Queenie J. Lucas ► Cher Lloyd

La lune était belle en cette nuit du douze juin 1992. Ma mère étant encore une fois seule du aux nombreux déplacements d’affaires de mon charmant père que je me suis dit : « Autant m’habituer tout de suite ». Le travail commença, il était 22h et ma mère n’eut qu’une seule réaction lorsque je rompis la poche des eaux : « Je crois que je me fais pipi dessus ! » très philosophique n’est-ce pas ?
Et pourtant ma chère maman est infirmière dans l’hôpital où je vais bientôt voir le jour mais bon je la comprends aussi, je ne devais venir au monde que le 18 de ce mois. J’ai eu la chance de vivre mon premier voyage en ambulance. Bon je dois dire que la vitesse du chauffeur m’a beaucoup amusée mais bon je n’allais pas sortir plus vite pour le remercier. Non mais en plus il fait froid, et je n’avais pas franchement l’envie d’aller voir si dehors il faisait plus chaud. Du coup ben, j’ai retardé mon arrivée, moi qui était si pressée il y a une heure. C’est à 5h40 que je vis le jour, enfin le soleil se lever à Londres, oui oui vous avez bien entendus, Londres, la ville où il pleut tout le temps. Pas étonnant que je ne bronze pas beaucoup. Mais bon je vis le jour quelques minutes avant que mon père n’entre dans la salle, déjà chiante hein. Fraichement née toute rose avec des cheveux noir de jais devant le sourire heureux de mon père et fatigué de ma mère. Ils étaient si heureux de m’avoir enfin dans leurs bras qu’ils ont convoqué pratiquement toute la famille, je suis sure que s’ils avaient pu avertir les médias ils l’auraient fait. Au lieu de me laisser tranquille pour récupéré de la dure épreuve que j’ai traversée il y a à peine deux heure que je suis transbahutée de bras en bras de visage en visage où un tas de personne dont j’ignorais qui ils étaient me faisait « gazouillis gazouilla » et j’ai du endurer ça toute la journée. Du coup je leur ai fait payer ce jour durant les deux premières années de ma vie. Chaque nuit depuis ce 13 juin 1992 je me reposais quelques heures de la journée et je hurlais la nuit en me reposant tout de même entre les quelques minutes de cris durant de petites heures, juste le temps pour qu’ils se rendorment. Je pense d’ailleurs que c’est de ma faute que je n’ai ni frère ni sœur. Mais je pense que je n’aurais pas dû du coup car j’ai commencé des insomnies, je dois l’admettre vers l’âge de douze ans mais je pense que ça a joué. Non ? Bon je vous passe les détaille de mon apprentissage de la marche, de la parole ainsi que du change de mes nombreuses couches. Et je vais vous parler de comment est né ma passion pour la musique.
Lors de mon sixième anniversaire sur le thème des princesses, oui je sais mais bon j’étais jeune à ce temps là. Mon père m’a offert ma première guitare. Qu’est ce que j’ai joué avec celle-ci. Je l’ai usée jusqu’à la dernière corde et je me la suis faite confisquée un nombre incalculable de fois vu qu’au début ben je ne savais pas en jouer et que je cassais les oreilles de tout le monde, mes parents premier. Il a bien fallu qu’il me paye des cours à un moment ou un autre pour que je puisse m’améliorer. J’ai eu des bonnes notes tout le long de mes études. Obligée sinon j’étais privée de guitare et je devais travailler beaucoup trop à mon goût. Que faire pour que mes parents soient heureux hein ? Ils étaient tellement heureux lors de mon inscription à l’université qu’ils ne furent même pas étonnés que je prenne « Musique » comme option. Papa était un peu déçu, lui qui pensait faire de moi un médecin ou une avocate mais bon ils auront une musicienne dans la famille pour changer. Mon choix fut un choix très judicieux, plus judicieux que mes précédant choix d’ailleurs vu que je pouvais combiner travail et passion. N’y a-t’il rien de mieux.
Voilà une peu comment je suis arrivée devant les grandes grilles en fer forgé de l’université, une cigarette entre mes lèvres souriantes prête à rentrer et à me construire un avenir.