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Depuis que Gabriel était à la recherche/poursuite de cet étudiant suspecté d'être témoin mais surtout complice dans une affaire de terrorisme à grande échelle, il avait dû effectuer quelques petits changements dans sa vie. D'abord, il allait devoir préparer un dossier à l'université pour couvrir sa véritable profession, ce qui n'était pas le plus gros problème a priori. En vérité, c'était surtout sa personnalité qui en avait pris un sacré coup. Lui qui appréciait plus la solitude que d'être en compagnie d'autres personnes, le voilà destiné à devenir professeur et d'enseigner à une bande de jeunes qui n'en avait généralement, rien à fiche. Si, lui aussi avait fait des études, ne l'oubliez pas. Et puis ce système, ces profs qui allaient finir par l'interroger en l'ajoutant à leur 'groupe'. Pourquoi selon vous Gabriel était l'un des seuls au FBI à ne pas vouloir de coéquipier ? Et voilà qu'on le forcait presque à faire ami-ami avec des adultes responsables qui ne connaissaient de l'adrénaline que ce qu'ils lisaient dans leur bouquin de droit, de philo ou d'histoire des Etats-Unis. Pitoyable. Enfin bon, il n'avait pas le choix. Cette enquête lui avait pris trop de son précieux temps pour qu'il l'abandonne à d'autres mains.
Il faisait nuit, enfin presque. Le stade était éclairé par les projecteurs qui aveuglaient la piste de course. Sur le terrain, un homme courait à une vitesse relativement rapide. A une certaine heure, le stade était ouvert aux étrangers qui n'étaient pas de l'université. Et vu qu'il était le plus près de chez lui, sans compter qu'il comptait faire une petite inspection des principaux points d'accès du bâtiment en sortant, Gabriel l'avait choisi pour s'adonner à son petit jogging quotidien. Torse nu, dévoilant de superbes tatouages tribal pour la plupart, notamment sur ses biceps, sur son torse et dans le bas de son dos, notre homme n'avait pas encore vu qu'une ombre au loin l'épiait. Ce n'est que lorsque ses pas, crépitant contre les gravillons, se rapprochèrent des siens qu'il se retourna vivement, et que sa paranoia laissa place à un tout autre visage : à de la surprise mếlée à une étrange satisfaction. « Bonsoir Jacks. » énonça alors Gabriel en s'adressant à son meilleur ami qu'il n'avait pas revu depuis plusieurs années.
Il faisait nuit, enfin presque. Le stade était éclairé par les projecteurs qui aveuglaient la piste de course. Sur le terrain, un homme courait à une vitesse relativement rapide. A une certaine heure, le stade était ouvert aux étrangers qui n'étaient pas de l'université. Et vu qu'il était le plus près de chez lui, sans compter qu'il comptait faire une petite inspection des principaux points d'accès du bâtiment en sortant, Gabriel l'avait choisi pour s'adonner à son petit jogging quotidien. Torse nu, dévoilant de superbes tatouages tribal pour la plupart, notamment sur ses biceps, sur son torse et dans le bas de son dos, notre homme n'avait pas encore vu qu'une ombre au loin l'épiait. Ce n'est que lorsque ses pas, crépitant contre les gravillons, se rapprochèrent des siens qu'il se retourna vivement, et que sa paranoia laissa place à un tout autre visage : à de la surprise mếlée à une étrange satisfaction. « Bonsoir Jacks. » énonça alors Gabriel en s'adressant à son meilleur ami qu'il n'avait pas revu depuis plusieurs années.
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