WAVES WILL CRASH ALL AROUND | CARMELLIE

06/08/2023

TW : Pensées suicidaires

Waves will crash all around

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Carson Beach |
| 13 01 24

Tout était partie d’une envie d’évasion. De respirer. De se retirer cette impression d’étouffer. Lorsqu’on doit être quelqu’un d’autre que sois même, quelques fois, tout semble compliqué. Tout est mélangé, dans son esprit, et il y a des jours, comme aujourd’hui, où elle ne veut être ni Ophélia, ni Ellie. De ces journées où elle souhaiterait disparaître. Ne plus être un pion sur l’échiquier du futur procès. Simplement sombrer dans un trou noir et ne plus exister.

Mais pour pallier cette envie, avant de sortir, elle a envoyé un message à l’une de ses amies. La seule, à dire vrai, et elle n’est même pas certaine de pouvoir l’affirmer. Comment est-ce qu’on peut développer des amitiés lorsque votre existence tout entière n’est pas vraie ? Répondre à cette question, Ellie aimerait… Néanmoins, elle en est incapable, il faut bien l’avouer. Cela dit, elle a donc prévenu Carmella qu’elle serait là, un rendez-vous donné, en espérant qu’elle pourrait se libérer.

Alors assise à même le sable, elle observe avec une certaine dose de lassitude l’océan. Les mouvements des vagues, comme un métronome géant. Elle est tellement ailleurs, qu’elle ne ressent pas, contre ses joues, la froideur du vent. Qu’elle n’est probablement pas assez habillée pour se perdre à Carson Beach au beau milieu du froid de janvier. En équilibre sur le fil de ses propres pensées, la brune s’égare jusqu’à l’idée de voir ce que cela pourrait faire de se laisser submerger, si elle autorisait les vagues à l’ensevelir à tout jamais. Une volonté qu’on ne prononce pas, et dans sa tête, elle tente de faire fuir cette petite voix. Assaillie par la mélancolie, à se demander ce qu’elle fait encore là. Où es-tu Carmella ?

MADE BY @ICE AND FIRE.

(Ellie Thatcher)

Je me sens comme un agneau qui dit pardon au loup d'avoir été trop lent à lui offrir son cou. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de ~~chienne~~... Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les ~~putes~~ comme moi portent les rêves des hommes. Solann, Rome.

Waves will crash all around.@Ellie Thatcher et
Carmella Castro

WHERE :: carson beach

TW :: //

S'il y a quelque chose que je sais, à présent, au sujet de Carson Beach, c’est qu’il ne vaut mieux pas y laisser ses affaires trainer sans surveillance, sous peine de se les faire voler. Heureusement, j’ai eu l’aide d’un bon samaritain, mais j'imagine que je ne me sentirai plus jamais aussi à l’aise qu’auparavant cette journée. Toutefois, pour le moment, je n’ai pas encore rejoint Ellie, puisque mon supérieur m’a demandé de passer à son bureau. Et c’est vidé que j’en ressors, pour pousser un long soupir, tandis que je m’appuie contre le mur près de la porte à présent fermée. Pourquoi faut-il que l’on espère que je peux clôturer l’intégralité des dossiers en arrêtant tous les malfrats ? Je ne suis pas la seule au département de la criminelle, bon sang ! J'aimerais leur crier, à tous, que je ne suis pas la seule et unique à devoir travailler, ici. Heureusement, j’ai un rappel, un message texte qui me fait esquisser un mince sourire. C’est un excellent prétexte afin de m’aérer l’esprit, mais surtout de m’éloigner de cet endroit qu’est mon lieu de travail. “J’y vais.” Je préviens l’un de mes collègues qui m’interroge du regard, l’air de dire qu’il n’est pas tard, puisque je suis la première arrivée et la dernière à partir. “Si on te demande, tu n’auras qu’à dire que j’essaye de résoudre notre enquête.” Je rejoins mon bureau, enfile mon manteau et dévale les escaliers. Si j’aime mon métier, ce n’est pas pour autant évident de le pratiquer. Parfois, j’ai besoin d’une journée de tranquillité, loin de tout, de ce monde dans lequel il n’y a pas un jour sans qu’une tentative de meurtre soit perpétrée. Alors, une fois dans mon véhicule (vieux 4×4 prêt à rendre l’âme), je me rends jusqu’à notre lieu de rendez-vous, après m’être arrêté à un Starbucks Coffee. Un café chaud pour mon amie Ellie, quant à moi, ce sera un moka frappé, comme à mon habitude et quelle que soit les températures. M’enfonçant dans le sable avec mes bottes, je cherche mon amie du regard, pour constater qu’elle n’est pas chaudement vêtue. Il ne fait pas chaud, à cette période de l’année et je m’interroge sur son état. “Bonjour toi.” Je prononce à son intention, tandis qu’elle me semble ailleurs, bien loin de nous, en cet instant. “Un café chaud pour toi.” Je le lui tends avant de retirer mon manteau et de me coller contre elle. “Partageons mon manteau, ou tu vas attraper une pneumonie.” Assise à ses côtés, épaule contre épaule, j’avale une gorgée glacée de ma boisson fétiche avant de l'interroger : “est-ce que ça va ?” Il me semble évident qu’elle doive répondre par la négative, seulement, sera-t-elle honnête avec moi, Ellie ? Je ne demande qu’à y croire.

(Invité)

06/08/2023

TW : Pensées suicidaires

Waves will crash all around

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Carson Beach |
| 13 01 24

@Carmella Castro

Il a un côté magnétique, l’océan. C’est une chose qu’elle a toujours noté, même lorsqu’elle vivait à San Francisco, alors qu’elle se battait contre ses propres maux. Il engendre cette mélancolie, celle qu’elle n’arrive pas à contrôler. Celle qui lui donne envie de plonger, de se laisser submerger et de ne jamais remonter. Celle qui lui souffle que malgré le procès, elle ne sera jamais sauvée. Et que les autres, elles sont déjà perdues, à jamais. D’un battement de cils, elle s’efforce tout de même de la chasser. Bien que les minutes qui s’amoncèlent tendent à rendre de plus en plus brumeuses, ses pensées. Jusqu’à ce que le silence de la mer ne soit brisé. “Bonjour toi.” Elle relève son regard vers la voix, s’arme d’un sourire parce qu’elle reconnait, évidemment, Carmella. “Un café chaud pour toi.” Un sourire vient se dessiner sur les lèvres d’Ellie, reconnaissante qu’elle soit si bienveillante quant elle, elle s’oublie parfois.

Et dans la foulée, elle prend place sur le sable, prenant la peine de retirer sa veste, surprenant Ellie par son geste, “Partageons mon manteau, ou tu vas attraper une pneumonie.” Touchée, indubitablement, parce qu’elle n’est pas habituée à ce que le monde soit avec elle, bienveillant. « Merci. » elle murmure, affectée. “est-ce que ça va ?” Elle déglutit, d’abord. Parce que les mensonges ont beau être devenus son fort, elle a du mal à les articuler, surtout aux personnes avec lesquelles – elle ne sait comment ou pourquoi – elle se sent connectée. Alors elle opte pour la boisson, faute d’une meilleure réaction. Elle boit une longue gorgée, et prend conscience avec sa chaleur qu’avant ça, elle avait froid. Aujourd’hui, elle se meurt dans ce quotidien qu’elle n’apprivoise pas. Pourtant elle tente, elle tente vraiment. Comme avec cette idée de faire partie du comité des habitants. « J’suis pensive. » elle prononce comme une vérité, finalement. « Le manque de soleil, ça me déprime, j’ai hâte l’été. » Un sourire imageant ses mots, « Et toi ? » Détourner l’attention, pour ne pas lui dire de ses troubles, les raisons.

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(Ellie Thatcher)

Je me sens comme un agneau qui dit pardon au loup d'avoir été trop lent à lui offrir son cou. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de ~~chienne~~... Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les ~~putes~~ comme moi portent les rêves des hommes. Solann, Rome.

Waves wll crash all around.

Où :: Carson Beach

Warning :: //

Qui :: @Ellie Thatcher & @Carmella Castro

Nous nous retrouvons en ce jour avec Ellie et si j’en suis des plus ravies, je la ressens morose tandis que je la salue et lui offre un café. Je n’ai pas envie qu’elle tombe malade en attrapant une pneumonie ou pire. Alors, je partage mon manteau avec elle, histoire qu’elle ne reste pas ainsi à souffrir du froid que nous apporte le vent ainsi que l’océan. Son embrun me fait beaucoup de bien. J’ai la réelle sensation de pouvoir respirer à pleins poumons, mais mon esprit reste préoccupé par l’état de mon amie, qui, même si elle ne s’épanche pas, devrait se laisser aller, de temps en temps. À souffler ses vérités ainsi que ses états d’âme par exemple. “Je t’en prie.” Je termine de souffler avec un peu de retard, puisque déjà à ses côtés, mon épaule contre la sienne, alors qu’elle porte à ses lèvres le gobelet contenant son café. “Hmm. J’ai cru le comprendre.” Bien que je m’imagine que c’est plus que cela, bien sûr. Est-ce qu’elle déprime, ici, à Boston ? Je pourrais le lui demander, mais je ne sais pas comment. “Oui, les hivers sont froids, ici. Je crois que je m’y suis habituée.” Après tout, je réside dans cette ville depuis quelques années à présent. “Moi aussi, j’ai hâte que l’on soit en été.” Je réponds, on ne peut plus sincère, avant d’avaler moi aussi quelques gorgées de ma boisson très froide. “Je ne sais pas pourquoi je m’obstine comme ça.” Je dis à Ellie, puisque je grimace. “J’ai encore commandé un moka glacé.” Un rire passe la barrière de mes lèvres. “Au café où je le demande, ils me fixent toujours étrangement, comme j’en bois, été comme hiver.” Je ne sais pas si cela l’amuse, mais c’est mon cas. “Moi ? Submergée par le boulot, comme toujours.” J’en hausse des épaules. “Où que je puisse vivre, il y aura toujours des meurtres. Je crois que je suis blindée, ce qui est mieux, dans mon métier. Sinon, je ne ferai pas long feu comme enquêtrice à la criminelle.” De ma nouvelle affaire, je n’ai pas le droit d’en piper le moindre mot, et c’est mieux, quand on y pense, puisque l’être humain est capable des pires atrocités envers sa propre espèce.

(Invité)

06/08/2023

Waves will crash all around

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Carson Beach |
| 13 01 24

@Carmella Castro

Elle se déteste un peu lorsqu’elle est morose, nostalgique de cette vie qu’elle n’est plus en droit de revendiquer, et surtout qu’elle ne doit plus désirer. “Je t’en prie.” Elle hoche le visage, comme accueil de ces quelques mots, tout comme les suivants qu’elle approuve, “Hmm. J’ai cru le comprendre.” Au sujet du fait que la brune soit pensive aujourd’hui, elle ne s’épanche pas plus que ça, cela dit. Parce qu’elle n’aime pas l’idée que l’on vienne fouiller de trop près ces dites pensées. Préférant s’aventurer sur quelque chose de plus banale pour converser. “Oui, les hivers sont froids, ici. Je crois que je m’y suis habituée.” Alors Ellie songe qu’elle s’y habituera, elle aussi. De toutes les façons ce n’est pas comme si elle avait réellement le choix. “Moi aussi, j’ai hâte que l’on soit en été.” Elle imagine d’avance le soleil contre sa peau, la bonne humeur que ça engendre. Rien qu’à l’avoir en tête, ça lui fait du bien. Ca chasse le mauvais, au moins.

Et quand Carmella boit une gorgée, elle s’étonne de la voir émettre un rictus dégouté. “Je ne sais pas pourquoi je m’obstine comme ça.” Ellie en fronce les sourcils, questionne de manière muette, “J’ai encore commandé un moka glacé.” Alors elle opine, comprenant de la grimace l’origine. “Au café où je le demande, ils me fixent toujours étrangement, comme j’en bois, été comme hiver.” Quand on aime… On se fiche du mal que ça peut faire. On fonce tout droit en enfer. Même si, ici, elle pousse peut-être la métaphore. Ca a le mérite de la faire sourire tandis qu’elle écoute son amie lui raconter ce qu’il se passe dans sa vie, “Moi ? Submergée par le boulot, comme toujours.” A son tour de grimacer un tantinet, “Où que je puisse vivre, il y aura toujours des meurtres. Je crois que je suis blindée, ce qui est mieux, dans mon métier. Sinon, je ne ferai pas long feu comme enquêtrice à la criminelle.” Elle ne préfère pas imaginer, car même si elle a vu des choses pas très jolies, du meurtre auquel elle a assisté, que ce soit du point de vue d’Ophélia ou Ellie, elle ne s’en est jamais remis. « C’est le comble de l’humanité. » elle prononce en buvant une gorgée de café, dépitée, le regard, sur l’océan, toujours fixé. « On veut se sauver mais c’est l’être humain qui se détruit. » Même si de la violence telle que celle la, ne nait pas d’humains … Des monstres, voilà ce qu’elle voit. « Mais tu veux que je te dise ? » qu’elle l’apostrophe en un sourire. « J’suis trop fatiguée pour philosopher. » Rien que l’amorce de cette discussion lui a filé le bourdon, « Heureusement pour Boston, tu es là. » Et c’est la meilleure chose, car elle la sait passionnée par son boulot, Carmella.

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(Ellie Thatcher)

Je me sens comme un agneau qui dit pardon au loup d'avoir été trop lent à lui offrir son cou. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de ~~chienne~~... Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les ~~putes~~ comme moi portent les rêves des hommes. Solann, Rome.

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à Carson Beach avec @Ellie Thatcher

warning :: ràs
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Ellie fait partie de ses points d'ancrage dans son existence et elle en a indéniablement besoin, l'enquêtrice, puisque dans le cas contraire, elle se ferait dévorer par sa passion qui est son métier. Toujours regarder avec une certaine distance pour être le moins touché possible et pourtant, ce n'est pas toujours si facile que cela. Surtout lorsqu'il s'agit d'enfants, par exemple. Dans ces cas-là, même si elle n'en montre rien, elle sait pertinemment à quel point l'humain, elle peut l'exécrer. S'il y a une chose dont elle est persuadée, c'est qu'il a un fond profondément mauvais et qu'un jour, ce dit fond mettra fin à l'humanité toute-entière. Il y a bien des dirigeants fous, qui sont davantage atteints par le côté obscur que la lumière qui semble toucher de moins en moins de personne dans ce siècle. Mais elle se garde bien de le prononcer, Carmella et préfère boire une gorgée de cette boisson dont elle s'est entichée. Comme toujours, lorsqu'elle aime, il lui est impossible de boire autre chose, c'est comme la musique, losqu'une chanson la transporte, elle l'écoute en boucle des heures durant sans jamais l'arrêter. Alors, même si ce surplus de froid ne l'aide pas, elle boit. Mais au vu du questionnement muet d'Ellie, elle s'explique, la quasi trentenaire, avant qu'elle ne lui fasse des derniers rebondissements dans son existence. Il s'agit encore et toujours de sa profession. C'est prenant et elle adore cet aspect, sans compter sur celui qui l'emmène à enquêter. Remettre les pièces d'un immense puzzle en place peut sembler assez curieux comme concept, mais c'est ainsi qu'elle voit chaque nouvelle enquête. "Quoi donc, que je sois blindée ?" La brune la questionne dans un regard, penchant légèrement sa tête de côté. "Je ne suis pas certaine que l'on puisse se sauver." Elle marmonne alors pour elle-même, avant d'acquiescer à la conclusion de son amie. "Je suis d'accord. Puis cela ne sert à rien de le faire à ce sujet." Carmella préférait converser de tout autre chose, plutôt que de cet état de fait : la noirceur de l'âme humaine. Quant à son affirmation au sujet de Boston et de sa personne, elle esquisse un semblant de sourire ; gênée. Les compliments, elle n'en a jamais raffolé, sans nul doute à cause de son passé des plus compliqués. Se raclant la gorge, elle lui demande donc, afin de changer de sujet : "dis-moi, pourquoi on s'est donné rendez-vous ici déjà, vu les températures actuelles ?" Il ne fait pas chaud, loin de là et elle se questionne sur la possibilité qu'elles puissent se rendre ailleurs, non loin d'ici, dans un endroit couvert par exemple. "Il est hors de question que tu attrapes la mort, à cause d'une envie de sentir l'embrun de l'océan."

(Invité)

06/08/2023

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Carson Beach |
| 13 01 24

@Carmella Boman

Toutes les deux, à notre manière, on a eu le loisir de constater à quel point l’être humain peut être mauvais. On sait de quoi il est capable, et même si j’ai assisté à des évènements difficiles à raconter, j’ai conscience que Carmella voit bien pire dans son métier. "Je ne suis pas certaine que l'on puisse se sauver." Bien évidemment, c’est à l’échelle large qu’elle parle, pas pour nous deux en particulier. Car dans le fond, même si elle l’ignore, pour ma part, je l’ai fait. J’ai fui et j’ai réussi à rester en vie. "Je suis d'accord. Puis cela ne sert à rien de le faire à ce sujet." Elle aussi probablement trop lasse de disserter sur les travers de l’humanité. Ce qui engendre chez moi un petit sourire, impossible à contenir. Nous commenterons le monde un autre jour. On s’attardera même sur la haine et l’amour.

Et les prunelles toujours fixées sur les ressacs des vagues, les compare à celles qui assaillent mon âme, j’étire une nouvelle fois mes lèvres quand elle questionne, "dis-moi, pourquoi on s'est donné rendez-vous ici déjà, vu les températures actuelles ?" j’en ai foutrement aucune idée, je me suis décidée pour la plage avant d’y réfléchir vraiment. J’avais envie de soleil, et d’être ensevelie par l’immensité agitée. "Il est hors de question que tu attrapes la mort, à cause d'une envie de sentir l'embrun de l'océan." L’envie de rire sur le bord des lèvres, j’en lève les yeux vers le ciel, prétendue coupable à condamner, et puis me relève d’un bond, parce que dans le fond, elle a totalement raison. « On va aller se réchauffer devant un chocolat, » sourire encore, « chaud cette fois, » pas comme celui qu’elle tient entre ses doigts. D’ailleurs, je lui tends les miens, et puis ajoute une fois qu’elle est relevée et que mon bras s’enroule au sien, « Et tu pourras me raconter à quel point il est incroyable. » Celui pour lequel son cœur a flanché, Ellie Thatcher, spécialiste en changement de sujet.

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(Ellie Thatcher)

Je me sens comme un agneau qui dit pardon au loup d'avoir été trop lent à lui offrir son cou. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de ~~chienne~~... Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les ~~putes~~ comme moi portent les rêves des hommes. Solann, Rome.

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à Carson Beach avec @Ellie Thatcher

warning :: ràs
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Lorsqu'elle en a le temps, elle y passe du temps à la plage Carmella. Du moins, lorsque les températures le permettent, puisqu'il lui est inutile de nager à zéro degré. C'est à la piscine municipale qu'elle se rend en automne ainsi qu'en hiver, dans le but de décompresser. Sans parler du fait qu'elle ne s'arrête jamais, que ce soit dans son travail en général ou encore dans ses entraînements afin de tenir sa forme. Alors, même si elle apprécie retrouver Ellie n'importe où dans Boston, la brune se questionne. Qu'est-ce qu'elles fichent ici par ce temps ? Il va vraiment falloir qu'elle l'interroge à ce sujet, puisqu'elle préfère mettre de côté celui sur l'humanité qui s'est auto-condamnée. Peine de mort, c'est la sentence, mais à petit feu, histoire de faire souffrir le plus de monde possible, et cela, dans un temps plus ou moins long. Poussant un soupir à cette pensée, elle ose enfin laisser s'extirper d'entre ses lèvres pleines son interrogation. De plus, elle assure à son amie qu'il est hors de question qu'elle attrape quoi que ce soit et qu'il faille donc qu'elles se rendent ailleurs ce à quoi elle répond dans un sourire qu'elles vont aller se réchauffer à l'aide de chocolat chaud. "Si tu me prends par les sentiments." Répond alors l'intéresser, avant d'afficher une légère moue. "Je sais pas, si je le prendrai chaud. Je l'aime trop froid, mon moka." S'aidant de la main qu'elle lui propose, elle se redresse et permet à son amie de se saisir de son bras, tandis qu'elles s'éloignent du sable et du vent glacial qui les tenait jusque-là. "De quoi tu parles ?" Elle l'interroge au travers de son regard chocolat, quand elle tilt et réalise qu'elle doit lui parler de Bohème. "Oh !" Sa gêne est palpable, si bien qu'elle sent ses joues se réchauffer, signe qu'elle pique un fard. "D'accord, nous allons parler de lui." De toute façon, elle le sait, Carmella, elle ne pourra pas y couper.

(Invité)

06/08/2023

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Carson Beach |
| 13 01 24

@Carmella Boman

Rentrer au chaud semble – pour le moment en tous cas – le plan parfait et ça fera certainement taire les délires mentaux qui n’ont de cesse de m’attaquer. Et même si le chocolat chaud n’est pas ma tasse de thé, je préfère sortir de ma torpeur et choisir la légèreté. "Si tu me prends par les sentiments." Effectivement. "Je sais pas, si je le prendrai chaud. Je l'aime trop froid, mon moka." Et j’esquisse un sourire qui lui signifie un comme tu voudras. Même si je ne comprends pas l’addiction pour le moka.

Alors on se relève de concert et on se met en route, toujours dans l’optique de la simplicité, je lui souligne que c’est de l’homme qui lui a dérobé son cœur que nous allons parler, "De quoi tu parles ?" l’innocence sur le bord de ses lèvres force les miennes à s’arquer. "Oh !" comme si elle était réellement surprise. "D'accord, nous allons parler de lui." J’approuve d’un mouvement de tête et nous marchons toujours selon notre quête. Un bar de plage, presque vide à cette période de l’année, me faisant prendre conscience qu’elle était vraiment délirante, mon idée.

Et une fois qu’on passe la porte de l’endroit, on s’installe naturellement, si bien que je souris encore, face à toi. Cela dit, je ne nous laisse pas le temps de commander, avant de commencer mon interrogatoire improvisé. « Alors … ? » elle a bien cité Bohème quelques fois ces derniers mois, mais jamais dans les détails et c’est ce que je désire aujourd’hui. Me dire que le bonheur, l’amour, existe réellement dans cette vie. « Vous en êtes où ? » j’ai perdu un tantinet le fil, je l’avoue. Mais je suis prête pour une leçon de rattrapage, les sentiments des autres plutôt que mon personnel naufrage. Oublier mes blessures et d’Ophélia, la rage.

MADE BY @ICE AND FIRE.

(Ellie Thatcher)

Je me sens comme un agneau qui dit pardon au loup d'avoir été trop lent à lui offrir son cou. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de ~~chienne~~... Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les ~~putes~~ comme moi portent les rêves des hommes. Solann, Rome.

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à Carson Beach avec @Ellie Thatcher

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Beaucoup trop de pensées qui lui assaillent l'esprit. Entre son enquête en cours et sa relation avec Bohème, Carmella se perd. Seulement, ce n'est pas son genre et c'est bien ça le problème. Si elle était capable de mettre des choses de côté, histoire de pouvoir pleinement se concentrer, ce serait incroyable. Mais elle ne parvient pas encore à compartimenter. C'est si difficile après plusieurs années à se consacrer uniquement à son travail. Sauver des vies, éviter de prochaines victimes et mettre en prison des assassins. Quelque chose qu'elle savait faire jusqu'alors, sans se soucier du reste du commun des mortels. Mais à présent que des personnes comptent et se trouvent de plus en plus nombreuses, elle doit gérer tout un tas de sentiments, la brune. Poussant un soupir, bien qu'heureuse de trouver un endroit où elles se trouveront au chaud, Carmella se saisit volontiers de la main d'Ellie avant qu'elles ne commencent leur marche. Si elles pouvaient partager son manteau en se trouvant assises sur le sable, ce n'est plus le cas à présent et l'enquêtrice espère qu'elles vont rapidement dénicher un lieu où s'abriter. Inutile qu'elle rabâche son principal problème à cet instant : le fait que son amie puisse tomber malade. Alors, distraite, elle ne comprend pas immédiatement de qui Ellie souhaite parler, quand elle percute enfin. Que va-t-elle réellement pouvoir dire sur Bohème ? Que lorsqu'elle l'aperçoit son cœur s'emballe comme une jeune adolescente ou encore qu'elle peut passer des heures à le regarder travailler ? Ce serait bien trop niais à révéler. Et tandis que ses joues s'empourprent à cet instant, elle pourra toujours prétexter le vent. C'est du moins l'idée que lui vient en tête lorsqu'enfin, elles passent la porte d'un bar de plage. "Hmm ?" Fixant Ellie, Carmella ôte son manteau et le lui tend. "Passe-le et je répondrai à toutes les questions que tu voudras." Elle préfère que son amie se réchauffe tandis qu'elle regarde ce qu'elle va bien pouvoir commander. "Tu as faim ?" Elle l'interroge soudain puisqu'elle se rend compte que c'est son cas. "Nous en sommes à être en couple. Je crois qu'il sait que je l'aime. Je lui dis très souvent qu'il me manque. Je me sens vulnérable à cause de mes sentiments." Une grimace fait son apparition sur son visage, car c'est quelque chose dont elle se serait bien passée, au vu de ce qu'elle a vécu des années plus tôt avec son ex-époux et son enfant.

(Invité)

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