(sackson) you are my one, you set my world on fire

On doit pas avoir l'air très malins, à être là, tous les deux, sur le sol de notre salle à manger en larmes alors qu'on se balance des compliments, comme si on faisait pas ça déjà à longueur de journée ces quatre derniers mois et demi. Mais j'suis heureux qu'elle le fasse. Bon, le non a été un peu violent, mais cette soirée aura clairement été des montagnes russes et j'me sens heureux, maintenant. Heureux qu'elle m'ait demandé car cette demande transforme très clairement ce non pour un oui. Je souris contre ses lèvres quand elle dit qu'elle m'aime et j'hoche la tête, "Moi aussi, moi aussi j't'aime.." Bien sûr qu'on s'aime, on veut se promettre qu'on va s'aimer toute notre vie officiellement. Quoi qu'il arrive, peu importe les obstacles. C'est nous. Nous et personne d'autre. Elle relève l'écrin et je ris un peu, hochant la tête, "Oui, attends", que je dis avant de retirer plusieurs de mes bagues sur ma main, ma main qui tremble un peu avec l'émotion d'ailleurs. Je lui tends ma main, la laisse placer la bague qui est d'ailleurs vraiment belle, avec cet or rose dont on avait déjà parlé il y a.. longtemps mais qu'elle a retenu, visiblement. Je la regarde sur mon doigt et je ne cache pas mon sourire jusqu'aux oreilles, avant de relever la tête pour récupérer l'écrin de sa bague sur la table. Je la sors et prend sa main pour la glisser le long de son doigt, rassuré de voir que la taille est la bonne. J'entremêle ses doigts avec les miens pour voir nos bagues ensemble et mon sourire niais ne s'efface pas, avec les yeux toujours aussi brillants par l'émotion. "Elles se complètent plutôt bien", que je finis par dire avant de la regarder. Un peu comme nous, quoi.

t’as tellement à dire à son sujet que tu pourrais passer des heures entières à lui dire combien il est exceptionnel, combien personne ne lui arrivera jamais à la cheville, combien c’est l’homme le plus parfait de ce monde pour toi. tu sais que, comme toi, il a des problèmes de confiance en lui et t’es bien contente de réussir à l’aider à ce niveau-là au quotidien, c’est tout ce que t’espérais. au final, de la manière la plus naturelle qui soit, vous prenez chacun soin de l’autre chaque jour qui passe sans exception. peu importe les bas, les hauts l’emportent systématiquement. les pulpeuses s’étirent lorsqu’il te dit qu’il t’aime aussi, aussi heureuse que soulagée qu’il t’en veuille pas trop pour ton ‘non’. bien sûr que tu savais qu’il t’aimait, t’as jamais douté de ça, même si ton manque de confiance en toi ont plusieurs fois mis ses nerfs à rude épreuve sans que tu le veuilles réellement ; mais l’entendre te le dire dans un instant aussi magique, ça décuple d’autant plus le sentiment. t’as envie d’être sienne, réellement sienne. dès que vous le pourrez. de porter son nom, fièrement, bien que secrètement pour le départ. tu finis par lui demander si tu peux lui enfiler la bague, riant doucement en le voyant retirer plusieurs de celles qu’il porte avant de la glisser à son doigt, remarquant bien sa main tremblante. et puis, vient ton tour ; t’es d’autant plus émue quand il te passe la bague au doigt, enfin, depuis le temps que t’attends, un sanglot incontrôlé qui fait surface. ta main libre qui vient finalement essuyer les larmes de tes joues, vos doigts s’entremêlant pour admirer vos bagues. « j’étais certaine qu’elle t’irait à la perfection… » que tu lances d’une voix tremblante. « elle est vraiment magnifique… comment t’as pu douter que je l’aimerais ? j’ai jamais vu de bague aussi belle… » t’en es amoureuse, presque autant que de lui. et puis, tu désignes celle que tu lui as prise d’un signe de tête. « tu l’aimes ? » la bague, la couleur, vos prénoms gravés à l’intérieur.

Adri l'a dit très justement récemment quand je lui parlais de Sage et moi : on se tire vers le haut, on se fait beaucoup de bien et au final, est-ce que ça n'est pas la qualité principale que l'ont devrait retrouver chez un·e partenaire pour partager sa vie avec ? Sans elle, je n'aurais jamais eu la confiance pour me présenter aux élection de la Kirkland, la voir faire autant de sport m'a donné envie de m'y mettre aussi avec le surf et la natation que je fais avec DJ assez régulièrement et si ça a été compliqué au début de ne pas douter de moi et me rabaisser toutes les deux minutes, je dois dire que je me suis pas mal améliorer dans ce domaine ces dernières semaines et c'est uniquement grâce à elle. Alors qu'est-ce qui nous retient de passer le pas ? Est-ce que le plus important, ça n'est pas d'être sûr de nous ? De savoir au plus profond de nos entrailles qu'on en a envie ? Au lieu de compter le nombre de mois où nous sommes ensemble, comme si ça avait une quelconque importance, au fond. Je regarde nos doigts entrelacés avec ces bagues et je souris, "J'ai direct su qu'elle était pour toi quand j'l'ai vu", que je dis en haussant les épaules et ça, sans même m'être préoccupé du prix de la bague. Oui j'avais un petit doute mais parce qu'on ne sait jamais, les goûts et les couleurs au fond, ça ne s'explique pas. "Elle est magnifique, j'suis hyper content que t'aies pensé à m'en acheter une, merci.." Parce que c'est pas forcément commun, mais est-ce qu'on est communs, nous ? J'aime l'idée qu'on ait tous les deux une bague, qu'on porte physiquement tous les deux cette promesse, ce oui. Je ris un peu en voyant ses joues toujours aussi humides et je viens les essuyer avec ma main libre, tendrement. "De base je voulais te demander pour nos six mois mais après le week-end dernier.." Pas besoin d'en dire plus, je pense que la frayeur qu'on a ressenti nous a fait penser exactement la même chose. Âmes sœurs. "J'ai commencé à me renseigner et on est pas obligés de choisir une mairie. On peut trouver un officier agréé en ligne, lui demander ses dispos et il peut nous marier où on veut. Je m'étais dit qu'on pourrait peut-être faire ça au bord de la plage ? Mais.. même si on se fait un truc juste toi, moi, DJ et Adri, j'veux que tu portes une belle petite robe blanche et j'veux porter aussi une belle tenue.." On fait ça entre nous, en secret, mais j'veux quand même qu'on fasse ça bien. Ce moment va rester gravé dans notre mémoire, après tout.

t’as jamais su décrire ce que tu ressentais tellement toutes les émotions sont décuplées avec jackson, et tu saurais d’autant moins le faire désormais. t’es heureuse, plus qu’à n’importe quel moment de ta vie auparavant. tu sais que c’est le bon, tu sais aussi que c’est la meilleure décision que t’aies pu prendre depuis ton premier cri. et cette bague à ton doigt te le prouve d’autant plus. les lippes qui s’étirent en un fin sourire quand il te dit qu’il a immédiatement su que la bague était pour toi, t’as cette douceur dans le regard qui reflète tout l’amour que t’as pour lui. « tu l’as bien choisie… » pas de doute. et t’es pas prête de la retirer, tu comptes bien la garder à ton doigt même si ta vie en est menacée. d’un autre côté, t’espères que la sienne lui plaît tout autant ; elle est certes plus simple mais t’as fait en sorte de trouver celle qui reflète le mieux ce qu’il représente à tes yeux selon toi en prenant soin de graver vos prénoms sur la partie intérieure. « c’était une évidence pour moi que t’en aies une aussi. » la bijoutière semblait un peu surprise lorsque tu lui as expliqué mais a bien vite fini par comprendre à quel point ça pouvait tomber sous le sens pour vous. sa main qui vient retirer les larmes de tes joues, ton visage qui se presse contre cette dernière pour profiter de sa tendresse un peu plus longuement. t’hoches légèrement la tête quand il t’explique qu’il voulait demander ta main pour vos six mois mais qu’avec le week-end dernier, la donne a un tantinet changé. pour toi aussi, ça a changé pas mal de choses, précipitant davantage encore ton envie d’officialiser ce dont vous parliez depuis deux mois déjà. « sur la plage ça me va oui… en espérant qu’il fasse beau. » parce que sinon, tu crains que votre idée tombe à l’eau ou que vous finissiez pieds nus pour vous en sortir plus facilement dans le sable trempé. « tu veux qu’on les choisisse ensemble ? ou tu crois aux superstitions ? » t’y crois pas un seul instant, toi. et puis, si tu dois choisir une robe, tu risques de finir par le faire seule puisqu’aucune de tes copines ne sera au courant de ce qui se tramera. tes lèvres qui se rapprochent finalement à nouveau des siennes pour lui voler un doux baiser avant de te redresser sans abandonner sa main, lui tendant ta deuxième pour qu’il s’y appuie de manière à se relever à son tour. « je peux avoir un câlin ? » un câlin sans qu’il te lâche jamais.

Aussi difficile d'expliquer ce coup de coeur que j'ai eu pour la bague que d'expliquer ce qu'il s'est passé entre nous après qu'on ait échangé notre premier baiser. J'ai su que c'était sa bague, mais la petite pression subsistait pour savoir si elle allait l'aimer ou pas. Au final, c'est un sans faute et ça me fait sourire rien que de la voir à son doigt. La bague qu'elle m'a offerte est tout aussi sublime : j'aime l'or rosé, j'aime qu'elle ait fait graver nos noms dessus. Des petits détails qui font très clairement toute la différence. Je lui explique alors mon plan, qui était de lui demander le mois prochain mais qui a un peu changé suite aux évènements subvenu le week-end dernier. Je lui dis que j'avais pensé qu'on pourrait faire ce petit mariage entre nous sur la plage et je souris quand elle me dit qu'elle espère qu'il fera beau. "On trouvera une solution, quoi qu'il arrive", que je lui dis en hochant la tête. On peut trouver un beau point de vue couvert, au cas où. Car c'est vrai qu'en octobre/novembre, se marier dehors est risqué. "On peut les choisir ensemble" Je ne crois pas tellement aux superstitions non et je n'ai pas vraiment envie qu'elle aille acheter sa robe toute seule non plus. Une robe pas encore achetée mais dans laquelle je l'imagine très bien, dans laquelle j'ai hâte de la voir. Je la regarde se lever et je prends sa main libre pour me lever à mon tour, gardant mes mains dans les siennes, le sourire qui se dessine sur le coin des lèvres à sa demande. "Tu peux avoir tout ce que tu veux", que je lui dis alors que je la tire délicatement vers moi pour éviter de me faire mal et enrouler mes bras autour de son corps pour la serrer contre moi. "J'ai hâte", que je lui murmure dans l'oreille avant de reculer mon visage pour la regarder. "De tout ce qui nous attend, de tout ce qu'on va vivre ensemble.." D'avoir un avant goût de ce futur qu'elle a réussi à me faire imaginer, moi qui, six mois encore, n'avait aucune idée de la trajectoire que je voulais prendre dans ma vie. C'est littéral de dire qu'elle a donné un sens à tout ça. Mes mains encadrent tendrement son visage et j'approche mes lèvres pour les poser sur les siennes dans un doux baiser. Un baiser que j'intensifie petit à petit ; un baiser signe d'un film, comme celui qu'elle m'avait demandé sur la pelouse en dehors du bal en juin dernier. Celui qui a déclenché ces mots qu'on ne se lasse pas de se dire tous les jours depuis.

si on t’avait dit en rencontrant jackson que vous en arriveriez là un jour, t’y aurais certainement jamais cru ; et, pourtant, c’était tellement évident. tellement évident que t’as mis du temps à t’en rendre compte, à ouvrir les yeux sur ce que vous pourriez réellement vivre ensemble. parce qu’une telle connexion, ça n’existe pas deux fois dans une vie ; c’est unique, c’est singulier, c’est totalement vous. et c’est précisément pour ça que t’as envie de l’épouser, de porter son nom, de porter ses enfants, de vieillir à ses côtés quoi qu’il puisse t’en coûter, qu’importe que vous ayez le monde entier contre vous. sans grand étonnement, t’es sur la même longueur d’ondes que lui ; vous marier sur la plage, ça te convient parfaitement, parce que ça représente un millier de choses et que c’est exceptionnellement beau. pourvu que le temps vous soit clément. « tant mieux, j’avais pas très envie d’y aller toute seule. » pour acheter ta robe. parce que tu vois difficilement dj se coltiner la séance de shopping mariage avec toi, tu voudrais pas qu’il ait ce terrible poids sur les épaules, et tu comptes le dire à absolument personne d’autre que lui, alors ça réduit fortement le champ des possibilités. tu te relèves, tendant ta deuxième main pour l’aider à se remettre sur ses pieds à son tour pour lui demander un câlin. tes bras qui viennent délicatement s’enrouler autour de lui, le visage orienté vers le sien, cette indescriptible émotion dans les billes. un sourire heureux sur les pulpeuses, un hochement de tête pour acquiescer. « moi aussi j’ai hâte… » les lippes bien vite sous l’emprise des siennes, tes yeux qui se ferment instantanément, l’intensité montante du baiser faisant virevolter les papillons au creux de ton ventre. et tu viens davantage presser tes lèvres contre les siennes, te redressant sur la pointe de tes pieds comme si ça te permettait d’intensifier plus encore le moment tandis que tes mains se frayent un passage dans sa nuque. soudainement pourtant, tu romps le baiser, tes mains abandonnant sa nuque pour que l’une d’entre elles se pose sur son torse de manière à le pousser jusqu’à sa chaise pour le forcer à s’y installer, un sourire sensuel sur les pulpeuses. « assieds-toi. »

J'imagine bien, qu'elle n'aura pas envie d'y aller toute seule. On fait pas les choses de manière très conventionnelles, elle et moi, alors autant continuer sur cette lancée en allant choisir nos tenues ensemble. En plus de ça, je fais confiance à personne d'autre qu'elle pour m'habiller maintenant, puisque madame aime choisir les couleurs qui m'iraient le plus comme le fameux costume Lilas qu'elle m'a fait porter pour le bal car il "irait bien à mon teint". Au final, elle avait pas tord alors pour un moment aussi important dans notre vie et dans notre couple, je lui fais une confiance aveugle. Quant à sa robe, je n'ai aucun doute qu'elle sera absolument sublime quoi qu'elle choisisse. Le sourire étire mes lèvres alors que nous échangeons ce baiser, le premier vrai baisé d'un couple fiancé. Mes mains passent de son visage jusqu'à ses hanches, pour venir se nicher au creux de ses reins en l'approchant un peu plus de moi alors que nos lèvres dansent en harmonie, provoquant des frissons dans mon corps tout entier. Un petit soupire quitte mes lèvres alors qu'elles se séparent des siennes et je souris quand elle me pousse légèrement pour que je m'assoie sur la chaise. Ma main viens chercher la sienne alors que je m'exécute et je la tire pour qu'elle vienne s'installer sur mes cuisses, les lèvres venant se frayer un chemin le long de sa mâchoire et dans son cou. "J'sais à quoi tu penses", que je dis en souriant en coin. Je connais ce petit sourire par coeur. Mes mains viennent encadrer son visage pour plonger mon regard dans le sien. "Mais j'veux que tu restes contre moi.." Je veux sentir sa peau contre la mienne et qu'elle ne me quitte pas une seule seconde. Mes mains quittent son visage pour glisser le bout de mes doigts sous son haut afin d'en attraper l'extrémité et lui retirer, le regard brillant posé sur elle.