Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitybeau la folie (les étoiles)
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €


beau la folie (les étoiles)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


hier il y avait,
la nausée.
l'odeur de l'essence, les feux à entrailles maladives pleurant sur tous les coins de rues. le souffle râclé sous les semelles à coup de foules de fer dévastant les refuges les yeux crevés. le cœur pendu. et ça court vers la fin du monde comme après le premier déluge.
ce soir c'est,
l'ode à l'errance et l'hérésie du sauvage. mort douce danse avec le diable, pater incandescent de la folie à deux. néon brime sous les cils noyés aux larmes artificielles. fumée de clopes et fumée de scène. toxique toxique s'élève sous la voute de rouille d'une cathédrale de ferraille désacralisée. s'arrête face aux ardeurs de la tôle d'un hangars de squatteur de spleen dégagés pour l'occasion d'une nuit d'ivresse et de blasphèmes. l'endroit reste une usine à braises, un cimetière de bateaux sans carcasses qui pourrissent sous l'effet de l'éther dégagé par les fantômes qui la hante. les vrais, pas ceux de la soirée revêtus de draps d'albâtre parfumés au sulfure qui arpentent les yeux vides le royaume de la bédave embourgeoisée. elle represse un rire sous couvert de soupire éteint et lève son verre asséché à l'audace de la bourgeoise embédavée qu'elle est ce soir.
des relents de gaz et de poudre à rêves,
de poppers, de cris et de deep house.
dégoutée du genre paraphe parce que saoulée à la lie de la king kong theory qui vend la femme comme une manic pixy en manque de grammes, pète un câble sur l’amour syncope vendu à la chaîne. consomme consomme et avale surtout. elle fait plus sens parce que crevée. le froid l'attrape vénal, peau brûle intolérable entre ses doigts, remonte sur ses mains et jusque dans ses yeux. elle reste sobre, bien seule à l'être. martyrisée par l'hubris parental. elle criserait cette pauvre femme de la voir carmine,
sang vicié dégouline sur sa blouse blanche déchirée,
c'est un carnage.
docteur du bad du noir et du gore.
des aiguilles vides dépassent de ses poches, c'est pas un stéthoscope autour du coup mais une corde de pendue condamnée à disparaître. le corbeau sur le lampadaire attend sagement sa pitance de charognard et dans toute sa détresse, elle le plaint un peu d'être aussi médiocre. ils sont bien tous vivants à l'intérieur, un peu fêlés et complètement bourrés mais les morts ne s'échappent pas et la chair n'est pas pourrie. l'âme reste à peser mais la balance n'est pas honnête, encore moins un soir de fête. peut être. derrière elle, les silhouettes de son groupe dansent encore frénétiques sur les bacchanales des enfers. prise de hauts l'coeur comme dans un bad trip à l'acide qui s'éternise sur les lunes de jupiter, elle a la tête qui tourne à cause de la fournaise du hangar mêlée au froid du désert béton lune éparse devant elle qui inonde son visage ensanglanté. elle a des envie d'alcool cheap et de nicotine.
le parking est presque vide à l'exception d'une ombre vague sous les lumières à demi défoncées. elle discerne à peine, ignore contre sa nuque le frisson glacial de l'émanent des ordalies. « vous n'auriez pas une cigarette à dépanner ? »  


@Lorcan Sahin ♡♡
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


l'ombre. l'oublié. goutte de trop dans l'antre de l'entrepôt aseptisé. reconverti en musée des désastres. bouffon du crime flotte dans l'eau stagnante des artifices. factices, les costumes. alibi bancal; fausse sauvagerie maquille vraie dépravation. à faire semblant d'y voir quand tout autour, ça sent déjà l'cramé. carcasses carbonisées par les péchés laissés aux vestiaires, à lever les verres à la santé des démons. incantation. comme s'ils étaient pas déjà noyautés dans les cervelles. la mienne, en première. moi d'abord, le teint pâle contraste trop sale avec le carmin du sourire de glasgow. miroir distord à peine, rase la vérité. chaotique. fascine, le sadisme. captive, le silence. beau, la folie.
quitte le théâtre maudit, pousse les portes lourdes. charbon rencontre l'air dans les poumons. joker retrouve sa fiancée, drapée des étoiles. nuit noire. encore belle quand ils l'inventent terrifiante. sereine sur son piédestal, moqueuse, sûrement un peu. morsure de ses bras froids, plonge les mains au fond du manteau sinistre. encore à peine convaincu d'être au bon endroit, étranger à leur réalité. trop intime de la mienne. invivable. s'exerce à la troquer pour plus banale, moins brutale. énumère les échecs quand le papier émerge des coutures, se déplisse sous le bout des doigts. tabac et miettes de beuh effritées sur feuille slim, la langue pour le souder. clic du zippo, le cône qui s'embrase libère ses premières volutes blanchâtres. mélodie des tourments. teinte le papier du sourire sardonique, coup d'œil aux aiguilles qui ornent le poignet, sonneront bientôt la fin de la fête, les prémices d'une autre. sanglante. pour de vrai. fume, aspire le poison, recraché en anneaux de smog. carcasse se déleste sur l'éclat du capot de la chevrolet. putain de bourges. souille la carrosserie d'ADN de troisième classe, semelles éreintent le parechoc. faisceau lumineux, l'échos du vacarme entre les murs scinde l'accalmie d'mes ténèbres. portes qui baillent encore. il est bientôt l'heure d'aller s'coucher. tintements des talons sur l'asphalte, bruit irritant déchire le drapeau blanc. opales noires s'y risquent à peine, nonchalantes sur la rive. se contente de t'apercevoir fendre le brouillard, crépitante sous le reflet ocre d'un lampadaire capricieux. voile blanc teinté de vermeille, dégouline la merveille. presque indécente, la piqûre. quémande, ta langue qui perle de politesse guindée. rétines captent la catégorie; pas la mienne. vole plus haut, la grimée. bouffée blafarde s'échappe des lippes étirées, étouffe la voix froide. - les poches sont vides docteur ? détourne le regard, le rend à la lune quand les doigts tendent le joint dans l'obscurité, contente toi de l'offrande. se hisse un peu plus haut sur le trône, l'insolent. pour une fois que c'est moi qui vous toise d'en haut. vertige de l'appel du vide. chimère. spectre se précise dans l'angle mort, nuances se dessinent quand tu réduis encore un peu la distance. scinde la métaphore; Dr Jekyll et Mr Hyde.


@elide vanserra  beau la folie (les étoiles) 1f4ab
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



lames aux pieds vacillent,
rabattue sur la cruauté du hasard,
aux crocs de sanglots. à la férocité de ses ongles creusant le brouillard. elle n'a jamais voulu qu'écrire hymne à la nuit. trébuche sur les os de métal du parking tombeau, officieux catacombes à ras de ciel. poumon noir. addiction crashing, sous l'iris pas la cocaïne mais son flash pernicieux qui s'immisce poudreux. reminisce son existence à chaque soirée ou la neige s'invite, sans qu'elle n'y touche jamais, dans le vain espoir de cacher l'éclat blafard de la fatigue qui se prélasse en reine dans l’eau salée d’une rivière de gouttes de synthèse. elle panique toujours une seconde, le myocarde débridé. bitume romance, du plomb dans la tête sans goudron dans les veines. migraine démone stroboscopée, c'est une lobotomie qu'elle s'accorde. « je manque pas de patients ce soir, ils sont avides. ils m'ont rien laissé. » elle jette une seringue tâchée sur le macadam, vient se mêler à celles abandonnées qui fleurissent le styx goudron. crépite grésille le mégot brûle, elle vole à peine une image décolorée de qui il est. la fumée cache son visage et masque ses travers. il devient personnage halluciné de l'inferno. elle n'a que la lune à son service pour découper dans l'obscure clair l'anguleux d'un profil de mob psycho au sourire sanguinolant de sarcasme suintant. plaie béante, il a l'ambroisie au bord des lèvres dont les plus avides se délectent.
les doigts graciles peints à l'acide édulcoré,
sucre venin.
elle attrape enfin la clope, adresse une prière silencieuse à qui jugera son vice et tire sur la nicotine et la kush avec la ferveur d'une éternelle amante. balance la tête en arrière pour lâcher à la gueule de la nuit toute cette fumée. danse entre ses doigts la silhouette d'une roulée en honneur des amours amères. « je suis comme eux, à l'intérieur. j'vous fais les poches. » voleuse retire une taffe, exhale. le nuage cache l'astre une seconde, les aveugle juste d'un halo sombre. « m'en veux pas, hein. » elle lui rend son joint d'un geste sec et vif, les paupières presque fermées au bliss trip. dans l'ombre joker cadavre ressemble à une chimère sur son piédestal volé au vacarme. « t'as assez terrorisé les gens pour qu'ils te laissent tranquille. » elle laisse traîner la dernière syllabe, pas sûre de savoir si elle pose une question ou si c'est la conclusion éteinte face à leur solitude souveraine, parias aux enfers se traînent l'ego des discordants. elle s'adosse au capot de voiture, debout les bras croisés sur la poitrine, vise l'entrepôt sans un regard pour le souffle qui se perd derrière elle. il doit toujours être assit sur la voiture, régnant souverains des pauvres damnés.
la cigarette se consume.  


@Lorcan Sahin ♡♡
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


morsure de l'automne sous les pans du manteau, poussières de zéphyr endort les phalanges, parfum du cône en combustion sur la pulpe des doigts. bouffon sombre, trône en maître sur les ombres nocturnes. souverain du royaume de la nuit. celles de tous les frissons, douce fête des spectres. amincie, le voile du monde des esprits, à faire semblant d'en avoir peur quand les pires sont les nôtres. le mien. lambeaux d'âme s'écaillent sur le capot, se font silencieuses quand t'ouvres la bouche. sonorité sucrée, presque murmurée. comme si tu savais déjà que t'aurais mieux fait d'être ailleurs. l'aura  embrasée par l'onde du danger. putain d'inconsciente. - t'as pas choisi c'costume pour être dépouillée ? sulfureuse. distilleuse de désirs et de poison. tinte, la seringue abandonnée. les orbes noires campent sur les portes du mouroir quand les doigts délicats arrachent le bâton d'ambre fumant, se risquent à descendre sur le profil qui se dévoile et puis s'échappe, au gré des caprices des nuages qui masquent la lune. insaisissable. - t'es comme eux. confirme, t'enferme dans le même sac. que t'étouffes avec eux, les figurants du vide. dans l'ombre, tes lèvres qui se posent sur les empreintes des miennes, déjà foutue. nouveau transfert du joint, inhale plus fort le venin, rempli les poumons du même goudron. divine défonce. carcasse qui glisse sur le pare-brise, crissement du jeans sur la carrosserie. meurtrier rejoint réparatrice des corps, renforce le paradoxe. quitte le froid d'la caisse, ombre plantée devant toi. les paumes s'écrasent sur le capot, te font prisonnière du sourire de l'ange. le regard noir qui cherche le tien, le trouve et puis le reperd sous l'intermittence du lampadaire. à moitié tangible. - t'es effrayée, toi aussi ? capture le parfum qui maquille l'odeur de la beuh. respire l'appel du vide. réclame encore. tire sur le cône, garde la fumée dans la voix. - tu devrais peut-être t'enfuir, comme eux. la recrache sur la blouse blanche, souille l'immaculée. déjà trop tard.


@elide vanserra  beau la folie (les étoiles) 1f4ab
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



il y a cette expression
prendre l'air
ça voudrait dire qu'il faut aller ailleurs pour le trouver
ça voudrait dire, littéralement
où je suis je m'asphyxie.
elle est folle elle juge. son ombre de grand maudit découpée au vernis éthanol de la distinction viciée. il n'est personne et bien tout le monde, affres mirages des songes de samhain. elle lui arracherai bien la clope des mains sans un sourire, dans un soupire d'audace pour la ramener à ses lèvres carmines et laisser un peu de rouge à lèvre sur son pet. pour qu'il se rappelle quand il la lui reprendra de ses longs droits froids, un air offensé ou mutique sur son visage d'invisible, qu'elle est là aussi à lui voler un peu de paix. « j'ressemble à une none peut être ? » un peu sûrement, elle a cette latence toute religieuse dansante dans les iris, ce vieux feeling d'en avoir trop vu et d'exécrer le ciel sans pour s'empêcher de s'en remettre à lui. c'est une violence mondaine bien appliquée la nuit que de moquer la charité sous les yeux des esprits voleurs.
comme eux
comme eux
il pue l'audace. elle vacille sur ses talons, ça lui fait mal putain. « parce que tu l'es pas ? on est seuls dehors, ça nous sépare du reste. » ravale un spasme, la poitrine qui se soulève sporadique. l'air insane, la bouche entrouverte à peine. souffle traître et sans rythme, gage de tragique. il pourrait tout avoir de son empire de poussière. de près il a les traits plus doux. plus beau aussi. il a cette gueule de malfrat, de fils de la nuit à qui la lune fait des confidences d'amante jalouses de toutes les autres femmes qui lui volent sa compagnie de roi sans couronne. il sent l'amertume, l'herbe et le madman qui pourrait mettre le feu à l'endroit d'un claquement de zippo. « tu te fous d'moi si je te dis que oui ? » c'est la stricte vérité, ça lui arrache la gorge de l'avouer sans pouvoir même se retenir. et puis lui mentir à lui, ça serait faire une erreur de débutante. au mieux il sait déjà, au pire il se ficherait d'elle et la renverrait à l'intérieur.
c'est pas une peur âcre, c'est du stress.
c'est de l'angoisse enivrante, l'idéal du danger
sans le spleen crashant après l'ivresse.
« s'enfuir c'est pour ceux qui valent rien... et ça te ferait chier que je te laisse tout seul le joker. » elle se décolle du capot, colle presque leurs corps ensembles et frissonne, avance la main et laisse ses doigts glacés griffer la nuque de l'inconnu, glisse dans son cou et remonte jusqu'à sa mâchoire, dessine sa bouche et choppe la cigarette avec une moue de dédain. fumée recrachée vient vient cacher son visage et renforce le dramatique. une seconde à peine, il devient un personnage halluciné de l'i n f e r n o.

@Lorcan Sahin ♡♡
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)