Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAll our minds belong to art. [PV Aina]
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal


All our minds belong to art. [PV Aina]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Aina & Charlie


Cette année, Charlie avait fait la connaissance d'Aina. Au départ, la rousse avait été un peu stressée à l'idée de devoir accompagner musicalement une danseuse car cela lui rappelait son enfance mais la jeune fille était adorable et tellement différente dans sa danse que la défunte mère de la rousse que Violet se sentit à l'aise. Les deux jeunes filles avaient continué à se voir et à s'entreaider dans leurs domaines, tout comme aujourd'hui elles répétaient.

« On fait une pause pour manger ? » proposa la rousse.

Généralement, toutes les deux finissaient par passer plusieurs heureus ensemble. Jouant, s'arrêtant, plaisantant, se remettant au travail. Elles n'étaient pas là pour se prendre la tête et se crever au travail, elles étaient ensemble pour s'améliorer et partager leur passion des arts.

« Alors, dis-moi maintenant que ton année se termine... C'était pas trop difficile cette troisième année ? Tu as hâte d'atteindre la fameuse quatrième année ? » s'inquiéta la rousse, un sourire chaleureux aux lèvres.

Elle-même avait débarqué d'Irlande (enfin, après être passée par plusieurs pays) et avait dû s'intégrer à la vie américaine et au fonctionnement des universités comme ça, sans plus de préparation. Les cours dans la fac de Harvard étaient d'un niveau exigeant et Charlie, qui venait de terminer sa quatrième année, avait connu les angoisses de l'arrivée de la quatrième année, l'obtiention du diplôme de fin d'undergraduate... Si elle pouvait partager son expérience avec sa jeune compatriote Irlandaise, elle le ferait avec plaisir.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
L'idée de devoir faire équipe avec une "étrangère" n'était pas ce qui plaisait le plus à Aina. Lorsqu'elle avait posté son annonce pour rechercher un musicien ou une musicienne ayant des compositions originales, elle avait pensé ne jamais recevoir de réponse. Elle craignait de devoir chercher très longtemps avant de trouver quelqu'un qui accepte. Mais au bout de deux jours, cette petite rouquine c'était présentée, et Aina avait tout de suite su que les choses allaient fonctionner entre elles. Elles se retrouvaient souvent pour répéter, Charlie à la musique, et Aina à la danse. Si leur collaboration marchait, c'était sûrement parce qu'elles ne se prenaient pas la tête. S'il fallait recommencer car Charlie faisait une fausse note, ou parce qu'Aina trébuchait, alors on recommençait. Au fil du temps, elles s'étaient liées d'amitié si bien qu'elles faisaient régulièrement des pauses, parlant de tout et de rien.

« Oh oui, une petite pause pour manger... j'ai faim ! » Aina avait sauté le petit déjeuner, alors autant dire qu'elle avait réellement très faim. Elle s'assit à côté de la rouquine, entamant un plat qu'elle avait préparé et placé dans un tupperware. Elle tendit distraitement la petite boîte à Charlie, l'invitant ainsi à piquer dedans si l'envie la prenait.

« Je t'avouerai que cette année, j'ai eu plus de difficultés que l'année passée. Il faut dire que suivre deux cursus, c'est sportif ! » Elle pensait notamment à l'enchaînement entre les examens de journalisme, et les répétitions pour la danse. Elle avait eu l'impression de passer son temps à travailler, mais pas à s'amuser. « Mais je suis vraiment contente que cela soit fini. Et toi, cette quatrième, pas trop difficile j'espère... rend-moi espoir ! » [i]Elle ouvrit de grands yeux de chien battu comme pour dire qu'elle n'en pouvait plus et qu'elle espérait que la quatrième serait tranquille par rapport à la troisième. Mais elle ne put rester sérieuse très longtemps, finissant par se mettre à rire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Aina & Charlie

L’Irlandaise sourit, amusée par l’empressement de la jeune danseuse. La pause était bienvenue alors ! Charlie prit à son tour ce qu’elle avait préparé pour leur journée et le présenta également à Aina. Au fil de leurs séances, quelques petites habitudes amicales comme ça s’étaient tissées et désormais, elles étaient un automatisme. Les deux jeunes femmes s’entendaient bien toutes les deux, c’était une relation très simple et facile, « fluide ». On ne se posait pas de question, on faisait, on s’amusait. Toutes deux faciles à vivre, leur amitié ne pouvait qu’être aussi simple qu’elles. (Quoique, parfois, Charlie était peut-être insupportable à certains et son esprit en vérité était bien complexe et tortueux. Mais dans l’ensemble, avec Charlie, il n’y avait jamais à s’en faire, tout venait comme ça venait, on réfléchissait ensuite.)

La rousse éclata de rire face aux yeux de chien battu d’Aina. Elle prit un ton de confidence et lui dit, lasse et chargée d’un an douloureux, plaintive, tenant ses mains et la regardant les yeux plein de souffrance :

« Oh, Aina, ma chère Aina… La quatrième année tu sais… C’est une année… Oh ! Je ferais mieux de ne pas t’en parler. Tu serais trop horrifiée, je m’en voudrais de te dégoûter avant même que tu n’aies commencé. Mais sache, sache belle Aina que la quatrième année est pleine de mystères et d’embûches et qu’il te faudra t’armer cet été pour la vaincre… »

L’Irlandaise ne resta pas sérieuse bien longtemps non plus, la situation était trop ridicule pour qu’elle persiste dans un tel rôle. Elle rit à son tour et se corrigea, sans comédie cette fois mais non sans un sourire bienveillant :

« Non, la quatrième année honnêtement… Ça va en fait. Je veux dire, c’est plus dur évidemment. Mais depuis trois ans déjà tu as bien pris le rythme d’Harvard, tu sais maintenant quelles sont tes techniques d’apprentissage les plus efficaces, tu sais comment t’organiser, comment partager ton temps… Il y a l’enjeu de la fin de l’undergraduate mais ça se prépare tout au long et on a les meilleurs profs possibles… Alors, on ne meurt pas ne t’en fais pas ! Mais je ne te cache pas que c’est plus dur et que parfois, jongler avec deux cursus n’est pas évident. Mais nous, on a un avantage sur tous ces étudiants de Cambridge : on est Irlandais et on va leur montrer de quel sang on se chauffe par chez nous ! » termina-t-elle avec véhémence – et rires – sur une note chauvine.

C’est vrai, au bout de quatre ans… On sait comment s’y prendre pour travailler en général ! Et même si l’année du baccalauréat est plus dure, plus chargée, plus exigeante, elle est peut-être moins horrible que la première année qui bouleverse vraiment tout ce que l’on a pu connaître des études auparavant. La quatrième année n’est qu’une vitesse supérieure. La première année, c’est limite un passage dans un autre espace-temps – du moins pour l’Irlandaise un peu déscolarisée qu’était Charlie.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)