Carmella pédale sans la moindre difficulté, malgré le poids des sacs. Elle admire les rues et ruelles qu'ils empruntent, se retrouvant toujours non loin de celui avec qui elle partage cette nouvelle expérience. Cela lui fait un bien fou de ne pas se retrouver au poste de police en train de travailler. Avoir une journée, ainsi en plein air, cela faisait belle lurette que ce n'était pas arrivé. Alors, cheveux au vent, elle esquisse un semblant de sourire pour se rendre compte que son comparse en fait de même. Sourit-il à cause de ce qu'elle lui a soufflé auparavant ? Peut-être. Elle ne se risquera toutefois pas à le questionner à ce sujet, lorsqu'il lui fait part de son prénom.
"J'ai dû le lire quelque part." La brunette prononce, davantage pour elle-même que pour l'homme qui se charge de les amener à bon port afin de distribuer les courses qu'ils se sont partagées. Cherchant dans son
"palais mental" (bien que ça n'existe pas, mais adorant les aventures de Sherlock Holmes, elle utilise ce terme), elle ne trouve plus où elle l'a vu mentionner, lorsqu'à son interrogation, elle fronce des sourcils et attend de voir. Surprise, elle ne sait pas si elle va le suivre pour ainsi dire en zigzaguant entre les clients d'un café-terrasse, à cause de son métier. Mais cela l'ennui, de toujours suivre méticuleusement les règles et n'étant pas en poste, ne voyant aucun potentiel collègue aux alentours, elle se décide à en faire de même, suivant le chemin qui lui a tracé, quand, en l'entendant, elle tourne à droite et regarde derrière elle lorsqu'on leur hèle un
"votre sac". Ralentissant, elle grimace en voyant l'amas joncher le sol et finalement, à hauteur de Jared, elle lui dit dans une grimace :
"pas certaine que c'était une si bonne idée." Jamais elle n'aurait imaginé que l'un des sacs se percerait, mais dans le même temps, vu l'espace dont ils disposaient, ils auraient dû le voir venir.
"Lequel des sacs est percé ?" Elle interroge alors son compère, vérifie avec lui les sacs pour reprendre leur route.
"La prochaine fois que l'on vit dangereusement, vérifions que l'on puisse se faufiler sans percer l'un de nos sacs." Elle y réfléchit puis affiche un large sourire :
"comme une course de vitesse, qu'en pensez-vous ?" Ils peuvent se donner un point de départ, ensuite une arrivée au niveau d'un lieu devant lequel ils devront forcément passer. C'est à cela qu'elle songe, lorsqu'elle perçoit le son d'un klaxon d'un peu trop près son goût. Et pour cause, un taxi fait une embardée afin de ne pas lui rentrer dedans et ainsi la renversée. Sous le choc, l'enquêtrice à la criminelle ressent son cœur s'emballer et se stoppe un instant, préférant le trottoir à la route pour faire une pause et ainsi se calmer.
(HJ - j'nous porte la poisse alors! et désolée pour le temps de réponse, j'ai eu des soucis de santé.)