rosy envoyaient à défaut de ne pas pouvoir être là. Famille aisée, très aisée qui dépensait l'argent n'importe comment, ne faisant pas attention à l'éducation qu'ils donnaient à leur enfant. Apprenant à parler, marcher, c’est de manière tout à fait normal qu’elle grandit sous le beau ciel gris de Londres avec ses deux frères, jumeaux, nés 3 ans après elle.. Fille de la pluie, elle est un vrai rayon de bonheur à elle toute seule. Depuis toute petite, elle a toujours respiré le bien-être et le bonheur. Un vrai exemple pour les autres même dans les moments difficiles elle savait faire la part des choses et ne rien montrer, ne faisant rien tourné dans le vice ni dans quelque chose de malsain. Elle savait juste quand c’était important ou non et quand il fallait qu’elle en parle ou pas. Pourtant, on finit tous par changer et vous savez je vous disais que chaque point important de notre enfance à une répercussion sur notre futur ? Souvenez-vous en, ça sera important pour la suite car tout ne resta pas tout rose. Rien ne dur, tout change et c’est la fatalité de la vie car dans un monde où l’amour fait plus de mort que la guerre, il faut s’attendre aux pires horreurs et Lily en deviendra une au détriment d’une fille qui avait des principes.
C’est vers ses 17 ans qu’elle abandonna le costume de la gentille fille modèle et qu’elle se dévoila, qu’elle se montra sous son vrai jour. Elle faisait partie de ces filles qui ont besoin de repousser les limites afin de se sentir vivre. Elle ne se sentait pas totalement vivante et elle avait besoin de ça. Elle avait besoin de ressentir des sensations fortes, le genre de choses qui vous retourne et vous secoue le cœur, des expériences elle en a fait pleins mais aucune n’étaient à la hauteur. Elle faisait tout en douceur. Elle commença doucement en organisant des soirées mais rien de bien extraordinaire et pour cause rien ne suffisait à son bonheur. C’est alors qu’elle se mit à fréquenter des personnes qu’elle ne pensait jamais rencontrer. Fille de bonne famille, ses parents lui avait appris à faire attention à qui elle devait donner sa confiance car dans ce monde de fous habitaient des profiteurs qui en voudraient après son argent mais elle ne les écouta pas. Elle voulait vivre dangereusement et écouter ses parents c’était tout le contraire de ça. Elle faisait mine de respecter les règles mais en profitait à a moindre occasion. Elle attendait qu’ils aient le dos tourné pour se lâcher, pour faire des conneries car il n’y a pas d’autres termes pour appeler ce qu’elle a fait. C’est alors qu’elle rencontra ne garçon au pensionnat, plutôt du genre rebelle qui ne se laissait pas faire par ses parents et qui était plutôt d genre je m’en foutiste. Elle ne l’aimait pas beaucoup. Qui aime les garçons comme ça ? Qui s’exhibe, qui se croit tout permis et qui croient que tout leur est dû ? Il lui faisait pas mal de charme mais restait de marbre. Il ne s’attarda pas sur son cas, n’était pas non plus le genre de gros relou qui insiste lourdement jusqu’à ce que la fille craque. Elle ne voulait pas de lui ? Tant pis il n’en ferait pas une histoire d’état. Elle ne le revit pas pendant quelques temps et il revint un lundi matin. Il avait u être renvoyé temporairement. Il ne remontait pas dans son estime et pourtant, il l’intriguait fortement. Lui avait la vie dont elle avait toujours rêvé après tout. Ce qu’elle pensait être des folies, c’était surement des broutilles à côté de ses actes. Elle ne savait pas réellement si elle devait lui parler mais l’envie était réellement présente même si elle se refusait de se l’avouer. Elle n’osa pas tout de suite lui parler, l’observant, voulant voir de quoi il était bien capable et c’est quelques semaines après qu’il vint à sa rencontre, alors qu’il avait 18 et elle 16 ans. Elle était assise sur un banc, à la pension, un peu à l’écart des bâtiments et lisait un livre. Un peu cliché comme scène.. Ok, elle lisait un magazine. Vous savez, le genre de magazine qui déblatère un tas de conneries pour satisfaire les âmes en quête de problèmes pour se complaire dans leurs vies misérables. Voilà ce que faisait Lily. Elle se rassurait en lisant des magazines pour voir qu’il y a bien pire, que tout n’était pas désespéré. Jeune adolescente en manque de sensation forte, gosse de riche que la plupart du temps vous, cher lecteurs vous détester. Et elle aimait ça. Elle aimait ne pas plaire. Elle jubilait à l‘idée d’être détester car on lui portait de l’intérêt et ça lui plaisait. Il est venu près d’elle, s’asseyant à ses côtés, restant silencieux et la fixa. Elle ne réagissait pas ne voulant pas lui faire autant plaisir et elle finit par s’énerver contre lui.
«Tu vas me regarder longtemps comme ça ?» «Ca dépend.. Tu vas me dire pourquoi toi tu me fixes à chaque fois qu’on se croise ?» «Moi je te regarde ? Je ne crois pas non. C’est juste que ton ignoble coupe de cheveux me pique les yeux.» «Ahah, je demanderai à mon coiffeur de s’excuser auprès de toi princesse.» Elle ne dit rien, continuant de lire son magazine pendant qu’il la regardait un grand sourire aux lèvres. Elle le faisait rire.
«Bon.. suis moi.» «Hein ? Non mais je suis pas ton chien.» «Tu préfères rester ici à lire ton magazine ou plutôt venir faire quelque chose d’un peu plus passionnant avec moi ?» Elle réfléchissait quelques secondes, soupira puis se leva laissant en plan son magazine sur le ban et le suivit à l’aveugle.
[...]
«Bon tu m’emmènes où là ? Ça fait 15 minutes qu’on marche et que tu parles pas. Le couvre-feu se termine dans 10 minutes.. On devrait rentrer.» Il lui sourit et lui prit la main.
«Allez viens. On est bientôt arrivé. Déstresse.» Elle soupira et se laissa faire. C’est après quelques pas qu’ils arrivèrent près d’une magnifique rivière qui longeait la route. Il lui sourit, lâchant sa main et alla s’assoir près de l’eau. Elle haussa un sourcil et mit ses mains sur ses hanches.
«Euh.. c’est ça ton truc passionnant ?» «Ahah.. En fait j’t’ai mentit. J’avais juste envie de te faire marcher pour voir jusqu’à quel point t’étais désespérée pour me suivre.» «ESPECE DE CONNARD. VA TE FAIRE FOUTRE.» «Oh ça va je rigole c’est bon. Pour tout t’avouer.. tu m’intriguais et j’avais envie de te connaitre.» «Oh non.. ça ne marche pas avec moi ça.» «Ça te parait si fou que ça que je puisse m‘intéresser à toi ?» «Totalement. Je suis pas ton type de fille. T’es plutôt piercings, tatouages et cheveux en bataille. Moi je suis plus du genre petite robe rose, magazine et dossier irréprochable.» Il s‘approcha doucement d’elle, glissant doucement ses mains dans son cou et le long de ses bras et c’est à ce moment que son regard vint rejoindre le sien et dans un murmure il lui avoua :
«C’est justement ça qui me plait chez toi.» Il resserra cette étreinte et vint l’embrasser avec la plus grande des douceurs et elle en tomba amoureuse à la seconde même où leurs lèvres se sont touché.
Il lui donna la vie qu’elle a toujours rêvé avoir. Un mélange d’amour romantique et de folie dangereuse. Il était tout ce qu’elle avait rêvé et elle se considérait pleinement heureuse à à peine 16 ans. Ça restait pourtant très platonique. Elle n’était pas prête à passe le cap du sexe et lui le comprenait totalement, c’est pourquoi il ne la força pas. Cependant, il l’emmena dans pas mal de magouille. Ayant déjà eu pas mal de problème avec la pension, ‘est souvent qu’elle prenait toutes les fautes sur elle pour ne pas prendre le risque qu’il soit définitivement renvoyé et qu’ils ne puissent plus se voir. Ce qu’elle ne comprenait pas c’est que c’était un poison un vrai, le genre qui vous prend aux tripes et qui décide de ne plus vous lâcher jusqu’à avoir pompé toute vos fonctions vitales. Et pourtant, elle refusait de voir la vérité en face. A vrai dire non, elle s’en rendait vraiment compte, mais elle était si bien avec lui.. Pour la première fois de sa vie quelqu’un lui portait de l’intérêt pour autre chose que son argent ou sa famille. Quelqu’un s’intéressait à sa personne, son caractère et tous ses défauts qui étaient nombreux et malgré ça l’aimait. Elle refusait de l’abandonner sous prétexte qu’il nuisait à sa vie scolaire et à son dossier. Elle était prête à le suivre jusqu’au bout de monde. Pauvre naïve. Il y eu ce jour où il lui demanda de voler les réponses d’un contrôle pour lui afin qu’il n’ait pas une sale note et qu’il ne frôle pas le renvoi. Elle accepta tout naturellement. Et c’est une fois dans le bureau que les choses se corsaires. Il n’y avait rien. Elle chercha pendant un long moment, bien trop longtemps car le professeur dont c’était le bureau revint chercher sa sacoche et la prit sur le faite. C’en était finit pour elle. Elle fut convoqué chez le principal, il lui fit un serment et en vue de toutes les conneries qu’elle avait accumulé et n’eut pas d’autre choix que de l’exclure et ce fut la dernière fois qu’elle mit les pieds dans cette école. Autant vous dire que ses parents qui voulaient une éducation stricte et carré pour leurs enfants à avaient échoué dans leur tâche. Ce fut une grande déception de la voir agir de cette manière. Une honte même. Ils décidèrent de la placer dans une pension bien plus stricte avec un taux de réussite extrêmement élevé. Elle y resta jusqu’à la fin de sa scolarité obtenant des résultats plus que convenable pour le plus grand bonheur de ses parents. Elle n’a jamais eu de nouvelles de son ami.
Une fois le lycée terminé ou ce qui y ressemble en tout cas, la jeune femme n’avait qu’un seul rêve : aller vivre en Amérique pour faire ses études à Harvard, poursuivre ses études dans la philosophie. Elle y resta un an et revint à Londres pendant les vacances d’été. C’était finalement de ça qu’elle avait besoin. Vivre et poursuivre ses rêves. Elle se croyait pleinement heureuse mais c’était sans compté sur l’arrivé de celui qui changea sa vie : Braydon. Une fois revenu de ses vacances ils se rencontrèrent à l’université d’Havard. Il visitait l’école et elle décida de l’aider un peu à s’y retrouver. Il était plutôt gentil et c’était très agréable de tomber sur quelqu’un comme ça dans cette université. C’est sûr qu’elle ne l’aurait jamais approché en sachant qu’il était pauvre. Bien sûr elle s’était pas mal renseignée sur lui et avait compris qu’il venait d’une famille pas mal aisée d’Australie qui avait migré Londres. C’est d’ailleurs aussi pour ce détail qu’elle lui parla. Ils passaient la plupart de leur temps ensemble, ne se lâchant presque plus.