(brinvy) congratulations mrs. vice president

je devais me calmer un peu parce que j'allais finir par l'étourdir, le saouler même et.. oh, il allait sûrement se barrer. pars pas reste avec moi, t'as pas le droit okaaay? je sauvais la situation en lui révélant l'existence d'une clé cachée dans mon décolleté. sourcils froncés, il s'approchait de mon oreille et.. omg. « j'le sais ça, je peux t'avoir quand je veux.. ou presque mais j'ai une voix de sirène et je l'ensorcèle, donc ça compte quand même. c'est pas moi qui le pense, c'est monsieur levy fowler lui même. mon entre jambe te cause beaucoup de pulsions incontrôlables , j'comprends » répondais-je, étant dans le même état d'esprit que lui. je m'étais habituée à son humour de beauf, donc ouais je riais et je souriais. sa main qui longeait mon dos en glissant plus bas, direct sur mes fesses me provoquait un léger frisson.. mais c'est quoooi cette arnaque oh. je le faisais reculer jusqu'à ce que son dos cogne la dite porte verrouillée, je prenais les cordons de serrage de son sweat à capuche dans ma main histoire de l'attirer un peu plus contre moi. « mh je sais pas si j'te la partage, t'es pas un homme aventureux askip.. » j'suis bourrée mais j'ai pas oublié cette info.     

la situation est chelou, brinley est alcoolisée et toi t’es complètement sobre. ça te fait rire de la voir comme ça, sous un autre jour. ses réactions te font sourire. tu t’autorises à être un peu beauf avec elle et elle te le rend bien en rigolant et en te renvoyant une réponse qui te fait rire. — t’es un peu dans l’abus la.. souffles tu alors qu’elle sous entend que tu ne pourrais lui résister. bon, elle a pas tord, mais tu vas pas lui avouer si facilement. les cordons de ton sweat qu’elle attrape et tu la laisses te rapprocher d’elle. sourire complice. rire léger, tu hausses les épaules à sa remarque. elle n’a pas tord, mais pas complètement raison non plus. — ça dépends c’que tu proposes morelli lances tu accompagné d’un clin d’œil. tes bras viennent entourer sa taille. — tu vas bien finir par me dévoiler ton idée, sinon t’aurais pas pris cette clé.. en la cachant avec précaution tu jettes un œil dans son décolleté avant de la regarder dans les yeux de nouveau.
 

« un petit peu » répétais-je en mimant avec mon doigt la quantité. en fait, j'avais peut-être un peu exagéré mes propos. déjà que j'essayais de comprendre la psychologie de levy étant sobre. et là, avec de l'alcool dans le sang, c'était encore plus compliqué. c'était pas cool de me mettre des doutes dans le crâne. je réduisais cette proximité qui nous séparait, me collant à lui tout en tenant fermement les cordons de son sweat. ses bras entouraient ma taille, nous mettant dans une position disons très équivoque. pourtant, je me laissais faire et j'observais ses yeux, sa bouche et encore ses yeux, ohlala. ça me déconcentrait. « réfléchis un peu, à quoi elle peut bien servir cette clé? » y'a rien qui lui venait à l'esprit? quoique, il matait mon décolleté. c'était plus intéressant d'observer ça que de remarquer la plaque de porte signalétique à côté de nous. « d'après toi, les présidents et les vp se réunissent où ? » si ça c'était pas un énorme indice.      

tu secouais doucement la tête de gauche à droite, amusée par sa gestuelle. sa main que tu attrapais d'ailleurs pour la repousser d'entre vous. tes yeux se plissent pour l'observer, le regard qui oscille entre son décolleté et ses yeux, faisant parfois un arrêt sur ses lèvres. ok, elle était sexy mais pas que. elle te plaisait. un sourire en coin s'affichait quand tu captais enfin là où elle voulait en venir. ouais il t'avais fallu un petit peu de temps pour faire le rapprochement avec ce dont elle t'avait parlé un jour comme ça, glissé dans une conversation: le bureau de la présidence. tu chopais la clé de ses mains et tu la secouais entre tes doigts. — alors c'est ça, la clé du septième ciel ? pas du tout, dans l'exagération. — tu m'invites ? dis-tu en lui rendant pour qu'elle prenne la décision finale, de t'y emmener ou non.
 

c'était pas l'envie qui me manquait de vouloir l'embrasser, genre la façon qu'il avait de me regarder me déstabilisait et me déconcentrait. mon taux d'alcoolémie jouait dans la balance, je sais pas comment je faisais pour ignorer tous les signaux qui me disaient de foncer. déjà le fait qu'il repoussait ma main pour qu'il n'y ait pu aucune barrière entre nous, seul mon corps était en contact avec le sien. ses yeux s'illuminaient, comprenant enfin ce à quoi je faisais référence. il me prenait la clé pour la secouer. « c'est un bonus de plus, t'es déjà au septième ciel avec moi » la vérité sort de la bouche des bourrés, j'dis ça j'dis rien. je faisais signe de la tête pour approuver. je reprenais la clé avant de l'insérer dans la serrure. je galérais un peu mais je finissais par réussir. « tadam, voilà la pièce secrète » disais-je en tournant la poignée de porte, sourire aux lèvres.   

— t'as raison, t'es l'extase en personne plaisantais-tu, en le pensant un peu quand même. tu te décalais de la porte pour la laisser ouvrir. elle galère un peu mais fini par s'en sortir. c'est vrai qu'être bourré et ouvrir une porte, ça peut vite être un casse tête. enfin, t'as devant toi la porte du paradis qui s'ouvre. l'accès à une pièce inédite. ton sourire ne faiblissait pas. tu entrains dans la pièce, scrutant chaque détails. tu longeais l'un des murs où se trouvait une grande bibliothèque. tes doigts frolaient les livres, la tête légèrement penchée pour y lire hâtivement les titres avant de te tourner vers la brune. — j'suis sûr que personne en a jamais ouvert un. au hasard, t'en sortais un qui en effet, n'avait pas été ouvert depuis un moment au vu des pages collées par l'humidité. rapidement haussement de sourcils avant de le remettre à sa place initiale. — alors c'est ça votre antre. tu t'planques là quand tout l'monde te fait chier, c'est ça ? tu te doutes bien que la réponse est non mais la taquiner t'amuses.
 

je balançais légèrement ma tête d'un côté et de l'autre, comme le ferait une gamine. je savais pas trop s'il le pensait vraiment ou pas, néanmoins moi j'étais heureuse d'entendre ça. je le laissais entrer dans la pièce en premier et je le suivais, fermant la porte derrière moi pour la verrouiller. je me retournais, appuyant mon dos contre la porte et je laissais levy parcourir les moindres détails. j'imagine que pour lui ça devait être impressionnant d'être ici, en même temps, qui le serait pas? « MOI je vais m'y mettre, bientôt. Je te ferai un résumé » ouais pas ce soir parce que j'suis bourrée, demain je risque d'avoir la gueule de bois et après.. je sais pas, on verra. je faisais quelques pas vers le meuble de bureau, le mien. j'étais à quelques pas de lui. « si pour toi lena c'est tout le monde, ouais » je m'entendais bien avec tout le monde mais avec ma binôme à la présidence.. c'était compliqué. entre elle et moi c'était plus ou moins réglé maintenant. et si ça devait repéter, on le ferait ici avec la musique en background pour faire trembler les murs. c'était mieux se clasher en personne que par sms. comme ça j'pourrais crier et elle, elle aurait pas le choix de m'écouter au lieu de me foutre un thumbs up.      

l'antre des présidentes dudley te fascinent, t'imaginais pas ça comme ça. en fait, t'imaginais rien. escapade entre les livres poussiéreux qui sont sûrement entreposés à cet endroit depuis des siècles avant de te concentrer à nouveau sur la demoiselle. — hm, j'y crois ouais répondais-tu en secouant la tête. si elle le fait vraiment, t'en rigolera. livre remis à sa place, tu vas t'installer dans le siège en face du bureau. tu t'affales littéralement dedans et tourne sur toi même une fois avant de la regarder. — t'as envie d'en découdre avec elle? sourcils froncés. tu te doutes du sujet de discorde, mais tu veux rien induire donc, tu la laisse aborder le sujet. tu te penches légèrement pour attraper sa main et la tirer vers toi pour qu'elle s'assoit sur tes genoux.
 

je le suivais du regard pendant qu'il s'installait dans le siège, où il s'amusait à tourner sur lui même. j'abordais un sujet sensible concernant ma relation avec lena et je gardais le silence devant la question de levy. il attrapait ma main pour m'attirer vers lui où je venais naturellement prendre possession de ses genoux. « j'ai pas envie d'me battre avec elle.. c'est juste qu'elle me comprend pas » murmurais-je en prenant sa main pour la poser sur ma cuisse nue. « j'vais pas te cacher que c'était à cause de q » who's surprised? no one. « mais après, j'lui ai dit que je voulais qu'on mette ça de côté et elle a disjoncté en prétendant que j'voulais lui faire de la lèche. on s'est engueulées mais c'était pu par rapport à lui » mais plutôt parce qu'elle m'a envoyé promener parce que j'voulais être mature, okidoki. « j'ai pu envie de me mêler de ça » disais-je en me redressant légèrement pour le regarder plus sérieusement.

tu avais pris possession du siège de bureau, venant chercher la brune pour qu'elle s'installe sur toi. sa main venait chercher la tienne pour se poser sur sa cuisse nue. tes doigts parcouraient sa peau, à la recherche d'une sensation agréable que tu ne trouvais pas. toujours ce ressenti désagréable des fourmillements et aucune sensation à ces extrémités. tu ne le montrais pas pourtant, tu continuais d'effleurer sa peau avec automatisme, tout en l'écoutant. tu hochais la tête, comprenant la situation. — j'crois qu'elle s'est pas rendue compte des répercussions que ça aurait cette histoire entre elle et q.. tu soupires. ça te soule parce que tu sais que ton meilleur pote s'est mangé en pleine face l'échec de cette relation et la tromperie à laquelle il ne s'attendait évidemment pas. tu ne peux que comprendre les nerfs de brinley mais t'as pas non plus envie de rajouter de l'huile sur le feu. — lâche l'affaire, j'crois que t'obtiendras jamais gain d'cause avec elle.. pour résumé, c'que tu pensais c'était que c'était voué à l'échec et une perte de temps, de tenter quoi que ce soit sur ce sujet avec lena. t'avais toi même renoncé et préféré prendre tes distances. — bref, on va pas parler plus longtemps d'elle ok? t'es pas venu pour ça du tout de base et t'avais pas envie d'parler d'elle plus longtemps.