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(eugénie) + je suis les guns’n’roses, trésor, j’ai un appétit pour la destruction.

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Je priais de toute mes forces pour ne pas qu'elles nous rattrapent, ses filles étaient terrifiantes.. D'ailleurs je commençais à me demander si ce n'était pas des mecs tout compte fait. Je me retournais également de temps à autre pour voir la distance qui nous séparait d'elles, à cette allure on était plutôt pas mal. « J'avais pas très envie de mourir après avoir transpiré .. mais il faut croire qu'on ne peut pas échapper à son destin ! » Je la regardais l'espace de quelques secondes tout en courant, elle était étonnante comme fille, même en danger elle semblait garder le sens de l'humour. « Estime toi heureuse de transpirer à mes côtés alors... Je ne ferai pas ça pour tout le monde. » Dis-je avant que nous nous planquions derrière une voiture, j'espérais de tout cœur qu'elles ne nous aient pas vu. Je serrais les dents, les fesses, tout ce que vous voulez à vrai dire. Elles s'approchaient de nous, lentement.. « Ou est-ce qu'ils sont passés ces deux là ! »  « Je la vois, je la bute ! Et lui aussi ! » Je grimaçais tout en essayant de retenir ma respiration. Je sentis alors la jeune blonde se serrer contre moi, elle voulait certainement que je la rassure. Je tendais l'oreille afin de juger où se trouvait la bande de folasse en talons. Elles n'étaient pas loin, j'entendais leur pas se diriger vers nous. J'avais l'impression de me retrouver dans un film d'action, que j'avais endossé le rôle de Bruce Willis et que je devais venir en aide à une blonde hyper sexy... c'était un peu le cas, sauf que je ne ressemblais en rien à Bruce. Je tournais la tête en direction de ma victime en détresse, essayant de la rassurer avec un doux regard. « Les filles ! Ils sont la ! » Oh bordel.. Nous nous relevions à la vitesse de la lumière pour prendre la fuite encore une fois. Je serrais sa main, j'avais peur de la lâcher dans notre course..
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« Estime toi heureuse de transpirer à mes côtés alors... Je ne ferai pas ça pour tout le monde. » Tu le regardais sans freiner ta course. Il ne te connaissait même pas, alors comment pouvait-il se montrer aussi protecteur avec toi, sachant que pour couronner le tout, il avait plutôt l'air d'un type pas très démonstratif niveau affection. Ça avait au moins le don de vous faire un point en commun ! Mais même si tu ne le lui disais pas, tu étais plutôt flattée qu'il le fasse pour toi. Trop essoufflée pour répondre, tu continuais de courir jusqu'à vous planquer derrière une voiture sans faire de bruit, essayant de semer la bande de tarées qui étaient franchement en observant leur façon de s'habiller, de vraies beaufs venues tout droit du fin fond de leur banlieue paumée texane. Tu avais vraiment l'impression de cauchemarder. Au lieu de boire du champagne en bonne compagnie, te voilà poursuivie par des dingues ! Tu aurais mieux fait de regarder un bon film dans ton peignoir de soie si confortablement installée à manger des macarons. Seulement, une voix te sortit de tes pensées. « Les filles ! Ils sont la ! » Tu serras la mâchoire, et une fois de plus tu te retrouvas à courir le plus vite possible avec ton défenseur qui te prenait désormais par la main afin de ne pas te perdre dans la course. Tu étais fatiguée et essoufflée, tu te demandais vraiment quand toute cette mascarade allait se terminer. Finalement, tu finissais par penser que vous les aviez semées à force d'emprunter des petites ruelles sombres. Mais tu ne te sentais pas moins en sécurité dans ces lieux avec un homme que -après tout-tu ne connaissais pas le moins du monde. Tu te remettais à marcher tout en guettant vos arrières, mais à priori, vous étiez bons pour souffler un peu. " Qu'est ce qui m'a pris de sortir ce soir bon sang ! " Tu étais vraiment fatiguée, et tu ne savais même pas où tu te trouvais. Sans parler de ton téléphone cassé, sur lequel tu comptais pour appeler ton chauffeur qu'il vienne te re-déposer chez toi, mais là c'était la galère. Tu soufflas un bon coup. " Si jamais je me sors vivante de cette soirée de dingue, fais-moi penser à te dire merci. " dis-tu à ton ange gardien.
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