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" Soirée en amoureux improvisée "
Cela faisait maintenant un certains temps qu’Angel était dans l’université, quasiment six mois qu’il était arrivé à Harvard et surtout qu’il avait quitté la rue pour un endroit à peine plus douillé. La maison des Mather était maintenant devenue la sienne, encore loin de tous les principes des jeunes de faire la fête pour s’amuser et non uniquement pour se mettre une tête et oublier ça pitoyable vie et surtout son passé chargé. Angel n’avait donc rien d’un jeune d’aujourd’hui, il avait beau n’avoir que 24 ans, quand on le regardait on lui donnait bien volontiers beaucoup, mais alors beaucoup plus. Mature il l’était, mais pour le reste ce n’était qu’une liste de défaut sans fin, il n’avait sur le papier rien pour plaire. C’est pourtant sans compter sur la jeunesse actuelle, les filles aiment qu’on les traite comme des salopes, exit les gars bien qui offrent des roses à ses demoiselles, non ce qu’elles cherchent c’est du méchant garçon. Voilà surement pourquoi l’on voit fleurir aux 4 coins de l’université des mecs qui se donnent un style de méchant, cracher par terre juré à chaque fin de phrase. Enfin entre ses mecs la et Angel il y a un faussé aussi grand que le pays ou il est né. Angel quand on le voit de premier abords on comprend tout de suite qu’il a des dents, mais qu’elles ne sont vraiment pas faites pour sourire. Surement son coté de l’Est qui fait de lui quelqu’un de totalement froid au premier abord, froid mais pas antipathique. Il est beau, musclé et à donc tout pour plaire dans ce monde ou la seule chose qui compte c’est le physique. Mais à coté de ça il n’a pas franchement beaucoup de choses pour plaire, en plus d’être froid il essaie toujours de laisser une distance entre lui et les gens, par peur très certainement. La vie n’a pas été tendre pour lui et le mot est faible. Abandonné dès ça plus tendre enfance il n’a jamais connu ni sa mère ni son père, pire que ça la première fois qu’il entend parler de famille c’est ici à Harvard. Comme si entrer dans une université n’est pas assez difficile pour lui, il faut dans les premières semaines que le directeur d’Harvard lui annonce que son père et mort laissant derrière lui un demi frère qu’il ne peut pas voir tellement il lui fait penser à son père qu’il a toujours hait.
Fort heureusement pour lui, il commence petit à petit à se faire des amis et à devenir une personne normale. En atteste la soirée ou une nouvelle fois il se trouve. Bien sûr c’est une soirée organisée par sa confrérie, confrérie avec laquelle il traine beaucoup, ne se mélangeant que très rarement avec les autres. Il y a été à ses nombreuses soirées alcool et drogue ou les verts s’amusent sans aucunes limites. Ce soir il est de corvée, c’est lui qui doit chercher l’alcool planqué dans la cave de la confrérie. Ben ouai vous croyez quoi on est dans une université huppé, l’alcool c’est formellement interdit, hors de question de la laisser comme ça à vue de tout le monde. Elle se trouve en sous sol là ou personne ne pense aller la chercher.
Direction la cave, rapidement suivit par Azela, une jeune femme avec qui il ne s’entend vraiment pas, mais… Et c’est bien le mais qui pose un énorme problème, une fille qui lui plait énormément, qui l’attire quasiment comme un aimant, mais un aimant contre lequel il lutte et lutte encore et encore pensant pouvoir l’épuiser avant que lui s’épuise. Pourquoi lutter contre cette attirance ? Tout simplement parce qu’Azela n’est autre que l’héritière Kennedy qui représente en gros tout ce qu’Angel n’aime pas. Le symbole d’une Amérique qui ne pense qu’à ça richesse et à son pouvoir et en plus de ça une gamine de riche qui n’a jamais rien fait pour mériter son argent.
Bref direction la cave qui bien sûr ne s’ouvre que d’une manière, une clé qu’il faut toujours penser à garder avec soit, sous peine de se retrouver enfermé. Angel avait la technique, lui qui allait souvent fouiller dans cette fameuse cave pour se prendre une bouteille pour sa consommation personnel, laissait toujours un bout de papier pour bloquer la porte. Une façon simple et discrète de ne jamais fermer la porte et surtout de pouvoir sortir quand bon lui semblait sans rester enfermé. Une fois en bas il leva les yeux vers l’escalier pour voir si Azela l’avait suivit. Ce n’était pas le cas, piochant donc dans les bouteilles qu’il jugeait bon de remonter, il avait presque finit quand la porte se claqua. Au début il pensa à une mauvaise blague, ce qu’il ne supportait pas soit dit en passant, mais en se retournant il compris très vite que ce n’était pas le cas. Azela l’avait suivit, peut être pour lui donner un coup de main, ou pour autre chose. Il n’en savait rien la seule chose qu’il savait c’est qu’il était un peu ivre, coincé dans un endroit à peine éclairé avec une fille qui l’attirait.
- Mais putain qu’est ce que t’es conne, on est enfermé maintenant. Bravo princesse Kennedy encore une preuve de la supériorité de votre famille !
Oui elle lui plait, mais ça ne se voit pas au premier abord ^^ !
(Invité)