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avance d'un pas, reculer de deux - Estelia

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Un message en fin de journée, te demandant si elle pouvait venir dormir près de toi. A vrai dire, tu étais totalement paumé depuis ces dernières semaines, plus rien n’était pareil entre elle et toi. Bien trop compliqué à gérer et à vrai dire, tu ne savais même plus sur quel pied danser avec elle … Elle voulait des distances, finalement, elle voulait dormir près de toi, bien évidemment que tu avais accepté, même si tu appréhendais cette fameuse soirée. Tu lui avais dit de venir quand tu voulais, après tout, tu n’avais pas d’obligation aujourd’hui et ta petite s’était rendue à une soirée pyjama. Alors ce soir, dans tout les cas, tu aurais été seul, devant ta télévision avec un bon petit repas, alors pourquoi ne pas partager tout ça avec elle ? Tu prenais ta douche rapidement, ne sachant pas quand elle allait débarquer, enfilant rapidement un jogging et un t-shirt, avant de te sécher les cheveux et ranger une dernière fois l’appartement, qui était déjà bien propre. Tu te posais enfin devant la télévision, jetant de temps en temps des coups d’oeil à ton téléphone pour voir quand elle allait débarquer.
@Rosalia Jimenez
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avance d'un pas, reculer de deux

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@Esteban J. Quesada
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Cette distance que j'impose entre nous était pour préserver notre amitié, ne pas la gâcher en faisanrt de la merde. Finalement, elle nous a plus éloignée qu'autre chose. Je ressens réellement un manque et un vide sans toi. Ce soir, j'avais juste envie d'être dans tes ras. Mettre de côté mes sentiments et avoir mon meilleur ami à mes côtés parce que j'suis vraiment pas bien moralement parlant. Ma meilleure amie Olympia m'a annoncé qu'elle est à l'hôpital à cause de sa maladie aux poumons. Malgré le fait qu'elle a cette maladie depuis toujours, j'suis bouffée par l'angoisse et l'anxiété à cause de ça. J'voulais vraiment l'aider et qu'elle fasse les démarches pour une greffe, mais elle semble pas enchantée. J'avais réfléchis avant de t'envoyer ce message te demandant si je peux venir chez toi. Normalement, je demanderais pas, je m'imposerais et j'sais que tu m'acceuillerais gentiment tet avec plaisir, mais vu la situation j'comprendrais que tu n'voudrais pas d'moi. Et aussi, je préfère prévenir et demander que de débouler et te voir avec une autre femme, j'ignore ce que serait ma réaction et j'ai pas envie de le savoir. Donc me voici ici et maintenant devant ta porte que je viens ouvrir en lançant. - Holà !  Tillie m'aurait sauté dessus pour me faire des bisous, mais ce n'est pas le cas parce qu'elle est invitée en soirée pyjama comme tu me l'a dit par message pas alors je m'approche de toi. Le coeur qui bats la chamade. Wow, calmos. - Merci d'avoir accepté. J'aurais envie de te serrer dans mes bras. N'empêche que ça ne doit pas être gênant habituellement, mais les choses ont changés. Oh et puis merde, je viens t'enlacer, me foutant totalement du reste. J'ai juste besoin d'être auprès d'toi.
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Tu lui avais accepté sans problème, elle était de base avant tout, ton amie, ta meilleure amie et ce depuis des longues années. Tu la connaissais depuis Malagà donc précisément depuis que tu étais gamins. De savoir qu’à l’heure actuelle, elle désirait prendre des distances, ça t’avait brisé le coeur et tu n’avais pas eu d’autre choix que d’accepter ce choix. Quand elle t’avait envoyé un message car elle avait besoin de te retrouver, tu avais accepter sans hésiter, c’était normal que tu sois là pour la réconforter et lui remonter le moral, si tu y arrivais bien évidement. Tu savais qu’elle n’avait pas passé un bon été à cause de sa séparation et maintenant, voilà qu’elle commençait à développer des sentiments pour toi. Chose que tu ne pouvais pas contrôler de ton coté, tu te bloquais à beaucoup de choses depuis ta dernière relation, alors ce n’était pas évident pour te projeter, tu ne savais pas si tu allais pouvoir lui donner ce qu’elle désirait. Tu avais rangé la maison avant qu’elle n’arrive, et tu avais pris une douche très rapide également. Tu ne savais pas quand elle allait arriver, alors tu avais pris le temps de te mettre dans le canapé devant la télévision en l’attendant. Ton téléphone à proximité, tu savais qu’il fallait commande puisqu’elle n’avait pas encore mangé et toi non plus par la même occasion. Les minutes étaient parfois longues, mais finalement tu avais reçu un message pour te prévenir qu’elle allait arriver très rapidement. Elle toqua à la porte et son visage apparaissait dans l’encadrement de la pote, un léger sourire sur tes lèvres, te levant du canapé pour l’accueillir comme il se devait, même si tu ne savais plus vraiment comment réagir au vu de la situation. « Holà. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, la laissant se glisser dans tes bras, la gardant un long moment contre toi, comme avant. « C’est normal. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, ta tête posée contre la sienne. « Tu veux manger quoi du coup ? » tu t’adaptais à ce qu’elle te dira, à vrai dire, tu appréciais absolument tout, tu n’étais pas compliqué.

@Rosalia Jimenez
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@Esteban J. Quesada
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La situation est complexe pour l'instant entre nous, mais c'est ma faute, j'en conviens. Foutus sentiments quand j'y pense, ça m'a troublée et perturbée. Et sans parler du fait que j'arrive même pas à en parler de vive voix comme une conne. Qu'est-ce qui va pas chez moi? J'pourrais avoir tous les mecs du monde, sans m'en vanter, mais j'veux qu'toi, mon meilleur ami depuis la tendre enfance. Va falloir en faire abstraction ce soir. Parce que je réclamais dormir avec toi, parce que j'ai besoin d'ton réconfort, que j'ai envie d'être avec toi et que ça m'chamboule déjà. J'suis dans un bad mood du fait d'savoir que ma meilleure amie n'est pas en bonne santé. Bordel de merde. Quelle vie de merde. Faut que je cesse la vulgarité, mais là, j'suis à bout. Tillie n'est pas présente ce soir, nous allons qu'être tous les deux et j'préfèrais tout d'même demander si ça te mettrait pas mal à l'aise. Non parce que j'me dis que ça changerait quelque chose maintenant que tu connais mes sentiments, j'veux aucun malaise, ça m'soulage que ce soit pas l'cas. J'mets du temps avant de finalement t'serrer dans mes bras. Hume ton parfum enivrant. Je me recule avant de t'étouffer à force de te serrer contre moi. - Pizza ou peu importe. Quelque chose de simple à vrai dire. Même des frites me suffiront. Je laisse échapper un profond soupir avant d'ajouter. - J'suis une meilleure amie en carton, tu peux l'dire ! Ouais enfin est-ce que j'ai encore droit à ce rôle à tes yeux du moins? Ou est-ce que j'suis juste une amie qui s'est trop éloignée. En faites, j'suis paumée moi-même. J'ressens comme un vide sans toi et quand j'pense au fait que tu voulais repartir à Malaga pour être auprès de ta famille et que ça manquait à Tillie, ça m'foudroie. - Ecoute, fallait que j'te dise... J'suis désolée de mon comportement, mon éloignement... Mais quand tu m'as dit que tu voulais repartir en Espagne, ça m'a foutu une boule à la gorge et dans l'estomac.... Et j'veux pas t'perdre... J'sais que c'est bizarre depuis tout ça... Crois-moi c'est bien pour ça que j'voulais pas t'avouer mes sentiments.... Mais t'es avant tout mon meilleur ami, j'veux pas perdre tout ça et il y a des moments comme celui-là où j'ai juste besoin d'toi... Les émotions prennent le dessus et j'contiens les larmes qui menacent de couler.
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Tu n’avais clairement pas envie de prise de tête, tu avais beaucoup trop donné et tu étais en train de te reconstruire doucement, mais surement. Tu avais réussi à profiter de cet été sans trop abuser de l’alcool et sans même toucher à la drogue. Contrairement au spring break ou tu avais totalement sombré, mettant ta place de père en péril. C’était fini, même pour toi, tu n’avais plus intérêt de retomber là-dedans et pour cette raison, tu avais décidé de t’éloigner des couples, des sentiments et de l’amour. Tu donnais ton surplus d’amour à ta fille et c’était bien plus suffisant. Mais voilà que ta vie était de nouveau bousculé par ces événements et cette relation qui avait tendance à se dégrader à cause de ses sentiments naissants. Tu avais accepté de lui laisser du temps et de la place, ne cherchant pas à lui envoyer des messages tout le temps, ne lui proposant plus de venir à la maison, ni même de la voir. Finalement, elle avait décidé de briser cette distance par elle-même, et ça t’avait fait plaisir de la voir entrer chez toi, comme auparavant. Un léger sourire s’étirait sur ton visage avant de l’accueillir contre toi, sentant son parfum, sa chaleur, comme avant. Ça te faisait du bien, et ton coeur battait légèrement plus vite qu’avant, posant un léger moment ta tête contre la sienne. Tu lui demandais ce qu’elle désirait manger, hochant simplement la tête « On verra ce que nous proposera les restaurants. » même si tu savais qu’il y aurait absolument de tout et qu’il sera encore difficile de choisir. Ton regard plongea de nouveau dans le sien, rigolant légèrement à ses paroles « Arrêtes de dire n’importe quoi. » tu te laissais de nouveau tomber dans ton canapé, lui laissant la place pour qu’elle vienne s’installer à tes côtés. « Tu n’as pas à t’excuser, je comprends la situation et je l’accepte. Je ne suis pas non plus un monstre et je sais que les sentiments, ça ne se contrôle pas. Mais je suis contente que tu aies eu quand même l’envie de venir ce soir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, attrapant ton téléphone pour voir ce que tu pouvais commander. « Tu sais que quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour toi. » un petit clin d’oeil vient appuyer tes paroles.

@Rosalia Jimenez
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@Esteban J. Quesada
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Chacun fait son deuil de sa relation de son côté. Tandis que je m'étais renfermée sur moi-même et accumulé le travail, toi tu t'étais réfugié dans l'alcool et parfois la drogue. En effet, après avoir eu l'coeur brisé, t'as pas forcément l'envie de revivre une autre histoire d'amour surtout avec ta meilleure amie. Quant à moi, j'ai vécu une rupture douloureuse suite au départ de mon petit ami. Alors oui, j'avais pas non plus envie de souffrir à nouveau, j'essayais de passer outre mes sentiments que j'avais développés envers toi, mais c'est dur. Surtout quand j'te vois avec une autre femme, très proche d'toi. Je me souviens de l'autre soir dans ce bar dansant et j'en ai un pincement au coeur. Et après quand t'as osé faire une crise de jalousie et ensuite m'dire tout l'inverse, de dire que j'fais c'que j'veux et que ça se reproduira pas. Je comprenais plus rien, j'étais paumée. Comme l'impression que tu t'foutais d'ma gueule alors j'ai préféré gardé mes distances... Un crève coeur. Tu voulais m'achever avec l'annonce de ton potentiel départ à Malaga? Parce que ça a a été l'cas. Un gros coup à mon moral. On parle de nourriture, mais tout c'que j'voulais c'est rester auprès d'toi toute la soirée et la nuit qui s'ensuit. -  Perfecto. J'suis heureuse rien que d'pouvoir te toucher à nouveau, sentir ton parfum, te serrer dans mes bras, t'entendre et te voir me sourire. Je reste collé à toi, plus envie d'me séparer. J'le supporterais plus. Tes mots m'font plaisir, mais j'me sens comme une mierda en c'moment. J'arrive pas à décrire mon ressenti tellment que c'est profond. J'sens mon coeur qui bats à la chamade, mais faut que je me calme. Les yeux larmoyants, je dépose un baiser sur ta joue. Putain, j'aurais envie d'poser mes lèvres ailleurs, si tu savais...  -  J'sais que t'es pas un monstre, c'est pour ça que... J'me reprends. J'ai failli dire les mots magiques qui n'le sont pas actuellement. Y a rien de magique dans ces mots-là maintenant.  - T'es le meilleur. Pour toujours et à jamais. Un proverbe qui nous lie pour l'éternité.  -  Ma meilleure amie est malade... Depuis sa naissance, mais ça s'est empiré alors j'ai eu peur et j'me suis inquitée... J'ai peur de la perdre... J'ai peur de te perdre aussi et  j'imagine pas mon monde sans vous. Clairement, qu'est-ce qu'il adviendrait d'moi?
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Même si tu avais pu être dur dans tes paroles, tu restais tout de même toi, son meilleur ami depuis de longue date et tu ne comptais pas changer tout ça, du moins pas de ton ordre. Peut-être qu’il faudra que tu prennes tes distances pour lui laisser le temps d’oublier ses sentiments pour toi. Tu attendais de voir comment tout ça allait évoluer, mais tu espérais simplement ne pas la blesser et ne la voir s’éloigner à tout jamais. A vrai dire, tu ne savais pas si tu arriverais à vivre avec ça, loin de la jeune femme qui te connaissait le mieux après tes parents. Ton regard se posait sur elle, ce léger sourire sur tes lèvres, tu l’accueillais sans même réfléchir, dans tes bras. Elle n’était pas au plus haut de sa forme et ça se voyait énormément à son visage. « Ravie de savoir que tu partages le fait que je ne sois pas un monstre. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, rigolant légèrement à tes paroles. « J’espère bien, pour toujours et à jamais. » déposant un baiser sur son front, comme tu l’avais toujours fait. Un baiser de protection et d’amour limite fraternel. Tu l’écoutais, elle avait besoin de se livrer et ça lui permettrait certainement de pouvoir se lâcher et souffler durant un court intense, mais c’était déjà mieux que rien. « Je comprends, la situation n’est pas simple. Mais la médecine fait tellement de progrès, qu’ils arriveront à la soigner, c’est certain ! » bien évidemment, tu ne connaissais pas sa maladie, mais tu partais toujours très optimiste concernant ce point. « Et moi, tu ne vas pas me perdre, il n’y a aucune raison pour. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Ton regard surfant rapidement sur ton téléphone « Bon tu me dis si y’a un truc qui te plait et qui pourra te remonter le moral. » tu lui glissais ton téléphone entre les mains, tu la suivrais dans son choix.

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J'aurais sûrement dû garder tout ça pour moi. Parce que de toute évidence, c'est compliqué et ça n'fait que s'empirer chaque fois qu'on se parle. J'avais même pris mes distances parce que ça a été dur pour moi et surtout, j'veux pas gâcher notre amitié qui compte beaucoup trop pour moi. Je crains que ça a cassé quelque chose entre nous, j'sais pas... Et sachant que ça me fait flipper alors bon. Sauf que ce soir j'avais grand besoin du réconfort de mon meilleur ami, faisant abstraction des sentiments et du reste. J'veux juste dormir avec toi, te sentir tout contre moi et humer ton parfum comme je l'ai toujours su faire sans que ce soit étrange. AA l'heure d'aujourd'hui, tout est confus dans ma tête. On a jamais eu de réactions ainsi l'un envers l'autre. Que ce soit tes crises de jalousie quand tu m'vois avec un autre et que ce soit mon envie de t'embrasser et de te bouder quand j'me sens paumée. Nous voulons le bonheur de l'un et l'autre. - J'te cotoierais pas sinon. T'es loin d'être un monstre, c'est bien ça le problème au fond. Enfin oui et non. Notre devise "pour toujours et à jamais" signifie beaucoup pour moi alors ça me fait sourire que tu le prononces aussi. Je me confie à toi, comme je l'ai toujours fait. Ton optimisme n'a pas changé non plus. - Elle doit remédier à une greffe, mais elle refuse de la faire. Je ne m'y connais rien en médecine, mais c'est si grave. J'me sens impuissante. Ma peur de l'abandon refait très vite surface. Mon père n'a jamais été présent pour moi, j'le connais pas, sachant que mon petit ami enfin ex petit ami désormais est parti très loin d'moi alors oui, j'ai peur. Bordel. J'ai peur de te perdre à toi et à ma meilleure amie. Il pourrait y avoir des tas de raisons comme cette situation complexe, mais j'veux pas ressasser. - Je l'espère. Te serre fort contre moi. J'opine du chef tout en regardant ton écran de téléphone. - Pizza? J'en sais trop rien.
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