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Les origineston père est français. comme son propre père qui t'a offert ton nom inconnu pour certains, fierté pour tes proches. mère mexicaine, histoire d'amour inattendu entre un vacancier et une locale.
feat. Alexa Demie
un quatre novembre 97. un scorpion à la queue aiguisé. née dans la belle ville de Genève en Suisse où en plus d'y voir le jour, tu y grandiras.
suissesse. la nationalité française que tu aurais pu obtenir mais pas vraiment senti le besoin.
célibataire, l'organe vital scellé. la santé fragile pour venir briser ce qui survie. tu te définies comme pansexuelle. l'âme ouvert à tous, pas de différence.
cinquième année d'ingénierie, spécialisée dans l'aérospatiale. rêve d'une petite fille de s'envoler, toucher les étoiles. le groupe ariane comme objectif.
ton grand-père est le co-fondateur de Carrefour. suffisamment connu en Europe occidentale pour t'offrir un confort financier. t'as pas à te plaindre.
Le caractère
TRAITS_DE_CARACTÈRES_ICI. (Donner 10 traits de caractères ou détailler en 15 lignes minimum)
Les anecdotes
- - tu vois le jour dans le canton de genève où tes parents et ton grand-père vivent déjà depuis des années. mais ton second prénom, basque, n’est qu’un rappel au lieu de ta conception.
chose que tu aurais préféré ne jamais savoir.
- ton grand-père a permis à ton propre père de vivre de manière prospère. pour autant le capricorne est à la tête de la banque cantonale de Genève quand ta mère est joaillière. tu n’as manqué de rien, jamais, si ce n’est d’un état de santé convenable.
- ton père en souffre, ta mère est porteuse saine. il fallait que ça tombe sur toi. que la retranscription du gène sain soit imparfaite. t’avais cinq mois quand on t’a diagnostiqué hémophile A. pas comme si ta vie avant changé. tu ne l’as jamais connu différemment. tu étais juste l’enfant atypique de la cour de récréation. celle dispensait de sport, l’intouchable. malgré une manifestation modérée de la maladie, ils t’ont transformé en porcelaine. enfance bafouée par les traitements, les moqueries. t’as fini par passer ton collège à la maison. isolée de tous.
- t’en veux rapidement à ta mère. la surprotectrice. celle qui n’a pas fait le nécessaire pour savoir si tu irais bien quand tu pointeras ton nez. tout ce malheur tu lui dois.
- petite fille rêvant de s’envoler à dos de cheval. l’avis médical qui te le refuse. une mère s’opposant à toute activité physique. à part de l’artistique mais t’as pas cette âme mayele, t’as besoin d’évacuer d’une autre manière qu’en écrivant ou peignant tes maux. tu te tourneras finalement vers le violon, comme si c’était suffisant.
- t’as fait ton lycée à Paris. parce que la relation avec ta mère ne s’améliorait pas et que, cette haine en toi, ne faisait que contester une autorité parentale. là-bas tu t’inscriras dans un club de badminton et tu feras du pilâtes à tes heures perdues. sport à faible impact ne canalisant toujours pas cette colère.
- tu y rencontreras ton premier amour. celui qui fera battre le palpitant et qui le brisera aussi facilement. ils craignaient l’hémorragie, t’avais peur de revivre un cœur brisé. les larmes qui ne cesseront de couler suite à l’annonce que tu lui avais fait. toi mayele tu portais la vie et tu as été responsable du fait qu’on lui ait ôté. incapable de mener une grossesse à terme seule. l’avortement qui semblait la meilleure solution malgré les risques d’une telle opération. il t’avait blessé, tu t’étais achevée.
- tu sais que t’es une privilégiée. pour te féliciter de ton baccalauréat tes parents t’avaient offert un tour de l’atlantique en bateau. avec eux. cadeau empoissonné mais tu reconnais avoir vécu les meilleurs moments de ta vie durant ce voyage. il te fit ouvrir les yeux sur le monde et ta condition. la petite bourgeoise ne voulait plus faire partie de l’élite si d’autres devaient mendier. le cœur s’est reconstruit mais l’enfer s’est abattu une nouvelle fois. retour sur la terre ferme et l’eau devenu phobie. élément omniprésent durant l’année passée. incapacité de se laver, s’hydrater devient compliqué. crise de nerf, pleurs, les coups que tu infliges à ces infirmières comme si on t’amenait à la mort. on a dû t’interner. pour toi et les autres. cinq long mois où on t’a coupé de la société. une enfance volée et de précieux mois disparus à jamais. t’as envie de découvrir encore plus le monde, de t’évader, de profiter.
- comparée à tes amis t’as perdu deux ans. à quoi bon viser une université française quand tu t’y retrouveras seule. tu vises plus haut, inscription à harvard comme une évidence même si tu n’y croyais pas vraiment. t’avais ton projet professionnel de fait, un parcours tracé pour toucher à un fantasme. celui de travailler pour le groupe Ariane.
- enfant tu as subis un traitement en prophylaxie, ils préféraient prévenir que guérir. les petits connus pour être casse-cou. maintenant tu n’as des injections qu’en cas d’accident que ce soit un coup, une plaie profonde ou une opération à venir. tu ne sais pas s’ils ont cru qu’en grandissant vous vous assagissiez tous mais ce n’est pas ton cas. tu goutes enfin à la liberté de l’autre côté de l’océan.
- pour autant tu évites de boire, tu préfères garder le contrôle sur ton corps. tu sais qu’à tout moment tes réflexes te feront défaut. néanmoins t’es une fumeuse, pas l’envie d’arrêter pour le moment.
- Code:
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