Mickaela A. Graham ¤>> Christina Aguilera

Aucun minimum de mots/lignes est imposé, mais soyez tout de même réaliste !
Heureuse enfance
Parce qu'avant, on faisait moins d'un mètre, que notre poids nous importait peu et qu'on était le centre de toute la attention... Stop ! Ça, ça n'a pas changé !

Mes parents ont toujours été plus intéressée par leur travail que par mes prouesses infantiles. Sans doute seront-ils plus impliqué avec leurs petits enfants. Vous l'avez compris, ce sont mes grands parents qui m'ont élevé. Ou plus exactement, ma grand mère : Nonna, italienne d'origine, je suis vite devenue bilingue. Je suis née quelque jours avant la rentrée des classes. Nonna initiait donc ses voisines Londonienne à festoyer autour d'une table à thé.

L'année suivant elle demandait à un pianiste de jouer la célèbre chanson, l'année d'après et les douze années qui suivirent j'eus le droit au récital de douze instruments différent. Happy birthday n'a plus aucun secret pour moi... Quelque soit la gamme jouée.
Tout ce que mon esprit admirait m'étais offert. Tout ce que je désirais m'étais donné. Nonna me payait des cours de danse pendant six ans. J'y passais ensuite moins de temps en débutant mes gammes au piano. "Une dame, doit savoir jouer d'un gracieux instrument de musique" disait souvent Nonna. Je me suis également essayé au tennis, préférant d'avantage la natation à tout autre sport.

Tout autour il y a le monde...
Nonna avait tout prévu, elle me destinait un brillant avenir. Elle voulait que ma présence, fasse douter les étoiles. Elle avait, oui... Car elle est plus. J'avais treize ans. Je n'ai pas fait de cocktail pour mon quatorze bougies cette année là. En revanche, fort de mon caractère je suis parvenue à convaincre ma mère de m'emmener avec elle. Mes résultats scolaires me permettait de suivre des cours par correspondance jusqu'à l'entré en collège, mais cette dernière préférait bien me payer un professeur particulier.

J'ai donc arrêté toutes mes activités parascolaires, toutes celles auxquelles Nonna m'avait initié pour suivre ma génitrice dans la course de la mode. Après avoir passé huit mois à Milan où nous avons une maison de vacances, nous sommes partie rejoindre mon père à Beijing. Il y travaillait avec ses collaborateurs sur la conception d'un nouveau jeu vidéo. Autant vous dire que je comprends mieux le chinois que le français !

Après deux années d'escapade, je retrouvais la belle Angleterre au côté de ma mère. J'avais quinze ans, j'étais populaire, j'étais celle qui avait vu la Chine. J'étais l'étoile montante que ma Nonna voulait que je sois. Je commençais le criket, avec les filles. Au début nous étions quatre. Nous l'avions baptisé le hockey-club. Parce que nous y jouions toute. Notre club changea de nous trois fois avant de s'arrêter sur : For ever.
Je commençais à poser pour la marque de ma mère l'année suivante. Elle géra ma carrière de modèle avec une fierté grandissante. Quant  à moi je me plaisais juste à être pomponnée durant des heures, comme toutes les filles de mon âge.

Un malheur n'arrive jamais seul
Nonna nous avait quitté depuis combien... Neuf ans. Il faut croire que ce n'était pas mon tour de la rejoindre. Pourtant j'ai perdu beaucoup cette nuit là, plus que mes souvenirs ne veulent bien me dévoiler...

J'ai été accepté à Oxford sans avoir à me faire prier. Après tout, j'étais une Graham ! J'étais douée aussi, oui, sans doute cela comptait-il un peu... Quoiqu'il en soit, se furent les meilleures années de ma vie. Celles qui demeurent  aussi les plus flou, pourtant, je peux vous assurer que cet oubli n'est pas dû à des quantités mal contrôlé d'alcool. Loin de là... Je vais donc vous conter les choses comme elles me reviennent :

Les For Ever s'était agrandi de quelques membres une fois arrivée sur le campus. Nous n'étions pas les reines, mais nous avons vite fait régner nos lois ! Hum... En faite si, nous étions les reines.
Jeffrey Williams était celui qui me faisait littéralement craqué. Il était d'une bonne famille, il était à Oxford, il était populaire : Bref ! Il était parfait... Je vous l'ai dit THE BEST YEARS EVER !
Je sortais avec lui depuis deux ans... Ma mère avait décroché un contrat à New York.  J'étais toujours mannequin d'ailleurs... Vous vous en doutiez ?... Quoiqu'il en soit, j'étais furieuse, quitter l'Angleterre, c'était quitter Jeff. C'était inadmissible. Alors nous avons fait nos demandes de transfert ensemble. Quelques coups de fils avait suffit à leur permettre d'obtenir une entretien avec le Doyen de la belle Harvard. Il ne tenait qu'à nous de réussir cette entrevue.
Je sais aussi qu'il m'avait fait sa demande. Vous vous rendez compte ! Moi, Mme Williams. C'était de la folie, c'était du pur bonheur. C'était les plus belles années de ma vie...

Guérir, se reconstruire et avancer.
"Imaginez vous dans une plaine et imaginez vos souvenir placer juste de l'autre côté de la muraille de Chine. Donnez vous le temps de grimper brique par brique pour arriver au sommet." Avait dit un médecin. Un sombre crétin sans doute !
Et puis les informations sont tombés telles des haches, brisant le reste de ma personne. Usant le reste des forces qu'il me restait. Le silence de ma mère ne m'aidait pas, elle n'avait pas à parler, mon esprit imaginait le pire
Pourquoi étais-je  à New York  !? Que s'était-il passé ? Et surtout bon sang Où était Jeff !... Pourquoi ne me répondait-elle pas ? J'avais arrêté l'université ? Non... Impossible ! ... On ne quittait pas Oxford

J'avais oublié m'être fiancée, oublié avoir donné ma démission à Oxford, oublié l'entretien avec le doyen d'Harvard, oublié que j'avais été accepté. Et surtout j'avais oublié l'accident. Trois semaines dans le coma et sept mois entier de MA VIE s'était effacée pour laisser place au Néant ! ET si ce n'était que ça !... Jeff n'était plus, et ses parents avaient de bonnes raison de me haïr... J'étais celle qui l'avait fait traversé l'Atlantic après tout.

Je suis depuis suivis par une psychologue, je ne saurais dire si elle m'aide vraiment ou non. Je n'ai que quelques flash, des images flous, vagues lointaines. Comme celles qu'un rêve laisserait : des miettes.

Et afin de terminer avec ce qui m'a emmené aux portes d'Harvard. En dépit de mon amour pour la danse, le chant, la comédie, le mannequinat et surtout le dessin, comme ma mère. Nonna m'a transmis son savoir faire en matière de relation humaine. Brillante experte en relation publique et gestion de crise, je vole vers le même parcours qu'elle.