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Just a Little Provation Baby ♪

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Il était exactement vingt heure trente et vingt secondes quand Mily décida de mettre son plan à exécution. Enfin son plan pas vraiment, c'était juste une sorte de « bizutage » pour qu'elle puisse entrer chez les Mather's. Et franchement c'était juste le parfait défi, elle n'aurait pas pu rêver mieux ! Sauf peut être si elle avait reçu comme challenge de descendre cinq litres de Vodka... Mais ça c'est une autre histoire. Pour en revenir au moment présent, la petite blonde était actuellement cachée derrière des sortes de buissons taillés en forme de...coeur. Si elle ne s'était pas retenu elle aurait bien défiguré ces pauvres buissons par la même occasion mais bon, elle ne voulait pas en faire trop non plus. Son but n'était pas de se faire renvoyée, non, juste de provoquer ses idiotes de Cabot's. Oui car la miss vouait déjà une haine féroce à -presque- toutes les filles de cette stupide maison. Déjà rien que le nom était comique. C'est vrai quoi n'importe quel personne ayant des bases en français se rendrait compte que si on traduit ça donne « La Maison des Chiens ». Bref ce n'est pas ça qui était important. L'important c'était que mademoiselle Matthews allait réaliser une de ces envies les plus fortes. Là dans quelques instants. Elle attendait juste le bon moment. Celui ou la majorité des Cabot's seraient réunies au salon, la pièce centrale de la maison. Le moment où elle les surprendrait presque toutes. Elle jubilait d'avance à l'idée de les rendre rouges de colères.

«Okay... L'opération 100% Provocation commence ! » se murmura t-elle à elle-même comme dans les films d'actions.

Mily s'était attachée les cheveux pour l'occasion. Mily n'avait pas mis de blouson ou même de veste cette fois. Elle n'avait pas mis de collier non plus. Pourquoi ? Tout simplement pour que SA provocation soit vue de tous ! Pour que ce magnifique t-shirt portant l'inscription « Fuck les Grosses Biatch's de Cabot » soit vu de tous mais surtout de toutes. La blondinette ne s'était pas casser la tête, elle avait pris un vieux t-shirt rose pétant (couleur des Cabot's) et avait écrit en blanc cette inscription si jubilatoire et provocante. Mais pas avec un simple stylo évidemment, non. A la peinture. Elle avait mis presque une demi heure à l'écrire car elle voulait que se soit parfait. Que l'écriture soit entre le côté princesse superficielle barbie des Cabot's et celui provocant et attrayant des Mather's.

La jeune fille aurait pu passer par la porte mais ce n'était pas assez original pour elle. Alors elle passa par une fenêtre entre ouverte du salon de ces superficielles de Cabot's. Elle fut tellement discrète que ces abruties ne la remarqua même pas. Enfin jusqu'à ce qu'elle hurle :

« Fuuuck les Grosses Biatch's de Cabot !!!!!! »

Vraiment elle n'avait aucun tabou, aucunes limites et c'était sûrement mieux comme ça. Elle les regarda toutes, une par une d'un regard hautain et tout aussi provocant que son t-shirt. Un regard qui voulait dire « et maintenant vous faites quoi hein ? ». Pendant son scrutage (si ce mot existe) elle reconnu deux filles, assises l'une à côté de l'autre. Keyla H. Hepburn et Alexia E. Johnson. L'une elle l'avait connu à Harvard et elle l'a détestait déjà tandis que l'autre elle la connaissait depuis l'enfance, c'était en quelque sorte sa rivale. Mily leur lança un grand sourire et les toisait toujours de son regard. Elle voulait absolument les faire réagir et était très curieuse de voir ce qu'elle feraient.
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Milly & Alexia & Keyla ☂ Just a little provocation baby ► hellsangels.


Cela ne faisait que quelques temps que j'étais arrivée à Harvard et chez les Cabot. J'essayais de m'habituer comme je pouvais à ma nouvelle vie d'étudiante, oui car malgré mes 21 ans, le fait d'être une jeune étudiante n'était pas inné chez moi. Mais j'appréciais déjà l'ambiance qui régnait ici et la plupart des Cabot m'avait bien intégré comme si je faisais partie de leur famille depuis longtemps, ce qui me faisait grandement plaisir. Les valeurs de cette maison avaient fait que je m'étais tout de suite dirigée vers celle-ci, et je ne regrettais en aucun cas mon choix. Cela dit je ne faisais pas partie de ces filles populaires, je préférais me faire encore un peu discrète car même si mon but premier à mon arrivée à l'université était les études avant tout, je dois dire que le fait que peu de personnes ici savent qui je suis, cette joueuse de tennis reconnue, me plaisait. Au moins ici on m'appréciait pour qui j'étais réellement, au naturel à vrai dire. Mais bon comme personne n'était parfait, je m'étais également fait des ennemis oui déjà pourquoi, eh bien tout simplement parce que dans toutes les universités qui comptaient des confréries en son sein, les rivalités entre membres de chaque maison étaient très présente. J'évitais de prendre partie en général dans ces petites guéguerres minables mais quand cela affectait aussi ma propre personne, je ne pouvais m'empêcher de réagir. Mais bon à part ces petits désagréments, j'aimais l'ambiance qui régnait à Harvard. En même temps, je n'en avais entendu que du bien.

Après ma longue journée de cours, j'avais rejoint ma chambre que j'occupais chez les Cabot, j'étais pour l'instant toute seule ici, aucune colocataire m'avait encore rejointe donc je m'étalais un peu comme j'avais l'habitude de le faire, bordélique que j'étais. Pour me détendre, j'avais également pris une douche bien chaude, enfilé une tenue un peu plus décontractée à l'inverse de la robe et des chaussures à talons que j'avais porté toute la journée. J'appréciais la mode, oui donc je faisais toujours attention à mon apparence. Et puis, il faut bien dire que l'aspect extérieur est aujourd'hui quelque chose d'important, chose que je trouvais complètement débile mais bon nous les jeunes devions faire avec si nous voulions avoir une vie sociale. Après avoir récupéré mes bouquins cachés sous des montagnes d'autres bouquins et papiers de toute sorte, je me rendis dans la salle commune de la maison où se trouvait déjà quelques unes de mes camarades. Chose tout à fait normale car cette salle était le centre des Cabot et nous nous retrouvions la plupart du temps ici pour travailler ou tout simplement bavarder. Je m'installai donc sur l'un des canapés trônant au milieu de la salle et ouvrit mon livre dans le but de travailler un peu mes cours de journalisme. Je trouvais ça très passionnant et enrichissant de mettre nos pensées sur des mots. On peut penser que cela est simple mais non au contraire, l'exercice s'avérait très difficile et écrire un petit article pouvais parfois prendre du temps. De plus étant quelqu'un de plutôt perfectionniste, je détestais rendre quelque chose dont j'étais peu fière.

Totalement plongée dans ma lecture, je ne faisais guère attention à ce qui se passait autour de moi n'entendant que de brèves paroles émanant des conversations autour de moi. Mais soudainement une phrase criée haut et fort me tira de mes pensées « Fuuuck les Grosses Biatch's de Cabot !!!!!! ». D'un geste rapide, je me retournai, posant mon bras sur le dossier du canapé et mes yeux se posèrent directement sur l'auteure de cet acte que je ne pouvais tout simplement pas laisser passer. J'aurais du me douter dès les premières secondes que celle qui avait osé dire ça n'était autre que Mily Matthews. Cette fille me sortait par les yeux et cela depuis que j'avais posé le pied à Harvard, c'était réciproque et nous nous cachions de montrer aux autres que nous nous détestions. Cette haine n'était pas que physique, elle était aussi morale. Je détestais ce genre de personne qui se donnait cet air de rebelle juste pour montrer qu'elle existait. Des éclairs plein les yeux, je me levai d'un bond et m'avançai d'un pas ferme vers elle, la dévisageant de la tête au pied. Visiblement sa présence ici n'était que pour nous provoquer une fois de plus nous les Cabot. "Tu te crois belle, avec ce T-shirt, non parce qu'on dirait une gamine de 10 ans qui fait mumuse avec de la peinture." dis je du tac au tac en voyant son espèce de T-shirt qu'elle avait sûrement trouvé dans une poubelle et customisé. Je voyais autour de moi que je n'avais pas été la seule à être horrifié en voyant ce qu'elle avait osé dire et porter!
(Invité)