— midnight oil (ellie)

☼ midnight oil
feat @Ellie Thatcher
october 15th
tw; drogues

L'avantage d'être associé au monde de la nuit, c'est qu'Ilya ne ratait rien de ce qu'il pouvait se passer à Boston. Rarement fourré chez lui, il ne pouvait jamais refuser une invitation à une soirée avec du beau monde. Cette fois-ci, c'était dans le centre ville qu'une fête était organisée, et s'il ne s'y passait rien d'extraordinaire, c'était l'occasion de refaire son stock. Message envoyé quelques heures auparavant pour être en bonne compagnie, et voilà qu'il se retrouvait gardé devant le Donovan's pour récupérer Ellie. Rencontre faite dans ce même bar des semaines auparavant, et suffisamment marquante pour que son numéro se retrouve enregistré dans ses contacts. Quelqu'un sans prise de tête, comme il en rencontrait peu. En revanche, ce soir, elle n'était pas ponctuelle. Premier défaut qu'il pouvait lui retrouver - pas comme si lui l'était. Il revenait à la vie en entendant enfin la portière s'ouvrir. « J'ai failli m'endormir. » L'accueillir avec un mot gentil ? Pas son genre. Il la regardait s'installer, avant d'attacher sa ceinture. « Tu foutais quoi ? J'espère que c'est un mega pourboire qui t'a retardée. » Il ne pensait pas qu'à l'argent, mais ce serait le seul justificatif valable à ses yeux.

Flirter avec l’interdit. C’était ce qui l’avait directement attiré chez Ilya. Dés le départ, c’est comme si elle l’avait ressenti dans ses veines, la vibration malsaine de son aura. Bien sur qu’elle avait été derechef attirée. Incapable de reculer face à quelque chose qui l’avait tant bercée durant des années.
Néanmoins, en se liant d’amitié avec lui… Elle se l’est promis. De ne pas sombrer à nouveau. De suivre cette ligne de conduite que le programme se tanne de lui imposer. Rester tranquille, ne pas faire de vagues, et oublier celles qui régissent son âme.

Lorsqu’elle sort du bar après son service, ses prunelles, elle les pose instinctivement sur sa voiture dans laquelle il est affalé. Elle ouvre le côté passager, et lève les yeux au ciel quand il vient souligner. « J'ai failli m'endormir. » Elle n’y croit pas une seule seconde à ses dires. Si bien qu’elle s’installe en un soupir. « Tu foutais quoi ? J'espère que c'est un mega pourboire qui t'a retardée. » Les paupières plissées le temps d’un regard qu’elle lui décoche de biais, « Malheureusement… » elle a beau minauder, du mieux qu’elle le peut à la vue de sa piètre volonté à se faire apprécier, « les fonctionnaires sont radins. » et ce sont ces spécimens qui peuplent le plus ce bar, l’air de rien. Ce qui l’a retenu ce sont juste ses horaires et la fatalité de son quotidien.

☼ midnight oil
feat @Ellie Thatcher
october 15th
tw; drogues

Prêt à en découdre, il espérait au moins que l'extra pourboire remporté ce soir leur serait profitable. Explication peu valable, parce qu'il s'agissait finalement pas d'argent. Mais elle avait déjà dû affronter la séance de thérapie avec des fonctionnaires, la cruauté ne l'habitait pas pour enfoncer le clou. « Si j'avais leurs jobs de merde, j'serais aussi aigri qu'eux. » Les bons robots qui gèrent les institutions du pays, la routine pour animer leurs vies. Tout ce qu'il haïssait au plus au point. Son train de vie à lui était plutôt chaotique, et voulu. Tout pour éviter de tomber dans des habitudes de cinquantenaires. « On bouge. J't'emmène en date ce soir, bébé. » P'tit surnom à gerber, sourire de con sur le visage. C'était le genre de blague qu'il pouvait se permettre avec elle. Engin allumé, prêt à se rendre à cette fête à quelques minutes de là. « On va devoir partager l'espace avec des ivrognes sans doute, mais j'sais que t'es pas difficile. » Et lui était beaucoup trop curieux de la voir dans un tel environnement. Le mystère résidait encore sur sa consommation, et il comptait bien en voir davantage.

Malheureusement, ils se font rares, les clients généreux, peut-être que ça vient d’elle, aussi, qu’elle ne gère pas réellement le fait de faire avec les autres, ami-ami. Elle fonctionne comme ça, un peu trop froide par protection, mais c’est de cette manière qu’on l’apprécie, et si ce n’est pas le cas, tant pis. A être mielleuse, on ne lui a pas appris. « Si j'avais leurs jobs de merde, j'serais aussi aigri qu'eux. » Lorsqu’on connaît le travail d’Ilya ça se justifie, forcément, parce que ce qui l’intéresse est un peu plus vivant. Même, vibrant.

Alors elle approuve d’un mouvement positif du visage, fixant son regard sur le pare-brise et les promesses de cette fin de nuit. « On bouge. J't'emmène en date ce soir, bébé. » Elle en roule des yeux, et elle n’a pas besoin de le regarder à nouveau pour deviner qu’il est en train de sourire comme un idiot, justifié par le surnom bébé qui la fait encore frissonner. « On va devoir partager l'espace avec des ivrognes sans doute, mais j'sais que t'es pas difficile. » Il précise après avoir démarré, et observant les lumières nocturnes de Boston, elle approuve, « Je dirais même que ce sont ceux que je préfère. » Comme si elle savait vraiment y faire. Quand on sait que tout ce qu’elle a vécu, c’est subir l’enfer. Même si elle en est sortie, d’un certain point de vue, c’était tout de même plus simple que de jouer les filles parfaites et polies. Elle se plaint d’une connerie alors qu’elle devrait juste être heureuse d’être en vie. « Tant que tu ne me laisses pas au milieu d’eux pour une pétasse alcoolisée. » Seule au milieu de la foule, elle ne saurait pas le supporter. Ellie, elle reste malgré tout perturbée.

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feat @Ellie Thatcher
october 15th
tw; drogues

réalité sans doute pas des plus évidentes, lui qui se demandait comment est-ce qu'elle supportait d'être derrière un comptoir tous les soirs sans finir étouffée. ce qu'il voulait, ce soir, c'était lui faire voir autre chose. « t'auras pas d'tips de leur part par contre, j'préfère prévenir. » sourire amusé. bon gars qu'il était, il valait mieux lui rappeler qu'elle n'était pas sur son lieu de travail. ambiance bien moins cadrée, là-bas chacun se servait et ne consommait pas que de l'alcool. puis curieux face à ce qu'elle lui lançait. il ne la connaissait pas comme ça, ellie. lui qui l'imaginait toujours forte-tête, indépendante. « même pas une petite heure, l'temps d'tirer un coup? » question sincère. et rien qu'à en voir le regard qu'il recevait de la brune, c'était suffisant pour lui remettre les idées en place et reposer les yeux sur la route. « c'est bon, j'déconne. » pas réellement, de base. vraie proposition lancée comme un compromis bien trouvé, dans son esprit. finalement, il avait pas le coeur à faire ça. qu'elle l'accompagne, pour la planter pour de jolies courbes qu'il pouvait retrouver n'importe quel autre soir. pas à elle. quelques minutes passaient, et place qui s'offrait à eux rapidement pour se garer. quelques pas pour arriver jusqu'à l'appartement où avaient lieu les festivités. « faudra t'accrocher à mon bras, si tu veux pas que j't'échappe. » petite excuse parce qu'il ne refusait jamais de l'avoir collée à ses côtés. ça l'arrangeait, pour ne pas que ce soit elle qui lui échappe, en réalité.

Les ivrognes, elle est habituée, que ce soit depuis qu’elle travaille au Donovan’s ou encore dans son autre vie. On en croise beaucoup, des déchets, lorsqu’on navigue dans le monde de la nuit. De ceux qu’'il n’est pas bon de côtoyer, c’est trop bien qu’elle le sait. « t'auras pas d'tips de leur part par contre, j'préfère prévenir. » Elle se fond en un sourire, déclinant son regard sur le conducteur, « Quelle tristesse. » elle commente, dépitée, bien qu’elle n’ait pas accepté de passer cette fin de nuit avec lui dans l’espoir de gagner de l’argent. Non, elle a juste des envies de passer du bon temps. D’oublier ses démons, l’espace d’un instant.

Et quand elle lui souligne qu’il n’a pas intérêt de la laisser au milieu d’une foule surexcitée, elle lui lance un regard noir comme première réaction à sa réflexion. « même pas une petite heure, l'temps d'tirer un coup? » Hors de question. Elle demeure silencieuse, se disant qu’elle n’a pas besoin d’ajouter quoi que ce soit pour qu’il comprenne que ça ne lui plaît pas. « c'est bon, j'déconne. » elle approuve d’un mouvement de tête avant de se remettre à regarder l’extérieur, à croire qu’elle commence réellement à apprécier Boston comme la nouvelle ville chère à son cœur.

Une fois qu’ils sont garés, ils sortent naturellement tous les deux de la voiture, avalent la distance qui les séparent des réjouissances, « faudra t'accrocher à mon bras, si tu veux pas que j't'échappe. » les paupières plissées à l’instant où son regard se pose une énième fois sur lui, « T’as rien trouvé de mieux pour m’inciter à te coller ? » arquant ses lèvres pour sourire, glissant sa paume sur son avant-bras… Elle le reconnait, son amitié avec Ilya lui donne des envies d’être à nouveau Ophélia. Elle oublie les directives que l’on a donné à Ellie. Troque sa nouvelle contre son ancienne vie. La porte s’ouvre finalement face à eux, la soirée bat son plein, et elle s’entend lui proposer même si ce n’est pas le comportement parfait qu’elle se devrait de conserver, « Un verre ? » le premier et le dernier, peu certaine qu’il soit capable de la chaperonner si elle se laisser aller à l’excès.

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october 15th
tw; alcool, drogues

même les yeux rivés sur la route, il pouvait la sentir sourire, à travers le ton qu'elle employait. c'était peut-être ça qu'il appréciait le plus chez elle. bonne vivante, tout en gardant une certaine maîtrise qui la rendait mystérieuse. jamais très facile de déchiffrer ce qui lui passait par le crâne, mais il la respectait. assez pour ne jamais avoir tenté de la toucher, même si ce n'était pas l'envie qui lui manquait. presque frustré, parce qu'il savait qu'il ne l'aurait pas, mais qu'il n'était pas libre pour autant d'aller faire son marché en soirée, en vue du silence qu'elle lui offrait. il capitulait, préférant éviter qu'elle ne lui fasse plus confiance. voiture, il lui offrait son bras. parce qu'il perdait jamais le nord, ilya. « c'est pas ce que tu voulais, quand tu m'as interdit d'approcher d'autres meufs? » déformation de la réalité, parce qu'il préférait cette interprétation-là de leur échange. une fois à l'intérieur, même question qu'elle lui posait lorsqu'elle était sur son lieu de travail. ça le forçait à esquisser un sourire. « mh.. des shots. » pour tirer toujours plus la corde. chercher le moyen d'être le plus rapidement possible intoxiqué, la vodka ferait l'affaire. il attrapait la bouteille et en vidait du contenu dans deux verres. « profite, t'es pas derrière l'comptoir. » rappel qu'il lui semblait nécessaire de faire, lui qui sentait le visage de la brune se durcir.

L’amitié est simple parfois, c’est l’évidence à laquelle elle s’était heurtée avec Ilya. A leur rencontre, sa forteresse de protection, ses barrières personnelles étaient pourtant bien érigées, mais elle n’avait tout simplement pas pu s’empêcher de l’apprécier. Il y a des connexions humaines que l’on ne peut tout simplement pas expliquer. « c'est pas ce que tu voulais, quand tu m'as interdit d'approcher d'autres meufs? » un sourire espiègle vient fendre les traits de la brune, il est vrai que c’était peut-être un peu la raison, inconsciente, possessive en amitié, mais la première c’était sa volonté c’était d’éviter la solitude, de s’empêcher de vagabonder. Puis aucune réponse verbale, simplement un rire cristallin, qui veut tout dire mais à la fois rien.

Alors une fois à l’intérieur, elle prend les devants, elle propose de boire, pour oublier sa propre histoire. « mh.. des shots. » inutile de nier l’engouement que cette décision provoque en lui, parfait contraire de ce qu’il se passe en elle. Des shots … Ca va à l’encontre de ce à quoi elle pensait, c’est le traitement inverse lorsqu’on veut éviter l’ivresse. Parce que si on en boit un, on en ingurgite deux, puis trois… « profite, t'es pas derrière l'comptoir. » qu’il prononce tenant dans ses paumes la bouteille de vodka. La tentation à portée de doigts. Elle grimace, elle mentirait si elle disait qu’elle n’en a pas envie, mais si le weekend dernier elle a su gérer, faute d’être chaperonnée – de loin certes mais elle l’était – elle n’est pas certaine que l’homme face à elle saurait le faire. Il lui paraît plutôt déterminé à plonger avec elle en enfer. Ses phalanges agrippent le verre, d’une œillade elle jauge le liquide avant de le porter à ses lèvres. Un poison qu’elle avale sans réfléchir, ressentant sa brûlure avec plaisir. « On n’a pas eu le temps de trinquer. » Une façon bidon de s’excuser d’avoir bu trop vite et se donnant une raison de recommencer. Si Ellie a envie de lutter, Ophélia, loin, elle ne l’est jamais. Nul doute que c’est elle qui a des envies de s’enivrer.

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october 15th
tw; alcool, drogues

difficile pour ilya d'imaginer passer sa soirée sans ses habitudes. la tradition voulait qu'il termine ses nuits en bonne compagnie. ça ne pouvait pas être le cas ce soir, bien prévenu par ellie qu'il ne pourrait pas divaguer. pas de nature à avoir des états d'âme, mais il respecterait l'accord du soir. il l'avait faite sortir après tout, il n'imaginait pas l'abandonner à son sort au milieu de la foule pour les beaux yeux d'une fille qu'il ne reverrait sûrement pas. alors c'était décidé, c'était à ses côtés qu'il débuterait et terminerait sa soirée. premier shot qu'il lui tendait, et pas même le temps d'attraper le sien qu'il la voyait déjà en avaler le contenu. les yeux ronds, surpris face à tant de réactivité alors que des deux, il était celui qui semblait le plus déterminé à profiter de la soirée. visiblement, elle souhaitait relâcher la pression après le travail et ce ne serait certainement pas lui qui l'en empêcherait. bien au contraire. il n'avait pas eu à lui redire deux fois de profiter du moment. « putain, t'avais soif. » pas certain qu'elle s'hydrate au mieux avec ce type de boisson, mais lui appréciait le spectacle qui s'offrait à lui. si différent de ce qu'il voyait habituellement. derrière le comptoir, elle se devait forcément de garder une certaine tenue pour son lieu de travail. pas ici, pas ce soir. « on trinque à quoi ? » son premier shot en main, il s'agissait déjà du deuxième pour la brune. pour la peine, il la laissait bien choisir.  « à la meilleure soirée d'ta vie ? » très ambitieux. surtout qu'il était certain de finir très vite cuit entre ces quelques verres enchaînés et la consommation dans la poche de sa veste, qui finirait étalé sur la table d'ici peu.

Boire, j’ai toujours su le faire, de l’alcool, je connais l’art et toutes les manières. C’est mon défi quotidien de résister alors que j’ai la possibilité de craquer à porter de main. Derrière mon bar, ce sont toutes les bouteilles qui me plaisent. Toutes qui me narguent depuis que je suis clean. Enfin, pas tant que ça, lorsqu’on voit comment ici et maintenant j’ai su rapidement avaler la vodka. « putain, t'avais soif. » La surprise qu’il affiche me prend de court, preuve qu’en buvant, c’est moi qui l’ai fait avec lui. Interloqué par mon comportement, possédée par les affres du passé. Je n’avais pas forcément soif mais je suis capable de le supporter. Mon seul problème repose dans mon affection pour l’excès. Une chose pas si facile à contrôler.

Alors je me contente d’arquer un sourire, d’hausser les épaules, de me faire angélique quand le malin me frôle. « on trinque à quoi ? » il reprend sur le thème de mes dernières paroles. A quoi est-ce qu’on trinque… A mes deux existences, à leurs différences. Au naufrage que je vais devoir éviter ce soir. A mon être et mes déboires. « à la meilleure soirée d'ta vie ? » Un autre sourire lorsque mes phalanges agrippent le second shooter qu’il me tend. C’est avec un rire dans le ton que je lui réponds, « Y a une dose un peu trop élevée de prétention, là, non ? » Meilleure, je n’aurais pas dit ça. « A une bonne soirée ce sera déjà ça. » précise avant de porter le shooter à mes lèvres, et m’arrête dans la continuité de mon geste, « A moins que je ne sois pas au courant d’un truc ? » qui rendrait réellement cette nuit des plus mémorables. Et me brûler encore une fois le gosier avec la vodka.