Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLa plus grande vérité qu’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour... • Priape & Calypso
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La plus grande vérité qu’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour... • Priape & Calypso

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...Ça nous fait peur, alors on ment


La jeune femme était achevée, son envie de participer à ce bal était complètement effacé. Cela a été stupide de la part de Calypso de penser pendant une seconde qu'il y aurait une évolution, ils étaient comme ça, à se faire mal, à se mentir. Ils étaient pire que des enfants, pire que des adolescents, pire que tout. Comment une relation saine et stable pourrait prendre place ? C'était impossible. Ils n'étaient finalement fait que d'amour, mais surtout de venin. On se cherche, on s'attrape, on se pousse. En réalité, la brune ne comprenait plus du tout ce qui constituait leur amitié, Priape et Calypso, ça ne sonnait plus comme quelque chose de beau. Pourtant, il était venu ce soir-là pour l'inviter au bal, mais ce soir, il l'avait repoussé. Valentin encore lui avait bien certifié que c'était elle, qu'elle ne serait jamais comme les autres. Et pourtant.. Les relations humaines sont incompréhensible, ainsi que sa venue au bal. Du moins, pourquoi restait-elle ici ? Avec un ennui à son apogée, ne souhaitant pas embêter ses amis, des blessures, des remarques, tout. Tout la poussait à partir. Alors d'un pas las et perdante, la belle Dunster se dirigeait vers la porte de la sortie. Pensant à tout et rien, mais surtout lui, Adams allait quitter la salle. Seulement, le destin en décida autrement. De loin, la jeune femme aperçu Priape qui se dirigeait vers elle. Il ne semblait pas l'avoir aperçu encore. Calypso avait donc deux choix, se faufiler à travers les gens et partir; sinon, elle pouvait le prévenir de son départ par simple politesse. En tant que femme droite et honnête, la grecque se dirigeait lentement vers Priape avec une boule au ventre. Arrivé devant lui, Caly se frottait le bras droit grâce à sa main gauche. Nervosité. Baissant la tête, les yeux trahissant une colère et une déception, elle lui adressa ces quelques mots. « Je suis venue te prévenir que je m'en vais. Bonne soirée. » Par simple politesse, ou peut-être encore un dernier espoir. Courir vers la destruction, à croire que cela plaisait entièrement à la future journaliste.
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Caly & Priape




Rien ne s'était passé comme prévu ce soir. Me disputer une nouvelle fois avec ma meilleure amie ne faisait pas parti de mes plans et pourtant c'était arrivé. Lorsque je la vis s'avancer vers moi, mon ventre se serra et je regardai tout autour de moi dans l'espoir de trouver un échappatoire, une porte de sortie, une excuse pour me débiner et fuir cette nouvelle confrontation. Qu'allais-je pouvoir lui dire ? La dernière fois où nous nous étions parlés était encore ancrée dans ma mémoire... Cet aveu qu'elle m'avait fait, ces mots que j'avais toujours rêvés d'entendre qui s'échappaient de ses lèvres, ces paroles là résonnaient toujours dans ma tête avec ma médiocre réponse en écho... C'était tout ce que j'avais toujours voulu entendre d'elle, toujours, et pourtant j'avais tout gâché. Je n'avais rien trouvé de mieux que de la blesser, me vengeant indirectement du sort qu'elle m'avait réservé durant des années en me repoussant. Et après cela, je m'étais consolé dans les bras d'une autre... Calypso arriva devant moi et je dus me résoudre à la regarder. Elle se tenait là, droite et pleine de grâce malgré l'affront que je lui avais fait plus tôt dans la soirée. Elle était si belle... Elle m'annonça qu'elle s'en allait et son ton était froid et dur. Je perçus très bien la nuance de colère dans sa voix. Était-elle au courant de la façon dont j'avais occupé le reste de ma soirée après notre dispute ? Un frisson me parcourut à cette simple idée... Déjà que j'avais le sentiment d'avoir tout foutu en l'air entre nous alors si en plus elle apprenait ce qui s'était passé... "J'espère que tu ne pars pas à cause de moi Caly." commençai-je bien que je me doutais de sa réponse. Bien sûr qu'elle s'en allait à cause de moi, on s'était plus ou moins promis une soirée entre amis sans prise de tête et on s'était finalement embrouillés dès la première danse. "Je suis désolé pour tout à l'heure..."  Je baissai les yeux, honteux, incapable de soutenir son regard.
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Calypso se sentait mal à l'aise devant Priape, il était trop présent, trop imposant. Il était partout, devant elle, dans sa tête, dans son putain de coeur. C'était compliqué de gérer des émotions, de maîtriser son envie de lui casser sa gueule d'ange, de lui cracher dessus la déception qui l'emparait depuis quelques heures. Oui, tout était à cause de lui, comme d'habitude. "On ne change pas une équipe qui gagne" Mais au final, qu'est-ce qu'ils gagnent ? Se faire mal ? Destruction sentimentale ? Entêtement mutuel ? C'était n'importe quoi, c'était pas censé, c'était épuisant. Mais pourtant.. « T'es pas le centre du monde Priape. » Non, c'était son centre du monde. Même si Calypso faisait tout pour l'ignorer, pour repousser ce ressenti, il était toujours présent dans sa tête. Jouant sur un pied puis sur l'autre, la Dunster était prête à partir quand le brun s'excusa. C'était la goûte d'eau cette fois-ci, il devenait insupportable à écouter et regarder. « Arrête putain ! Arrête d'être con ! J'en ai marre de supporter tout ça moi. C'est fini, j'en peux plus... » De la colère, la jeune femme était passée au désespoir. C'était utopique de penser qu'un jour son amour pour Priape disparaîtrait. Utopique de penser qu'un jour son coeur serait à nouveau libre. Libre d'aimer une autre personne que ce beau Zacharias. Et peut-être que oui, Caly regrettait ce soir de l'aimer autant, il la bouffait littéralement. La gazelle contre le lion.
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Caly & Priape



Mes excuses n’attinrent pas leur but. « T'es pas le centre du monde Priape. » Aoutch ! Paroles cassantes mais probablement méritées. Je ne bronchais pas et continuais d’écouter ma meilleure amie, les yeux rivés sur mes chaussures, trop honteux pour la regarder en face. Elle me pria avec agacement d’arrêter, précisant par là d’arrêter d’être con avant d’ajouter qu’elle ne supportait plus tout ça et que c’était fini, qu’elle n’en pouvait plus. J’avais déjà le sentiment d’avoir commis quelque chose d’irréparable lorsque je l’avais repoussée quelques heures auparavant. Mais l’entendre de sa bouche donna une autre dimension à cette réalité. J’avais tout foiré, tout gâché entre nous et ce –c’est fini- qu’elle prononça résonna comme quelque chose d’intolérable à mes oreilles. Je ne pouvais pas rester là, les bras ballants, les yeux baissés, l’écouter cracher sa rage sur moi et la voir simplement disparaître de ma vie comme ça, sans agir. Je relevais la tête. « Ecoute c’est définitivement pas la soirée que je t’avais promise j’en suis conscient… Je m’en veux, d’ailleurs c’est pour ça que je suis en train d’essayer de m’excuser là. » En train d’essayer et surtout en train d’échouer, pensai-je avec abattement.  Néanmoins, je ne pouvais pas me résoudre à la laisser filer, après tout, même si l’avoir face à moi me faisait sentir atrocement coupable, ce n’était pas en la laissant partir que j’aurais une chance de me rattraper.« Je ne pense pas que tu devrais partir. Ne reste pas pour moi, je sais très bien que je ne suis pas le centre du monde, mais il y a aussi Val et Sateen à cette soirée et je crois qu’ils ont besoin de toi… » Oui, évoquer nos meilleurs amis pour la faire rester était probablement assez vicieux. Mais je savais que l’amitié que Caly portait à notre couple d’amis était l’une des choses les plus importantes à ses yeux et qu’un argument pareil risquait de la retenir au moins un peu.

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Calypso ne regrettait pas ses paroles, même si elles étaient violentes, cela restait la vérité. La simple vérité. Sa tête ne pouvant plus supporter les pensées incessante, ses yeux ne pouvant plus supporter de le voir si éloignée, son coeur ne pouvant plus l'aimer. Toutes ces choses causaient la faiblesse de la brune, son corps était lui aussi fatigué. C'était beaucoup trop pour elle, depuis son adolescence maintenant, la jeune femme avait subis beaucoup trop de choses. « De toute façon, ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire aux promesses Priape. Je ne suis plus une enfant. » Caly l'observait toujours, elle était méchante, haineuse, blessante. Elle le savait, peut-être était-ce une vengeance qu'elle attendait pour ce soir ? Et pourtant.. la grecque l'avait déjà fait souffrir lui aussi. « Ça fait quelques semaines que j'entends des excuses, que je fais des excuses. Ça sert jamais à rien. » Dans le vent, des paroles dans le vent. Peut-être que ça les menaient encore plus bas que possible, peut-être qu'à essayer de vouloir se sauver, ils tomberaient plus bas que jamais. Puis Priape essaya de persuader la jeune femme de rester, non pas pour lui, mais pour ses amis. Et s'il savait que Calypso les avait déjà embêté un peu plus tôt dans la soirée ? Qu'elle avait pleuré dans les bras de Valentin comme une idiote ? Et s'il savait qu'au lieu de passer une bonne soirée avec eux, d'essayer de réconforter Sateen, elle avait été plutôt un fardeau ? Dirait-il encore toutes ces choses ? « Oui, je pars parce que c'est mes amis et qu'ils n'ont pas besoin de moi ici. Je suis beaucoup plus un problème ce soir pour eux qu'une aide à passer une bonne soirée. Réfléchis un peu... Tu penses vraiment qu'ils ne vont rien voir ? Qu'on ne soit pas ensemble, tu penses pas que ça va les faire réfléchir ? Enfin, c'est déjà fait. Et je préfère partir pour les laisser profiter. Puis plus rien de m'intéresse ici, les bals, j'ai toujours dit que c'était stupide. » Son ton était plus calme, plus "amicale" si on pouvait appeler ça comme ça. Caly se sentait plus fort face à Priape, ses jambes n'allaient plus se dérober sous son regard. Et lui, qu'avait-il fait après être rentré dans la salle ? C'était une bonne question. Puis comme une illumination, comme si finalement la question ne s'était jamais posé, la brune répliqua. « Bon je te dérange pas plus, je te laisse retourner voir ta pouffe pour la soirée. » Même si dans le fond, Calypso espérait au plus profond d'elle qu'il n'avait pas fait ça, non, parce que la jeune femme ne pourrait vraiment plus tenir debout.
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Caly & Priape



Calypso était agacée, qu’importent mes paroles, qu’importent mes excuses, elle me répondait d’un ton sec… Elle souligna même que tout ceci ne servait à rien, que ces derniers temps, entre nous, c’était une éternelle répétition d’excuses en tout genre. Elle était lassée de tout ceci et je pouvais la comprendre, mais je ne pus m’empêcher d’essayer de la retenir un peu plus ici en évoquant la présence de Val et Sateen. Nouvel échec de ma part. Calypso rétorqua que ce soir, elle était plus un poids pour eux qu’une véritable aide. Son ton était néanmoins plus calme et je me félicitai quand même intérieurement d’avoir abordé le sujet de nos amis. C’était l’un des thèmes sur lesquels nous tombions éminemment d’accord et qui nous liait toujours elle et moi. « Ne dis pas ça Caly… Je suis sûr qu’ils apprécient ta présence à leur côté ce soir… » fis-je pour la rassurer. Mais mon amie m’interrogea ensuite sur ce que Val et Sateen allaient penser, parce que pour elle ils allaient forcément remarquer que quelque chose clochait et que nous avions passé le reste de la soirée séparément. « Tu sais ils sont au courant qu’on allait au bal entre amis toi et moi, ils ne s’attendaient pas forcément à ce que l’on passe toute la soirée collés l’un à l’autre… » assurai-je sur un ton que j’espérais convaincant. Oui, c’était ce que j’avais dit : qu’on y allait entre amis, mais Val n’était pas dupe et il savait plus que n’importe qui les attentes que j’avais concernant cette soirée. Je déglutis difficilement songeant un instant au moment où j’avais croisé mon meilleur ami pour la dernière fois, juste après mon intermède coquine avec Camms… Il avait aussitôt compris ce qui s’était passé, et j’avais pu voir combien mon attitude le décevait. J’avais complètement merdé ce soir… Caly lisait-elle dans mes pensées ou bien était-ce l’expression de mon visage qui m’avait trahi ? Elle me salua, s’apprêtant à quitter la saluer tout en évoquant le fait que j’allais pouvoir –retourner voir ma pouffe de la soirée-. J’étais certain que Val ne m’avait pas trahi. Non mon meilleur ami ne pouvait pas avoir vendu la mèche, je pouvais compter sur lui… Camms non plus, elle n’avait pas eu l’air d’avoir envie d’ébruiter la chose et de crier sur les toits ce qui s’était passé entre nous. Caly bluffait donc, elle ne savait pas, elle supposait simplement… Et elle faisait les bonnes suppositions… Seulement, je ne pouvais pas la laisser filer comme ça, la laisser penser que j’avais préféré me blottir dans les bras d’une autre plutôt que dans les siens. Je l’avais suffisamment blessée ce soir, la vérité sur la façon dont j’avais occupé le reste de ma soirée serait un coup de trop pour elle. « Caly attends ! » Je tendis ma main et attrapai doucement son bras pour la retenir et l’empêcher de s’en aller. «Je vois pas pourquoi tu dis ça, je suis avec toi là. Je viens de passer une heure à essayer de détacher la fichue tâche de champagne que tu m’as faite sur ma chemise en début de soirée… » Ce n’était qu’un demi mensonge, puisqu’entre Camms et moi tout avait commencé ainsi… « Je me sens vraiment trop mal de m’être énervé tout à l'heure… » Je préférais évoquer notre discussion et surtout ma non-réaction à la révélation de ses sentiments de manière évasive, histoire de ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. « Ne crois pas que tout ceci m’éclate, je passe une soirée merdique moi aussi. » avouai-je même si pour être complètement honnête, je m’étais senti mieux, le temps d’un flirt et d’une étreinte dans les bras de Camélia, à présent la culpabilité m’accablait… « Et puis, je n’arrête pas de me dire que j’ai tout gâché, ta soirée, toi et moi, notre amitié… » Je relevai les yeux, plongeant mon regard dans celui de ma meilleure amie, posant la question qui me brulait les lèvres et dont je redoutais tant la réponse : « On en est où toi et moi ? »  


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Priape semblait essayer de calmer la jeune femme, la rassurer, recoller les pots cassés, oui sûrement, mais ça n'allait pas marcher aussi bien qu'il pouvait le penser. Et oui, le Dunster n'avait pas tort quand il disait qu'ils étaient venus en simple couple d'amis. Mais après tout, Caly savait très bien que depuis le début elle espérait bien plus de cette soirée, d'ailleurs, la plupart de ses espoirs reposaient sur ce bal. Ce bal qui n'était vraiment pas à la hauteur de ses rêves, la réalité faisait mal. Cependant, Calypso en avait plus que marre de tout ça, c'était trop, c'était terminé, oui. Peut-être avait-elle sortie ces mots sur le coup, mais en y réfléchissant quelques secondes, elle savait bien qu'elle le pensait, et elle avait un gout amer dans la bouche en le réalisant. « Peut-être que oui, mais je ne m'attendais pas à ce que notre soirée entre amis se passent comme ça. » Mais après tout, Sateen et Valentin, ils avaient peut-être pensé comme Caly ? C'était fort probable vu la réaction que son meilleur ami avait eu quand il l'avait su, oui, il devait penser comme elle. Et la brune s'apaisa un peu plus quand elle repensa au moment plus tôt dans la soirée quand elle était dans ses bras. Ce moment l'avait apaisé, oui, ça l'avait aidé également. Heureusement que le brun était là, sinon, la jeune femme n'aurait jamais tenue autant de temps en face de Priape. Puis lorsqu'elle allait s'en aller, il lui pris le bras pour la retenir. D'un geste sec et franc, la grecque se détacha. « Ne me touche pas » siffla-t-elle entre ses dents. Un regard un peu trop noir, un peu trop accusateur envers lui se faisait ressentir. Mais Caly ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, et malgré ses contestations, elle était certaine qu'il avait du trouver une bonne compagnie pour la soirée. Parce que c'était toujours comme ça, c'était toujours elles avant la belle Adams. Et à cette pensée, son coeur se serra un peu plus. Une heure pour une tâche de champagne, il se foutait pas un peu d'elle ? « Mon dieu, quelle tâche de champagne il devait y avoir sur ta chemise » répondit Calypso d'un ton sarcastique. Puis il déblatéra encore une fois des excuses, ça sonnait un peu trop faux aux oreilles de Caly. Comme si elle devait le plaindre, comme si elle devait s'excuser, s'excuser de lui avoir avoué qu'elle l'aimait. « Arrêter tes excuses. Et moi non plus ça m'éclate pas, c'est pour ça que je veux partir. » Petit sourire qui en disait long sur les pensées de la jeune femme envers son "meilleur ami". Adams le détaillait, ses traits semblaient tirés, peut-être la culpabilité ou un sentiment de remords. Mais après quoi ? Calypso ne savait pas vraiment.. Peut-être pour leur dispute ? Peut-être que oui, il se sentait mal à propos de tout ça ? Non, pas possible. Il savait très bien ce qu'il faisait. Peut-être un peu trop comme maintenant, avec cette question, cette question qui fit baisser les yeux de la brune. Ça lui faisait mal d'entendre ça, ça lui faisait mal d'y penser, ça lui faisait mal de l'aimer. Un peu trop fort, un peu trop depuis des années, complètement trop. Oui, il avait gâché la soirée de Caly, oui, il avait gâché le petit "nous", il avait gâché cette amitié merdique incompréhensible. La jeune femme réfléchissait, qu'allait-elle répondre ? Fallait-il marquer la fin de Priape et Calypso ce soir ? Non, ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Et pourtant, la jeune femme dit en relevant les yeux vers ce brun qui lui brisait le coeur à chaque seconde en sa présence... « On en est plus Priape, c'est ça le problème. Il n'y a plus vraiment de "toi et moi". J'ai pas envie de me gâcher la vie, de faire des efforts qui me feront tomber un jour où l'autre pour rien. Pour n'avoir rien de toi. Je ne veux pas continuer comme ça, je ne peux pas. Je dois avancer, et si rester à tes côtés pour sauver je ne sais quoi, même cette amitié qui se cache je ne sais où, si tout ça signifie rester dans le passé, reculer, et bien.. je ne peux pas. » En y repensant, après sa rupture, après les coups avec Tyler, Calypso en avait déjà bien bavé durant le passé. Alors peut-être que maintenant, elle devait essayer de trouver une personne plus accessible qui ne lui ferait pas mal ? Qui pour une fois, elle serait avec une personne qui la rendrait heureuse, peut-être jusqu'à la fin de sa vie ? Et finalement, peut-être que ça ne serait pas Priape comme elle se l'était imaginé durant des années... Les rêves ne sont que des rêves, ils deviennent rarement la réalité. Malheureusement. Puis un dernier regard, Calypso s'excusait. Parce qu'elle savait très bien que ça toucherait Priape, d'une manière ou d'une autre, ils avaient vécu des choses ensemble, ce n'était pas rien non plus et Calypso le savait très bien. Peut-être qu'elle était égoïste, oui, mais parfois, il faut prendre soin de soi avant des autres.
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Caly & Priape



Calypso était à fleur de peau, envoyant balader chacun de mes arguments… J’avais beau essayé de l’apaiser, rien n’y faisait. Et lorsque je fis un mouvement vers elle, retenant son bras pour l’empêcher de s’en aller, prenant pourtant bien soin de ne mettre aucune brusquerie dans mon geste, la jeune femme se défit aussitôt de mon emprise avec rudesse tout en m’ordonnant de ne pas la toucher. Je retirai immédiatement ma main de son bras, son ton et surtout son regard furent comme un électrochoc. Nous étions pourtant abonnés aux disputes à répétition mais là c’était différent. Je l’avais rarement vu me regarder avec des yeux aussi sombres. Je déglutis difficilement en songeant que oui, effectivement, j’avais usé toutes mes chances avec elle, peut être que tout était fini. Surtout qu’elle était en colère mais n’avait pas encore toutes les cartes en main, même si elle semblait flairer que quelque chose s’était passé avec une autre fille. J’avais protesté devant ses accusations, racontant l’histoire de la tâche pour expliquer mon absence… Mais Caly ne sembla pas dupe, elle était comme dotée d’un sixième sens et de toute façon elle avait toujours été douée pour déceler le vrai du faux chez moi. Je ne répondis donc rien à son sarcasme sur ma chemise tachée, qui n’était pas en soit un mensonge. Ca ne servirait à rien pour moi d’en rajouter plus, c’était courir le risque de m’enliser… Elle voulait partir, une nouvelle fois elle me le signifia. Pourtant, je ne pus me résoudre à simplement la laisser filer ainsi. Il me fallait une réponse, je voulais savoir. Et la question s’échappa de mes lèvres : Où en étions-nous ? Les quelques secondes qui s’écoulèrent avant qu’elle ne me réponde me parurent des heures. Une éternité où je la regardais fixement, espérant une réponse qui laisserait entrevoir que tout n’était pas perdu, le cœur battant et les mains légèrement moites. J’étais pendu à ses lèvres et quand enfin elle reprit la parole, j’eus le sentiment de recevoir un seau d’eau glacée sur la tête. On en est plus Priape, c'est ça le problème. Il n'y a plus vraiment de "toi et moi". Ses paroles résonnèrent dans ma tête, m’assommant quelque peu. C’était ce que j’avais redouté, ce que j’avais craint, et pourtant le fait de l'entendre à présent ancrait toute cette situation dans le réel. J'ai pas envie de me gâcher la vie, de faire des efforts qui me feront tomber un jour où l'autre pour rien. Pour n'avoir rien de toi. Mon regard s’était vidé, sans expression, sans étincelle, sans émotions. J’encaissai ses paroles sans dire un mot, m’appliquant à ne rien laisser paraître de ce qui se passait en moi. Je ne veux pas continuer comme ça, je ne peux pas. J’avais voulu jouer les forts, tirer sur la corde et finalement j’allais perdre celle que je désirais le plus. Je dois avancer, et si rester à tes côtés pour sauver je ne sais quoi, même cette amitié qui se cache je ne sais où, si tout ça signifie rester dans le passé, reculer, et bien.. je ne peux pas. Le son continuait de percuter mes tympans mais mon cerveau n'enregistrait plus vraiment. J’étais à mille lieux ailleurs. Je nous revoyais à Atlanta, lors de notre première rencontre. Son sourire. Sa présence. Son rire. Son soutien lors de mes nombreuses crises de manque. Et puis le déménagement à Miami. Le début de notre trio avec Val. Nos disputes. Nos réconciliations. Ce passé justement. Notre passé. Notre amitié. Tout ce que je venais de réduire à néant par ma bêtise. Parce que j’avais été trop fier, trop bête, trop con, pour répondre les bons mots lors de sa déclaration. J’hochai simplement la tête, le souffle coupé, muet. Une douleur lancinante était apparue dans tout mon corps… Ceux qui parlent de cœur brisé devraient revoir leur anatomie. C’est finalement l’organisme entier qui en pâtît dans ces cas là. Une boule au creux de ma trachée m’empêchait de parler. Mais après plusieurs secondes, je me raclai la gorge pour reprendre la parole, conscient que mon silence pourrait trahir mon émotion. Je m’appliquai pour conserver un visage impassible, je ne devais pas me laisser décontenancé... « Alors quoi, tu vas me rayer de ta vie, comme ça, simplement pour un bal foireux ? Simplement parce que je ne t’ai pas dit ce que tu voulais entendre, parce que je n’ai pas agi comme tu voulais que je le fasse ? » demandai-je avec une pointe de méchanceté dans la voix. J’avais essayé la douceur, les excuses, peut être que finalement c’était un peu de dureté qui la ferait réagir. « Je suis ton ami Caly, pas ta marionnette… Tu ne peux pas me repousser un jour et espérer que j’accoure dès que tu en auras envie par la suite… Ce n’est pas comme ça que ça marche…»   


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La brune observait les réactions de Priape tout en lui disant le fond de sa pensée, ce qui pour elle, signifiait la fin. Cependant, en le voyant là devant elle, avec autant d'expressions, de sentiments qui montraient que ce qu'il entendait n'était pas forcément la meilleure chose pour lui. Calypso réalisait à quel point elle avait été égoïste et à quel point ses paroles pouvaient être durs. En se mettant à la place du Dunster, la jeune femme n'aurait jamais su encaisser ce genre de parole. Pas ce soir du moins. Seulement, Priape semblait reprendre des forces, son visage trahissant moins la peine qu'il pouvait ressentir. C'est avec un regard plus passif, plus méchant, sûrement plus douloureux à regarder pour la brune qu'il reprit. Même si les paroles qui suivirent allez complètement mettre Caly dans une culpabilité profonde, la jeune femme l'avait plus que mérité. Mais il n'avait pas tort, la grecque n'avait pas entendue ce qu'elle voulait, blesser son égo, sa fierté, ses sentiments, elle avait été blessé entièrement. C'était ce couteau qui depuis le début de la soirée lui lacérait le coeur. Qu'allait-il lui rester de cet organe meurtri qui devait continuer à battre malgré tout ? Mais Adams baissa la tête, honteuse d'avoir pensé tout ça. Parce que oui, elle ne pouvait pas y mettre un terme comme ça. Du moins, ça ne se faisait pas, non dans les "formes" ce n'a jamais été quelque chose de polie. Levant à nouveau son regard vers son "ami, la brune lui dit. « C'est pas si simple, de toute façon, ce n'est pas que le bal. Et non, j'ai pas entendu ce que je veux d'ailleurs. Et oui, ça me donne le droit de t'écarter de ma vie. Je ne vais pas te rayer, faire comme si rien n'avait eu lieu, mais je veux plus faire d'efforts, je veux plus penser à toi. J'en ai marre de toi... » La fin de sa phrase signifiait un nouveau baissement de tête et des réflexions. Elle était perdue Calypso, complètement... Cependant, la brune releva la tête à l'entente du mot marionnette. Quoi ? Non, elle ne le prenait pas comme ça. Et c'était aussi de sa faute, il faisait n'importe quoi. Et lui, il prenait Caly pour quoi ? Faire croire à tous qu'il est encore fou d'elle, que Valentin le dise aussi et voilà qu'il la lâche comme ça ? Alors quoi, c'était juste elle qui faisait n'importe quoi ? Non. Non, la brune n'était pas d'accord avec ça. « Une marionnette Priape ? Putain, une putain de marionnette ? Tu penses vraiment ça ? Et ce soir, c'est qui qui a repoussé l'autre hein ? Dis-moi ! DIS-MOI QUI PUTAIN ! C'est toi ! » La jeune femme pointa un doigt accusateur sur Priape, seulement, les larmes commençaient à lui monter aux yeux. « Et maintenant, c'est qui qui fait le plus l'égoïste ? Tu veux me garder près de toi alors que tu sais très bien que je ne vais pas résister, qu'un jour ou l'autre, je tomberais de toute cette histoire. Je te le dis, et tu le sais très bien ! » Calypso était complètement hors d'elle. La jeune femme avait aussi ses torts, elle le savait, mais peut-être que ce soir, il aurait du en rester là. Oui, il aurait dû la laisser souffler et réfléchir. « Je t'ai toujours tout donné putain.. Et ce soir encore, je t'ai même donné toute ma fierté, j'ai fait taire ce truc qui me disait que je devais arrêter de parler ! Putain, tu te fous de moi ? T'es con ou t'as pas compris que je t'aime ? Putain, j'en ai marre... J'en peux plus.. » Les larmes commençaient à couler abondamment sur les joues de la jeune femme, « C'est pas moi qui cours après toutes les filles du campus, qui va les baiser et qui après reviens comme une fleur. Pourquoi tu m'as fait espérer ? Pourquoi tu as fait espérer tes amis ? Bordel, Val en était convaincu lui aussi ! » La jeune femme tapait du pied, les bras croisaient, les larmes qui coulaient, c'était vraiment pas beau à voir. « Alors si vraiment tu tiens un minimum à moi, putain, laisse-moi partir... » Un dernier souffle, une dernière parole pour un dernier combat... Caly était excessive certes, mais dans le fond, plusieurs vérités étaient plus ou moins ressorties, comme ces mots.. "t'as pas compris que je t'aime ?"...

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Caly & Priape



J’avais déjà compris mais pourtant elle me le répéta : elle en avait marre de moi, elle voulait m’écarter de sa vie. J’en avais trop entendu pour garder mon calme et encaisser sans rien dire. Alors oui, je pris la parole, l’accusant de se servir de moi comme on se sert d’une marionnette, un coup elle ne me voulait pas, un coup c’était l’inverse, un instant elle m’embrassait, le suivant c’était une erreur, puis elle m’embrassait encore… Non je n’étais pas un jouet à la disposition de mademoiselle. Mes paroles eurent un effet non négligeable sur Caly, mais loin de la faire se remettre en question, elle se fâcha, perdant son calme, pointant nerveusement le doigt dans ma direction. Oui, ce soir c’était moi qui l’avais repoussée. J’avais probablement gâché ce moment qui aurait du être magique… Et quelle était mon excuse ? J’étais confus, complètement paumé, et qui plus est après cela j’avais filé me consoler dans les bras d’une autre, d’une jeune femme aux charmes indéniables mais que je ne connaissais absolument pas avant cela. Caly m’avait rejeté, il y a des années, pour ensuite vivre une histoire avec mon pire ennemi, et moi je me vengeais en la repoussant à mon tour pour aller baiser dans les chiottes du bal avec une parfaite inconnue. Je sentais la tension monter entre nous et finalement j’en vins à regretter d’avoir retenue ma meilleure amie plus longtemps… Ces explications ne menaient à rien, nous étions tous les deux déçus, et voir les larmes apparaître dans ses yeux à mesure que sa colère grandissait, cela me semblait insoutenable. J’en étais la cause, mais j’avais perdu le droit de la toucher, d’essuyer sa joue avec tendresse, de la serrer dans mes bras pour la réconforter, comme tout meilleur ami se devrait de le faire dans un cas pareil…  « Caly arrête je… » essayai-je de placer entre deux de ses phrases. Je ne réussis pas à arrêter son flot de paroles et elle continua de déverser toute sa colère et sa déception sur moi me faisant me sentir de plus en plus coupable, de plus en plus mal… Je me cherchais des excuses mais au final tout était ma faute : j’avais eu l’opportunité ce soir d’avoir tout ce que j’avais toujours désiré et j’avais gâché cette chance, blessé dans mon petit orgueil par les hésitations répétitives de mon amie. Et au final, je n’en retirais aucun bénéfice… Je me sentais encore plus mal.  Alors si vraiment tu tiens un minimum à moi, putain, laisse-moi partir... Oui c’était à peu près la seule chose que je pouvais faire de toute façon, la laisser partir. J’haussai les épaules, rendant les armes. Je n'allais pas me défendre une énième fois, m'excuser d'avoir eu toutes ces aventures, d'avoir vécu ma vie de célibataire comme j'en avais envie. Cela n'aurait servi à rien. Toute trace de ressentiment avait disparu dans mes yeux, il n’y brillait plus qu’une étincelle de vague tristesse devant tout ce gâchis. Je fis un pas en arrière, levant les paumes pour bien montrer à mon interlocutrice que cette fois aucun geste de ma part ne viendrait entraver sa fuite : «Je ne te retiens pas… » assurai-je alors.   


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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