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Doryan Ҩ Sammy
« The paper holds their folded faces to the floor, And every, day the paper boy brings more, And if the dam breaks open many years too soon, And if there is no room upon the hill, And if your head explodes with dark forbodings too, I'll see you on the dark side of the moon »
Ce soir, la fête battait de son plein gré, l’alcool coulait à flot et l’odeur du weed flottait partout dans la maison des Mathers. Pas très étonnant non ? J’étais parmi eux, me dandinant et dansant au milieu de la pièce sous le rythme de la musique. Mon cerveau était gelé, paralyser, je ne pensais à rien, l’alcool consommé plus tôt dans la soirée m’entraînant dans une sensation mi-euphorique mi-léthargique. La musique jouait si fort que j’en avais la tête qui tournait, le beat dans le sang, le rythme assommant, tapant sur mes tympans, me donnant la sensation de recevoir des coups de marteau sur la tête. Je pris une grande respiration et m’excusai à mes copains, j’avais besoin de prendre de l’air. Je me frayai un chemin dans le groupe d’étudiants qui traînait, dansait, discutait ou rêvassait un peu partout dans la pièce et sorti à l’extérieur sans prendre la peine de prendre un manteau. Lorsque je fus dehors, je pris une grande respiration, dans ce genre de moment, une gorgée d’air frais faisait beaucoup de bien. Je me sentis légèrement reprendre mes esprits. Je m’avançai devant la maison des mathers, traversant la pelouse, mouillée à cause de la fine bruine qui s’était versée à ma tombé de la nuit. Mes pieds sentirent rapidement l’humidité de l’herbe traversé mes chaussures en toile. Mais je n’en fis pas de cas, une fois la pelouse traversée, je pris place sur le trottoir et regardai les étoiles. Le campus était très beau ici à Harvard. Il m’arrivait souvent de resté assis dehors, le soir, à rêvassée sous les étoiles. Ma tête avait cessé de tourner et ma vision c’était améliorer, je souris, appréciant cette soirée, même là toute seule, sous les étoiles, je me sentais bien. Par contre, j’aurais tout donné pour une bouteille d’eau, je me sentais vraiment déshydratée et c’était vraiment loin d’être chouette comme situation. Cette soif me rappela légèrement les crises de manques, lorsque j’étais une camée. Heureusement, c’était du passé, ces histoires de drogues et de dépendances c’était derrière moi et j’en étais plus qu’enchantée. La tentation avait été présente plus qu’une fois, j’avais même parfois céder, mais de là à dire que j’avais replongé, ça jamais. La dépendance à la drogue ne faisait plus partie de mon monde depuis plusieurs années déjà. Et bien peu de gens n’étaient au courant. Après tout, j’étais loin d’être fière de ce que j’avais pu être. Loin d’être fière d’avoir obliger mes parents à se déplacer pour aller chercher leur pauvre et pathétique enfant à l’hôpital un soir de tempête car dans ma déchéance d’adolescente rebelle j’avais fais une overdose… Mes parents avaient eu cet accident à cause de moi, à cause que je n’avais pas sus m’arrêter à l’alcool, à cause que je voulais toujours plus d’expérience et que la modération n’avait pas bon goût. De toute façon, dans ma tête d’adolescente, j’étais bien plus haut que cela, les overdoses, trop fière pour m’avouer à moi-même ma dépendance. Mais au moins, maintenant j’avais changé. Et presque personne n’était au courant de cette histoire. Je la gardais bien enterré, quelle réputation j’aurais après tout? Une étudiante en médecine qui, qui plus est, est assistante-infirmière mais qui était addict à la drogue et a déjà failli mourir d’une overdose ? Pas très fiable non? Mais bref, au moins j’en étais sortie. Seulement, il y a quelques temps déjà, un jeune homme de la mather house m’avait abordé. Un dealer du nom de Doryan. Il a sus que j’étais une camée dès le moment où notre regard c’est croisé. Pour le moment, il est plutôt sympa, sans plus, je me méfis un peu de lui il faut dire. Je ne pensais pas que quelqu’un serait en mesure de déterrer mon honteux passé d’un seul regard. Cela me gêne énormément, mais il faut assumer les erreurs du passé… Je déposai mes coudes sur mes genoux, puis ma tête au creux de mes mains, observant le ciel, perdu dans les méandres de mon esprit. Soudainement, j’entendis des bruits de pas s’approchant de moi, me sortant de mes pensées…
fiche par century sex.
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