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Naomi Juliette Coleman fiche; Terminée C'est le 19 août 1992 à Modesto, Californie, que la famille Coleman m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommée Naomi Juliette. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale pauvre. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en archéologie, je suis maintenant en 2e année. Et pour terminer, je fais partie des Dunsters. |
Études Naomi en est à sa deuxième année d’étude en archéologie, domaine qui l'a séduite dès son tout jeune âge. Les circonstances l’ayant mené à la prestigieuse université de Harvard sont nombreuses et nous y reviendrons plus tard. Malgré tout ce qu’elle prétendra, la jeune adulte vient d’un milieu social pauvre et elle n’aurait jamais eu les moyens de se payer une seule journée d’étude dans le fabuleux monde universitaire, si ce n’était de la bourse qu’elle s’était mérité par ses résultats plus que remarquables. Évidemment, de tels rendements ne tombent guère du ciel à qui le voulait bien. Derrière ces moyennes frôlant le génie (exagérons à peine) se dissimulent d’innombrables heures de travail acharné et de nuits blanches à faire pâlir un vampire de fatigue. Les études occupent donc une grande place dans la vie de Naomi. Cela ne l’empêche pas d’apprécier faire la fête et multiplier les bêtises en tous genres (discipline où elle est passée maître). Vous comprendrez donc que cette chère étudiante mène une vie bien remplie et quelque peu déboussolante pour quiconque n’ayant pas subi un rigoureux entraînement de l’esprit au préalable. | Caractère Un mot. Un seul : déjantée. Tout simplement et complètement déjantée. Voilà qui est Naomi. La pauvre n’a absolument rien d’un individu simple aux désirs précis et au caractère clair. Au contraire, tout en elle crie la contradiction, l’incohérence, le non-sens. Je crains malheureusement de déplaire aux lecteurs les moins patients, car je ne saurais me pardonner le moindre oubli. Procédons par points, structure que j’affectionne tout particulièrement lorsque vient le temps d’ordonner ma pensée. Matérialiste sans superficialité : Naomi veut, souhaite, désire. Elle envie, elle jalouse, elle convoite. De jolis vêtements, de superbes bijoux, un repas de roi, et tiens! Pourquoi pas une voiture? Ou une villa? Ou bien un charmant voyage en Europe pour agrémenter le weekend? Voilà, ce qu’elle envie. Ne plus avoir à se salir les mains pour une misérable somme d’argent, alors que d’autres mange une cuillère d’or au bec, les bras croisés. De l’argent, elle en voudrait toujours plus. Pourtant, Naomi n’a rien d’une jeune femme superficielle. Elle sait choisir ses amis et préférera toujours un cœur en or à un compte de banque bien rempli. Menteuse, mais franche : Le mensonge est malheureusement aussi facile qu’une bouffée d’air pour Naomi. C’est un réflexe, elle le fait sans y penser. De manière terriblement naturelle. Ne vous méprenez pas. La plupart du temps, Miss Coleman sera probablement la personne la plus franche que vous connaîtrez. Sans détour, sans complication. Vous saurez immédiatement tout ce qui se passe entre ses deux jolies oreilles. Jamais elle ne vous manipulera, jamais elle ne jouera dans votre dos. Mais, lorsque son orgueil est mis en jeu, la machine se met en marche. Un mensonge par-ci, un autre par-là et bientôt, sans même s’en rendre compte, Naomi Juliette Coleman se retrouve avec une double-vie. Orgueilleuse et fière, mais sans amour-propre : Sur cet aspect, même le plus gamin des gamins n’arrive pas à la cheville de cette chère New-Yorkaise. Il suffit d’un «T’oseras jamais!» ou d’un «T’as pas les couilles de… » ou encore pire, d’un classique : «cap pas cap?» et vous lui ferez faire les bêtises les plus stupides et les plus… stupides que vous pourrez imaginer. Après chaque «incident» (appelons les ainsi), la pauvre Naomi jure, regrette et se morigène d’avoir accepté aussi facilement. Pourtant, la fois suivante, elle n’hésite pas une seule seconde et, devinez quoi, elle recommence! La liste de ces «incidents» est longue. Très longue. Prenez : cette intarissable dépendance à la cigarette. Eh oui! Chaque jour, Naomi siffle entre ses dents sa stupidité d’avoir un jour accepté de fumer pour un pari débile. Il y a aussi des classiques tel que le tatouage impulsif (un joli W sur chaque fesse et vous obtiendrez : WOW… Sérieusement, ce fut la honte de sa vie. Heureusement, son amie décida que retirer cette obscénité du corps de la grande brune était une cause plus que charitable…), le piercing qui s’infecta dans les jours suivants, la jambe fracturée après un saut complètement irréalisable, la teinture capillaire, le coma éthylique tout y passa. Pourtant, malgré cette fierté surdimensionnée, Naomi n’a pas vraiment d’amour propre, en général du moins. À moins d’une provocation claire, elle ne possède aucune gêne, aucune timidité, aucune barrière lui évitant quelques humiliations. Sa chanson fétiche joue sur son lecteur portable, ça y est, elle se dandinera au beau milieu de la rue si ça lui chante. Ainsi, elle n'hésitera pas à vous faire rire, vous troubler et vous surprendre. Si son humour sarcastique vous déplaît, elle se rattrapera sans doute par son dynamisme, son énergie instable et cette manie à faire et dire tout ce qui lui passe par la tête! Entêtée, déterminée, persévérante, mais la pire râleuse de votre entourage : Lorsque Naomi se fixe un objectif, il est bien rare qu’elle ne l’atteigne pas. De la même manière lui faire avouer un tort est un sport extrême que seuls les plus sages, les plus patients et les plus malins sauront pratiquer sans attraper la rage. Même si cette jolie brunette ne sait pas toujours ce qu’elle veut, croyez-moi, lorsqu’elle le sait, elle y a arrive. Travail, acharnement, jusqu’à l’épuisement s’il le faut. Elle n’abandonne jamais jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite. Évidemment, vous l’aurez deviné, Naomi est plutôt du genre exigeante envers elle-même. Pourtant, malgré le fait qu’elle soit un véritable bourreau de travail, l’étudiante rouspète, râle et se plaint sans arrêt. Certains la trouveront peut-être embêtante, mais d’autres en riront et y verront un autre signe de sa personnalité des plus déjantées. Car, même si cette vaillante travailleuse râle toujours à elle-même et dit envier ceux qui ne font rien pour gagner leur vie, une seule journée d’oisiveté causerait sa mort. Naomi a besoin d’instabilité, d’une vie occupée. Débrouillarde et indépendante, mais un don pour s'attirer les ennuis: Naomi veut tout faire par elle-même. Elle ne comprend pas la moindre chose sur la prochaine dissertation? Il faudrait lui rouler dessus avec un tank pour lui faire demander de l'aide, et encore! Elle trouvera un moyen. Soyez en assurer! Depuis toute jeune, elle a appris de son père à se débrouiller seule (sa mère n'étant pas très présente), à bricoler lorsque quelque chose ne fonctionnait pas, à travailler lorsqu'elle avait besoin d'argent, bref à se salir les mains en cas de besoin et à ne compter que sur elle-même. Pourtant, malgré sa grande autonomie, Naomi a un don inné pour se mettre les pieds dans les plats. Défis stupides? Mensonges regrettables? Vraiment, les situations les plus incongrues lui sont réservées! Il s'agit pourtant d'une jeune femme intelligente. Comment y arrive-t-elle? Simple! Un espèce de mélange d'impulsivité passagère et d'immaturité fugitive et vous aurez votre réponse. Bref, une personnalité instable et imprévisible, pourtant facilement influençable lorsqu’on sait choisir ses mot et l’occasion… Naomi vous fera siffler entre vos dents, rire à vous dessécher les poumons ou vous découragera complètement. Peu importe, car elle vous surprendra à coup sûre. |
Everyone Has Their Own Story
Pour bien comprendre l’environnement dans lequel a grandit Naomi et en quoi il a influencé son parcourt, je me dois d’introduire les membres de sa très petite famille. Portant fièrement la moustache et la camisole crasseuse, Papa Coleman, Ralph de son prénom et garagiste de profession. De l’autre côté, superficielle à souhait, Maman Coleman, Denise de son prénom et flemmarde à temps plein. Lorsque le couple se forma, personne ne leur donna guère davantage que quelques semaines, quelques mois tout au plus. Aucun d’eux n’aurait pu se douter que ce gros bonhomme à l’air sympathique et un peu rude pourrait combler la grande, mince et blonde californienne qu’était Denise. Pourtant, le ménage se prolongea et donna naissance à une ravissante jeune fille : Naomi. Malheureusement, le bonheur de cette petite famille n’était que bien trop précaire. Denise comprit rapidement que cette vie n’était pas pour elle. Elle rêvait de richesses, de célébrité et de bien plus encore. Son désir grandit lentement, infectant peu à peu le reste de la famille tel un venin se propageant dans un corps se raidissant chaque seconde. Elle demanda d’abord à son mari d’emménager à New York, le centre de son univers de gloire. Démunie, la famille put à peine s’offrir un logement au Bronx. Denise ne se découragea pas pour autant. Manhattan restait à quelques kilomètres de son logis. Bientôt, sa carte de crédit se remplit au même rythme que sa garde-robe, c’est-à-dire en un clin d’œil. Elle accumula des dettes à faire saigner votre porte feuille, s’absentant à toute heure du jour et délaissant l’éducation de sa fille à Ralph. Un jour, tout simplement, par une chance inouïe, Denise fit la rencontre d’un agent qui lui promit la lune. Elle entra dans le monde du Show-Business et disparut à jamais dans les tréfonds de cet univers obscur. Sa famille n’entendit plus parler d’elle que par quelques lettres et cartes postales envoyées à la va vite pour leur rappeler leur misère, alors qu’elle baignait dans la richesse et la gloire. Évidemment, Monsieur Coleman reçut nombre de chèques qu’il refusa avec violence. Il avait sa fierté, cet homme! Ralph s’accrocha à Naomi comme à une bouée. Elle était la seule et unique femme de sa vie. Il l’emmenait partout où il allait et rapidement, tous les clients du jovial garagiste surent qui était Naomi Juliette Coleman. Tout aurait pu bien se terminer, s’il n’y avait pas eu… l’école. Évidemment, on se moqua allègrement d’elle. Naomi était alors maigre, gauche et à cet âge où tout ne semble pas tout à fait proportionné… Mais surtout, elle était pauvre et fille d’un vulgaire garagiste manquant, il fallait l’admettre, de classe. Forte, La fillette ne s’en occupa guère davantage. Jusqu'au jour où son cœur fut broyé. Évidemment, seule une histoire de cœur aurait pu briser cet infranchissable mur d’indifférence qu’elle avait construit avec tant de bravoure. Adolescente, elle multipliait les petits boulots pour subvenir à ses propres besoins et épargner son pauvre père. Elle y rencontra le garçon qui changea singulièrement la route qu’elle prendrait. Elle le fréquenta quelques temps. Ils s’entendaient merveilleusement bien et partageaient une complicité inédite. Enfin, c’était ce que croyait Naomi. Ses illusions furent rapidement remises à leur place lorsqu’elle lui avoua ses sentiments. Dédaigneux, il l’avait regardé de bas en haut, sans ciller. Puis, il l’avait rembarré, froidement comme un vulgaire chiffon.
-Toi? Tu croyais vraiment avoir une chance? Avait-il dit comme s’il s’agissait d’une évidence. Ma chérie, tu nettoies les fenêtres de ma villa...
Cette simple phrase lui fit réaliser ce qu’elle était face au monde pour lequel sa mère l’avait abandonné. Qui étaient-elle et son père? La pauvre développa un grave complexe. Elle commença à s’éloigner de Ralph et même si elle l’adorait du plus profond de son cœur, avoir un homme de cette classe à titre de père lui causait une honte infinie. Elle détesta davantage sa mère de jour en jour. Elle la détestait de les avoir abandonné, mais surtout car elle voyait en cette femme son propre reflet. Celui d’une jeune femme ne pouvant se satisfaire de ce qu’elle avait. Celui d’une femme qui désirait davantage qu’elle ne pourrait jamais posséder. Pourtant, malgré la répulsion qu’elle ressentait pour sa mère, son désir de reconnaissance ne fut jamais aussi puissant. Cette jeune femme deviendrait un personnage influent, à sa manière. Elle désirait vengeance. Personne ne pourrait plus la rejeter aussi facilement. Personne ne la considérerait plus de haut. Ni sa mère, ni ce stupide enfant de riche. Mais, elle ne ferait pas comme sa mère. Naomi désirait devenir un personnage important. Harvard serait la voie qui mènerait à son objectif. Elle le sut immédiatement. Dès lors, elle travailla d’arrache-pied en vue d’obtenir une bourse. Mission accomplie.
Ce qu’elle n’avait pas prévu : Harvard était principalement peuplé d’enfants riches et aisés. Oui, car elle n’était toujours pas guérie. Personne ne devait savoir d’où elle venait. C’est ainsi que Naomi commença à mentir sur sa vie. Au début, ce ne fut qu’occasionnellement, puis ce devint une vraie drogue. Évidemment, il est fort probable qu'à cet âge, la plupart de ses amis se fichent bien de sa classe sociale. Mais, comme mentionnée plus haut, ce n'est jamais après réflexion que notre étudiante se lance dans le mensonge. Ce n'est qu'un réflexe pure et dur, résultat de longues années à se battre pour entrer dans un monde qui devrait lui être interdit. Elle désirait bien trop ardemment franchir cette grande clôture la séparant de son rêve.
Aujourd’hui, Naomi Juliette Coleman est née dans une famille aisée. Sa mère est morte dans un accident d’avion et son père est directeur artistique dans une boîte indépendante (croyez-le ou non, elle a même créé quelques sites internet propageant de fausses informations au sujet de ce soi-disant directeur artistique. On ne sait jamais quand un petit sceptique décide de googler le tout…). Elle passe beaucoup de temps sur ses études et sacrifie d'innombrables heures de sommeil à l'équilibre de son esprit déjà étrangement tourné, c'est-à-dire en cultivant une vie sociale tout aussi remplie que sa vie académique.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Camille ↬ ÂGE - 17 ans et demi (majorité, j'arrive!) ↬ PAYS/RÉGIONS - Canada, Québec. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Ma petite soeur: Sammy J. Carpenter ↬ TES IMPRESSIONS - Ça me semble être un forum vraiment très chouette et convivial! J'ai très hâte de commencer à poster! ↬ CRÉDIT(S) - Pour l'instant, simplement moi-même ↬ AVATAR - Kristina Romanova ↬ SCÉNARIO OU PI? - Personnage sortant tout droit de mon petit coco ↬ LE MOT DE LA FIN - Tiguidou |
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