pas d'inquiétude je vais bien (azur/hebert)

tw : mention de drogue après la soirée de l'entrepôt ça ne me donne plus du tout envie d'aller en grosse soirée comme ça et de boire de l'alcool. je n'ai pas bu énormément, mais de la drogue à tournée ce soir la et j'en ai fais les frais. tu dois passer me voir, j'ai vraiment une sale tête avec des égratignures et des hématomes et je m'en veux de t'avoir fait flipper toute la nuit alors que j'étais totalement ailleurs pour répondre à tes appels et ma batterie m'a lâchée ensuite. quand tu sonnes à la porte je viens directement t'ouvrir salut heb je me pousse pour te laisser entrer chez moi mes colocs ne sont pas la aujourd'hui.

je m'en veux de t'avoir inquiéter toute la nuit, mais je n'ai pas eu le choix j'étais dans un piteux état et ce fichu téléphone m'a lâcher. je t'ouvre la porte lorsque tu viens chez moi avec un simple salut parce que je sais que tu m'en veux également et que tu es certainement en colère et j'ai raison lorsque tu me demandes si je suis sérieuse à te dire que ça. je me pince l'intérieur de la joue en te laissant entrer. je suis tellement désolée.. je n'aurais pas dû aller là-bas.. et je ne pouvais pas te contacter plus.. je m'approche de toi et je viens me blottir dans tes bras parce que tout ce que je veux à ce moment précis c'est un câlin de mon grand frère et que tu puisse t'apaiser. même si j'ai un peu une sale tête finalement tout vas bien que des égratignures et hématomes c'est tout. j'ai eu de la chance comparer à d'autres personnes. tu me pardonnes ? je te regarde en disant ça, je sais que même si on ne se le dit pas beaucoup on s'aime et tu ne pourras pas me faire la tête, mais à ta place j'ai déjà vriller quand je n'avais pas de nouvelles de ta part.

j'ai déjà été dans ton état pas plus tard que cet été quand je te cherchais partout avec julia au summer camp, dans un endroit que je ne connaissais pas. j'ai cru devenir dingue, je n'avais pas dormis de la nuit je m'étais imaginé le pire alors je comprends parfaitement ton inquiétude envers moi. je sais.. mais je devrais le savoir que je porte la poisse à force.. je soupire légèrement même si ça me fait plaisir que tu me serres contre toi, que tu ne me rejette pas. malgré ça tu reste froid envers moi, tu me dis que tu me pardonnera un peu plus tard. je te connais il te faut du temps, je me retire de tes bras en prenant tes mains dans les miennes et je découvre ton poing abîmé heb.. je ne voulais pas.. je ne suis pas du genre à pleurer devant les autres même devant toi parce que je veux toujours paraître forte, mais la en voyant ça et en sachant que c'est de ma faute ça me donne les larmes aux yeux même si je me pince toujours l'intérieur de la joue pour ne pas le montrer, ni pleurer. je m'en veux horriblement de t'avoir fait ça.. tu as désinfecté déjà ? je continue de regarder ton poing, je m'en fiche de ce que j'ai vécu le plus important la c'est toi.

toi tu portes la poisse ? sérieusement ? je me retiens de m’énerver contre toi. de nous deux, s’il y a bien une personne qui porte la poisse, c’est bien moi. « en quoi tu portes la poisse ? » je fais que des conneries depuis ma naissance et je porte malheur aux gens qui m’entourent. donc non azur, tu ne portes pas la poisse. et ça me rend dingue que tu puisses le dire et le penser. je te prends dans mes bras. partagé entre la peur de t’avoir perdu, la colère de ce qu’il s’est passé et le soulagement de te retrouver. tu prends mes mains et regardes mon poing. je t’observe, le visage fermé et dur. « moi non plus j’voulais pas  » je ne voulais pas perdre le contrôle. je ne voulais pas devenir un putain d’enragé qui cède à la violence. je ne voulais pas que tu me vois dans cet état là. aussi faible. « ouais.. » je sais que tu essaies de détourner la conversation et mon attention. le pire dans tout ça, c’est que ça fonctionne. « t’es blessée où ? » je sais que je ne devrais pas demander ça mais il faut que je sache.