Ravi A. O'Shea
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LOVE SHOT › heart speaks in puzzles
Les originesSon père est un hindou et sa mère est une allemande.
feat. Nic Kaufmann
09 août 2001, Singapour. Mes parents sont des immigrés, mon père est hindou et ma mère est une allemande. Tous les deux parlent parfaitement hindi et j'ai été élevé dans cette langue tout comme celle de ma mère.
Singapourien
Je suis en couple depuis la mi septembre 2023 avec Vincent. Il s'agit d'une relation secrète puisqu'il est mon professeur et je ne veux pas m'afficher immédiatement est avec un homme... Je suis biromantique. Je sais y faire avec les femmes, je me montre doux et charmant, je peux être à leur bras et leur faire voir ce qu'un homme qui les respecte peut leur apporter, mais sexuellement parlant, je ne fonctionne qu'avec ces messieurs. Mon désir sexuel est animé uniquement par eux.
Je suis en deuxième année d'études en langues étrangères. Parlant Allemand et Hindi, j'aspire apprendre le français et le russe prochainement. Deux langues très difficiles.
Très pauvre, je vis dans le minimum pour éviter de m'endetter davantage.
Le caractère
Qualités : Doux, gentil, aimable, charmant, ouvert d'esprit, minutieux, attentionné, efficace, discret, dévoué, patient, accueillant, accessible, aidant, compatissant, bon avec les enfants, empathique, engagé, généreux, flexible, ingénieux, inovateur, intelligent, malin, tolérant, résiliant, ordonné, observateur.
Défauts : Lunatique, rêveur, triste comme enjoué, cachotier, fuyard (aux problèmes), n'aime pas être confronté ni confronter les autres. Anxieux, distrait, j'ai peur de l'avis d'autrui, faible estime de soi que je cache, docile, passif, parfois trop silencieux, complexe, jaloux, têtu.
Défauts : Lunatique, rêveur, triste comme enjoué, cachotier, fuyard (aux problèmes), n'aime pas être confronté ni confronter les autres. Anxieux, distrait, j'ai peur de l'avis d'autrui, faible estime de soi que je cache, docile, passif, parfois trop silencieux, complexe, jaloux, têtu.
Les anecdotes
( 01 ) Mes parents ont immigrés à Singapour lorsqu'ils étaient seulement âgés de 22 ans chacun. Quelques jours à peine les sépare l'un de l'autre, en réalité. Ils y ont fait leur petite vie, même s'ils n'avaient presque rien. Ils ont quittés tous les deux leur monde pour construire le leur dans ce nouvel environnement. C'est sur ces terres que je suis né. Un enfant métisse. Un père hindou assez basané et une mère allemande à la peau très claire. Mes yeux aussi clairs que le ciel ont presque indignés mon père qui ne reconnaissait point ni les siens, ni ceux de sa femme et les médecins avaient beau préciser que deux parents aux yeux bruns peuvent donner naissance à un enfant aux yeux bleus, il semblait sourd à l'explication reliée à la génétique. Je n'avais rien demandé... Seulement en grandissant, d'être aimé par les deux personnes qui sont sensées veiller sur moi et rien de tout cela ne s'est produit, Même que ce fut le contraire.
( 02 ) . Je suis le premier né, mais aussi le dernier. Mes parents ont tentés d'avoir un second enfant et si ma mère est belle et bien tombée enceinte... Elle n'a pas pu le garder puisqu'elle a fait une fausse couche. Suite à celle-ci et aux tests après plusieurs mois sans réussite de retomber enceinte, le génycologue affiche la couleur rouge de la nouvelle : ma mère est devenue infertile. Je suis presque blâmé alors que je n'ai absolument rien à y voir. Je suis âgé de seulement trois ans lorsque cette nouvelle tombe et que dès lors, l'orage qui grondait au-dessus de ma tête est devenue une tempête. Seul enfant. Trop de possibilités aux déceptions. Et j'allais forcément les décevoir.
( 03 ) Je ne suis pas un soldat. Loin de là. Mes parents sont endoctrinés dans la vieille tradition religieuse de l'Hindouisme et, malgré les paroles récentes du Dalaï-Lama sur l'homosexualité, jamais mes parents n'acceptent une personne de leur entourage dans ce "péché" qu'ils prononcent. Ainsi, je savais que je devais me taire sur les gens que je voyais en grandissant parce que j'commençais à reconnaître quelques personnes qui se définissaient comme tels et je n'ai jamais ramené qui que ce soit chez moi comme garçon. Je ramenais une fille, de temps à autres, comme amie, afin d'éviter les soupçons que mes parents pouvaient avoir. Calmer leurs fausses idées. Je n'ai jamais cautionné la religion de mes parents et si j'étais obligé d'aller au temple et de faire en sorte de bien me conduire, j'ai néanmoins accepté de grand coeur d'aider autrui dans la misère. Nous préparions quelques fois des repas pour les plus démunis même si nous n'avons jamais eu grand chose nous-mêmes. Mes parents vivent tout juste pour le stricte minimum. Je n'ai jamais rien eu de neuf. Toujours usagé.
( 04 ) La violence familiale faisait partie du rodéo quotidien pour les simples et bonnes raisons que les valeurs de mon père sont de la vieille époque. Dès que je faisais une bêtise, c'était évident que j'allais subir. Si je ramène une mauvaise note de l'école, c'est encore pire. Ainsi, on me forçait beaucoup à étudier et à ramener des degrés très élevés, même si la matière ne m'intéressait pas. Je n'avais pas le choix ou je devais affronter la colère de mon paternel et les yeux déçus de ma mère. Tout le long de mon développement, j'ai senti que j'étais de plus en plus une profonde déception pour eux. Et ça... Ça m'a toujours blessé.
( 05 ) . J'ai été trois jours à l'hôpital pour une grave chute dans les escaliers où je me suis ouvert au niveau du front, mais aussi je me suis cassé la cheville. J'ai eu une côte fracturée également. Il faisait noir, c'était la nuit... Mais autant le garder secret, même au médecin, que j'avais senti que l'on m'avait poussé. Je n'en ai parlé à personne, mais je crois sincèrement que ce soir là, on voulait se débarrasser de moi sans me regarder dans les yeux. Espérer que ce soit fatal... Mais rien. J'ai crié. J'ai pleuré et on a mis du temps à venir me voir et par principes, les secours ont été appelés. Je ne pourrais même pas dire de qui cela vient. Si c'était mon père ou ma mère... Mais je crois plus fermement qu'il s'agit de mon père. C'est lui le plus dangereux des deux. Dès ce moment, j'suis devenu plus vigilent lorsque je suis auprès d'eux, peu importe quoi. Une alarme ne cessait jamais de sonner dans ma tête les concernant, comme si à chaque recoin je risquais ma peau. Et ils avaient réussi à instauter en moi une peur immonde. Incroyablement puissante. J'étais alors âgé de 17 ans.
( 06 ) . J'ai découvert ma sexalité à 18 ans. Un peu plus tard que plusieurs de mon âge, mais je ne me sentais pas encore prêt. Je me sentais... Différent...? J'ai tenté avec une fille de ma classe pour qui j'avais une affection toute particulière. Je l'aimais, d'une certaine façon. Mais pas comme je le pensais... Car lorsque nous sommes arrivés à l'étape sexuelle, je n'ai rien pu faire. Rien n'avait marché. Elle avait beau essayé tout ce qu'elle voulait pour m'exciter... Rien n'y faisait et je l'ai blessée. Elle est partie. Moi aussi j'ai été blessé et j'ai décidé de laisser passer plusieurs mois avant de rencontrer Wei. Un homme plus vieux. Dix ans mon aîné, mais il a été tout ce que je voulais : doux, attentionné, romantique... Et je suis tombé dans ses bras si vite. Mon expérience a été divine et surtout... Elle a été une véritable illumination. Malheureusement, Wei et moi n'étions pas fait pour vivre ensemble. Surtout si proches encore de mes parents, dans leur maison et ses propres parents... Notre destin n'était pas celui d'être un couple et nous le savions. Nous avons donc profités pour nous aimer en cachette jusqu'à ce qu'il doive s'en aller pour vivre sa propre vie ailleurs quand je ne pouvais pas le suivre.
( 07 ) . Fiançailles. Le mot m'a écorché l'âme comme le coeur et c'était le bout de la merde pour moi ! Déjà que je pensais bien que c'était mon père qui avait essayé d'se débarrasser de moi, me voilà à l'aube de mes 19 ans et assiégé d'une nouvelle affreuse : j'allais devoir me marier à une inconnue. Une héritière. En échange de lui donner des enfants. C'était ainsi que le marché se faisait entre les patriarches et je refusais. C'est là que je me suis rebellé contre mon père pour lui proposer un marché. Je ne deviendrais plus un poids pour eux et je partirais loin. Je ferais tout ce qu'il faut, quitte à vendre mon corps me disais-je, pour parvenir à leur envoyer assez d'argent pour subvenir comme si je travaillais ici. Ils n'auraient, donc, pas ma présence sur les bras, ils peuvent bien brûler tout mes effets qui va rester dès que je vais partir. Faire de ma chambre ce qu'ils veulent... Et simplement obtenir de l'argent chaque mois. J'ai conclu le pacte avec le diable : mon propre père. Il a emprunté un montant à un veil ami que je devais remboursé le plus vite possible avec les intérêts dès que je serais capable de le faire. Nous avons donc travaillés... Ou plutôt j'ai travaillé comme un arrache-pieds afin d'être admis à Harvard pendant plusieurs mois. J'ai même reçu une lettre de recommandation même si je ne sais pas si ça fait vraiment une différence dans tout ça. Mes parents m'ont poussés jusqu'à ma limite durant des heures de travaux presque inhumains. Le sommeil m'ayant souvent quitté jusqu'au moment où j'ai obtenu ma lettre me confirmant que je suis accepté au sein de l'Université. Ainsi, j'ai fais mes valises et je suis parti peu de temps après pour Boston. Je parle très bien l'anglais, malgré mon accent épouventable. Je devais vivre une nouvelle vie. Un nouvel environnement et je suis tout simplement perdu.
( 08 ) . Mon arrivée à Boston a été difficile. J'ai été perdu, mais j'ai rencontré quelques personnes sympathiques qui ont bien voulu m'aider. J'ai trouvé l'Université, mais aussi grâce à une personne en particuliers j'ai pu trouver un petit appartement où je n'avais besoin que d'une chambre et d'une salle de bain pour un prix modique. Pas besoin d'avoir un grand appartement. Je sais me débrouiller. C'est même moins pire qu'un taudis ! Néanmoins, j'avais besoin d'argent et je n'avais pas le bon visa pour ça. Je ne suis qu'étudiant et je me suis mis à me tourner vers un vieux métier. J'suis rentré sous le joug d'un homme assez violent rapidement qui est devenu celui qu gère le réseau dans lequel je me suis embarqué pour me vendre. J'offre mon bras aux dames, j'offre mon corps aux hommes. C'est aussi simple que ça. En échange d'argent, d'un montant que mon bourreau récupère et j'envoie la majorité du reste au niveau de mes parents à l'étranger. Je suis boursier, donc le reste est surtout pour l'Université et mon petit appartement. Je prends toujours des vêtements usagés même si ceux-ci semblent neufs. Je me fais le stricte minimum comme nourriture. J'économise comme je peux... Car les bons moments et les écarts sont rares.
( 09 ) . Je suis rentré dans un cursus scolaire qui ne me plaisait pas, mais qui faisait le stricte minimum dans la joie de mes parents : celui des langues étrangères. Moi, ce dont je rêvais c'était de pouvoir peindre. Comme Van Gogh. Dans le style impressionnisme mélangé à l'abstrait. De dessiner aussi. À m'en mettre des couleurs tout partout ! J'ai fais, doucement, ma place, au sein de mon cursus scolaire, mais aussi dans ma maison que j'ai rejoint. Elle me parle, elle m'a parlé dès l'début et je crois que je partage vraiment leurs valeurs. Ce n'est pas toujours facile, mais je me dis que j'ai peut-être trouvé ma place quelque part, même si le reste de ma vie est un chaos continuel.
( 10 ) . J'ai subis un accident de moto à l'âge de vingt-et-un ans. Je me suis endetté, parce que j'ai dû aller à l'hôpital pour plusieurs jours avant d'être autorisé à quitter. Je ne suis pas supposé courser. Je ne suis pas supposer être sur une moto... Mais c'est la sensation que ça me donne. C'est sûrement mon seul petit côté bien rebelle parce que c'est ce que je veux. J'aime l'adrénaline que ça provoque comme brûlure dans mes veines. J'aime me sentir aussi libre dans le vent, dans la vitesse... Même si j'ai aujourd'hui une marque sur le flanc dû à mon accident. Tout comme elle rejoint la cicatrice à ma cheville suite à mon accident dans les escaliers.
( 11 ) . Vincent. Mon beau Vincent... Que dire de lui...? C'est mon sauveur parmi tout le monde. C'est aussi mon professeur... C'est sur lui que j'ai des vues depuis mon arrivée à Boston et que je me suis assis dans sa classe. J'ai rêvé de lui. J'ai fantasmé sur lui... Un gentil géant, comme j'aime le surnommer. C'est un homme merveilleux qui a su ravir mon coeur, même si nos débuts ont été un peu chaotiques puisque c'est dans mon sombre métier qu'il m'a découvert. Je suis arrivé comme Sugar, Escort pour lui à sa porte quand un soir, il se sentait seul. J'avais comme seul pseudo " Vinnie" et rien d'autre donc je n'avais point fait de liens. J'ai été surpris. Choqué... Mais je ne le jugeais point. J'ai finalement refusé de le servir au courant de la soirée, mais il m'a rattrapé et a réussi à me convaincre de faire mon boulot. Il m'a aussi blessé, parce qu'il avait supposé au deuxième coup dans la douche tout comme durant la nuit que je serais rémunéré pour mon temps... Alors que j'avais couché avec lui de mon plein gré. La première fois, oui, c'était avec l'argent. Mais pas la seconde. Ni la nuit... Mais je ne lui avais rien dit. Je suis reparti penaud. Et nous nous sommes revus. De plus en plus... Jusqu'à commencer à nous aimer et Vincent m'a sauvé de mon bourreau en prenant tout mes quarts. Prenant la place de tout mes clients. Il évite ainsi que je doive encore vendre mon corps pour survivre. Pour régler ma dette. Mon contrat invsiible. Tout. Je suis amoureux de mon beau et grand géant, même si notre relation doit rester secrète, pour son boulot. Pour moi parce que je ne suis pas prêt à dévoiler mon homosexualité... Et parce que je sais que mon père va vouloir me tuer s'il l'apprend.
( 12. FACTS. ). Je consomme à l'occasion de l'alcool - Ma drogue pure est la course en moto. - J'aime bien les jeux vidéos, même si je ne suis pas le meilleur puisque j'ai appris que récemment comment jouer. - Je rêve d'avoir mon propre chien. - On m'a déjà surnommé le "golden retriever" pour mon énergie et comment je me comporte, même si ça m'a fait rire et qu'au fond, ils n'ont pas tort. Je cache peut-être mes cassures et mes ténèbres, mais je reste un être qui aime rire et vivre un peu plus doucement. - J'adore le chaï. En thé, surtout. - Je cuisine extrêmement bien les plats typiques du pays de Singapour tout comme les plats indiens comme le fameux poulet au curry, le poulet au beurre. - Je sais jouer de la guitare, parce qu'un ami me l'a apprise. La guitare classique. - Je porte un collier de perles offert par celui qui partage ma vie. - J'ai souvent froid. - J'ai un fond de romantisme que j'aime bien montrer. - J'adore peinturer, c'est mon rêve de devenir peintre. - Je peints souvent à des heures à ne plus pouvoir dormir la nuit. - Je rêve d'acheter mon premier véritable kit de pinceaux et de peinture moi-même. Que ce ne soit pas juste des morceaux offerts même si je les apprécie de tout mon corps. - Je sais chanter, mais je préfère ne pas le faire. - Je joue au soccer depuis mon enfance et je me débrouille très bien. J'ai même décidé de rejoindre l'équipe d'Harvard. Le club. - Je préfère les films d'action et de fantaisie. Parfois les drames, mais ce n'est pas mon genre préféré. - Je suis un sensible trop fort face aux films d'épouvante et de suspense. Je sursaute trop et je me cache quand les scènes deviennent trop sanglantes. - Je perds rapidement mes couleurs et je peux tomber inconscient à la vue du sang. - J'ai parfois encore mal à ma cheville après un entraînement intensif de football (soccer) - Je suis allergique aux crevettes et au saumon. Je le suis également au niveau des kiwi et des bleuets. - Je préfère les couleurs or et bleu.
- Code:
<pris><b>NIC KAUFMANN</b> <span>@"Ravi A. Singh"</span></pris>
(Ravi A. O'Shea)