broken heart ; elsiam

partie à la dérive, elsa est allée faire la fête en buvant un peu trop. ivre et déconnectée de la réalité, elle avait décidé d’écrire à priam. pourquoi, elle ne le savait pas. il était évident que ses sentiments pour lui étaient encore forts. ils étaient puissants et sans limite. il était évident qu’elle allait le regretter le lendemain. elsa lui indiqua l’endroit où elle était. elle décida alors de mettre son téléphone sur mute, dansant comme une folle.

@Priam Lubbers

Devant le nephilim, je gare ma caisse sur le bas côté. Connaissant le videur, je lui tends mes clés en lui tapant sur l’épaule et lui faisant rapidement la bise. Je m’insère entre les corps qui gesticulent à droite et à gauche. Pour la plupart remplis de sueurs, tandis que d’autres ne sont même pas en rythme avec la musique tellement ils sont déchirés. Une odeur empestant l’alcool et les drogues me sautent au nez. Grimace hasardeuse, je me concentre sur ma venue dans cette boîte. Je tourne sur moi-même, de mes 1m90 pour trouver Elsa. Un message en pleine nuit alors que ça fait des mois qu’on ne s’adresse plus un mot. Pourquoi, bon dieu est-elle revenue ? Et moi bon samaritain à m’inquiéter pour les gens. Ma bonté finira par me causer de grave ennuis. Je me tourne une dernière fois, avant de voir une chevelure que je reconnaîtrai entre milles, qui se secoue dans tous les sens. Incontrôlable, je fends la foule en deux, dans de grandes enjambées avant d’attraper la jeune femme par le bras. Je la tire dans une cage d’escalier, planquée derrière une porte de secours.
Qu’est-ce que tu fous, Elsa.
Regard paniqué, lueur de colère qui passe dans mes pupilles dilatées. Pourquoi diable dois-je toujours me retrouver dans des situations déconcertantes ?

la jeune femme danse comme s’il n’avait pas de lendemain. elle en profitait, parce qu’elle pouvait. elsa en profitait sans doute un peu trop, mais tant pis. elle en avait marre d’être mise de côté, d’être le deuxième choix, être celle qui se retrouve à avoir le cœur brisé. elle oubliait ses problèmes, en étant ivre. elsa dansait encore et encore, quand elle sentit une main s’abattre sur son bras et l’emmener dans une cage d’escalier. en regardant, elle vit que c’était priam. elle soupira, le regardant dans les yeux. — je fais la fête. toi tu fous quoi putain?? elle sentait à nouveau son cœur se briser.

Regard énervé, son rythme cardiaque s’emballait de plus en plus. Mauvaise colère, haine acharnée face à cette fille que j’ai si mal aimé. Mon poing vient frapper le mur à côté de moi, avant de me ruer vers Elsa. Nos deux corps coincés contre la porte. Mon corps lourd sur le sien, le souffle coupé, yeux dans les yeux. Je ne sais plus ce que je fais, où je suis ou qui je suis à cet instant. Comment ça tu fais la fête, et moi qu’est-ce que je fous ici ? PUTAIN TU TE FOUS DE MA GUEULE ? Hurlement, face à son visage. Les yeux écarquillés de haine, je regarde cette femme devenue inconnue. Tu crois que ça me plait d’être dehors à trois heures du matin, parce que madame picole comme un trou, et s’amuse à m’envoyer des messages semi-inconsciente ? Tête limite collée à la sienne, des yeux ravagés qui lui tiennent tête. Qu’est-ce que toi tu me veux Elsa. Une main collée contre le mur qui soutient enfin mon poids, toujours collé à elle je ne lâcherai pas le morceau. Prends tes affaires, je te ramène chez toi. Un ton faussement calme, un ordre.

elle savait que priam pouvait être en colère. mais elle ne l’avait jamais vu aussi fâché. son cœur battait si fort. elle ne pouvait pas croire qu’elle se retrouvait face à lui. l’effet de la boisson semblait s’estomper. faire face à cet homme qu’elle aimant encore la faisait souffrir. — J’AI LE DROIT DE FAIRE LA FÊTE MERDE!!! elle était aussi fâchée que lui. les larmes coulaient le long de ses joues. elle en avait assez de tout cela. — pourquoi t’es là alors? elle pourrait l’embrasser, s’il n’était pas aussi en colère. — je veux t’oublier, d’accord? je veux arrêter de souffrir à cause de toi, espèce de con!!! elle passa une main dans ses cheveux, sentant le parfum de priam. — non.

TW : Vulgarité/Comportement sexuel

Le regard abasourdie quand j’entends Elsa élevée la voix. Je me rends soudainement compte que nos comportements ne sont pas ceux de d’habitude. Mais la haine et la peur reprennent finalement le dessus. Comme si elles étaient toujours gagnantes face à l’affection ou l’amour. TU VEUX FAIRE LA FÊTE ELSA ? VAS-Y FONCES. TRÉMOUSSES TOI COMME UNE DÉBAUCHÉE MAIS VIENS PAS ME FAIRE CHIER À TROIS HEURES DU MATIN. Je me soulève d’elle, avant de venir ouvrir la porte vivement, pour attester mes paroles. Oublies moi si c’est ce que tu veux. Fais le, et arrêtes de m’appeler. Les poings serrés, au bord de l’implosion. Tu veux pas rentrer ? Tu veux faire la fête ? Alors faisons là. J’ouvre la porte d’un pas décidé, je sors de cette zone avant de venir au bar. Je trouve une fille accolée à ce dernier, lui murmure quelques mots à l’oreille devant les yeux d’Elsa, avant de venir l’embrasser fougueusement. Les mains agrippées aux hanches de la fille, que je ne connais même pas. Je m’attarde d’un seul coup sur son cou en lui léchant jusqu’à son lobe d’oreille que je viens mordiller. Je finis par la laisser tomber là, les yeux mi-clos et les tétons qui pointent, avant de me rapprocher d’Elsa, toujours devant la scène. On s’amuse comme des fous, Elsa. Voici les quelques mots que je lui murmure dans l’oreille, avant de faire glisser ma main le long de son dos en passant derrière elle, un verre de whisky dans la main droite j’engloutis le verre cul sec, il faut bien calmer ses nerfs. Que la soirée, commence.