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Les originesaméricaines.
natif du sol turc, pays coupé en deux continents. comme lui. bercé par la foi musulmane de papa et l'accent américain de sa mère qui finira par le guider jusque dans l'état où elle a grandi; le massachusetts.
natif du sol turc, pays coupé en deux continents. comme lui. bercé par la foi musulmane de papa et l'accent américain de sa mère qui finira par le guider jusque dans l'état où elle a grandi; le massachusetts.
feat. BORAN KUZUM
eskişehir (türkiye) , treize mai 97.
nationalité turque.
arnacœur. sensible aux chants des sirènes (héterosexuel et hétéroromantique)
livreur, empire de business clandestin en téléchargement.
à l'abri, mais insatiable.
Le caractère
manipulateur - maniaque du contrôle - cynique -
nonchalent - charismatique - lunatique -
loyal - determiné - protécteur
porteur des traits insondables. les lippes marquées par le rictus vil du méchant de l'histoire. détestable lorcan, mais pas assez détesté. la faute à l'ambivalence qui anime et qui tue, à s'obstiner à s'soigner par la douleur pour n'pas toucher du doigt l'origine des plaies. console et puis menace, tantôt bourreau, tantôt sauveur pour mieux fausser l'esprit. s'infiltre dans les veines comme un poison. serpent reste incharmé. psychose au nom d'une liberté qu'on lui a déjà enchainée. et pourtant, à travers les regards froids et l'âme en hiver, il y a ces éclats de sincérité. distillées sous le prisme d'un cœur pas tout à fait mort, douce léthargie. à combattre les démons ou à les nourrir le soir. à tanguer au-dessus du vide avec pour seule certitude que la chute sera douloureuse.nonchalent - charismatique - lunatique -
loyal - determiné - protécteur
Les anecdotes
- ( 01 )pomme véreuse tombée de l'arbre il y a vingt-six ans à eskişehir en turquie. hybride de terre chaude et de cœur froid. élevé au rythme des cinq prières par jour en pensant innocemment que ça suffirait à conjurer le mauvais sort. mauvaise graine qu'on arrose de tendresse, jeune couple mixte encore rempli d'espoir, qui s'étreint et imagine les pétales d'une rose qui n'fleurira jamais. défaut de fabrication.
- ( 02 )l'enfant terrible au sourire rébellion, de ceux qui rentrent mal dans les cases et qui s'résignent pas à s'y modeler. la gueule d'ange des enfants tyrans, mais encore attachants. attaché à la dernière du clan sahin, e s m a. quatre lettres pour tempérer le désordre, quatre années pour les séparer. à s'faire plus tendre sous son rire cristallin, à réinventer des contes pour chasser les ombres du fond du couloir. son fragment d'humanité.
- ( 03 )petit génie du fond d'la classe, à tendre l'oreille pendant que les yeux, eux, se promènent derrière les fenêtres du mouroir. indomptable lorcan qui veut bien suivre les règles que si on n'lui dicte pas. esprit de contradiction. mouton noir qu'on assimile au gâchis, potentiel saboté par l'attitude désarmante de ceux qu'on a pas appris à façonner.
- ( 04 )lac d'eğirdir. la douceur des vacances estivales en famille porte le parfum des dernières. aveuglé par un soleil brûlant, ruisselant de l'eau stagnante des jours meilleurs, les bras d'esma autour de sa nuque. à s'amuser à l'emporter plus loin qu'elle ne saurait nager, taquineries débiles des adolescents encore inconscients. rien n'est plus beau que de l'entendre rire. " tu me lâches pas, hein ? " jamais. menteur. à négliger la force des courants, le rivage qui s'éloigne, à trop compter sur une foi qui, ce jour là, a détourné le regard. l'incapacité de faire marche arrière. son corps qui glisse de ses épaules. ses doigts qui s'arrachent aux siens. le regard d'esma qui supplie son frère, son prénom hurlé, sourd sous l'eau qu'on brave pour respirer. et puis, plus rien. le trou noir.
- ( 05 )tout s'écrase depuis qu'elle dort pour toujours, esma. liens qui s'effritent, cœurs qui s'endorment. les murs ne sont plus décorés par les dessins de la p'tite, mais par les crevasses dessinées des phalanges du grand frère. rage démesurée contre un monde qui lui a tout enlevé, contre lui-même d'avoir échoué. porteur du fardeau de la perte de sa sœur à chaque regard qu'on laisse traîner sur ses épaules adolescentes, à se demander s'il a vraiment tout fait pour la sauver, ce foutu gamin à problèmes. après tout, c'est pas la bienveillance qui l'étouffait. sale gosse. à laisser planer le doute ou à n'pas le retirer, comme si c'était légitime de douter. à le faire se sentir étranger entre les murs où il avait grandi. avec elle. où il devait réapprendre à respirer. sans elle. à moins que ce n'était que le début des psychoses. réflexion qu'il apprend à faire taire dans un nuage de weed, qu'il achèvera bientôt sous un rail de cocaïne. la perdition. amputé de son fragment d'humanité, lorcan restera éternellement celui qui l'a vu se noyer et qui n'a pas réussi à la sauver.
- ( 06 )déviance. ça fait longtemps qu'il s'est éteint. à nourrir les cauchemars, les hallucinations, le besoin viscéral de se venger. de s'arracher à la douleur. alors, on l'anesthésie à coups d'auto-sabotage. on s'obstine à détruire la moindre parcelle de bonheur, on éteint la lumière et puis, on sombre. doucement, mais sûrement. à traîner dehors trop tard, à s'entourer du noir, à colmater les blessures en les infligeant à d'autres. flirter avec le point de non-retour. jusqu'à ronger le mariage de ses parents, dire adieu à son père, à la turquie sans la moindre émotion parce que de toute façon, rien n'sera jamais pire. traverser les océans au bras d'une mère épuisée, endeuillée, dépassée et rejoindre son amérique natale.
- ( 07 )loup exilé de son bercail. l'état du michigan, loin des souvenirs et des failles, page vierge où personne ne saura jamais ce qu'il a été. green card et cœur noir pour s'émanciper des fantômes du passé. la dépression cueille fatalement maman, jugée quelques mois plus tard inapte à gérer son fils. c'était lui, l'inadapté. trimballé de foyers en foyers, visites familiales qui doucement s'étiolent avant de disparaître elles aussi. tant mieux. ce sera plus facile de s'laisser pourrir sans le reflet du gosse qu'il a été dans les yeux de sa mère.
- ( 08 )incapable de rester à rien faire, hyperactivité qui freine les spasmes violents de l'émancipé. enchaînements de petits boulots déteindront sur magouilles clandestines. loup solitaire ne s'entoure que de sa meutee restreinte, capable d'offrir un aperçu du meilleur si on ne lui laisse pas envisager le pire. rancune tenace et vengeance facile, l'audace des enfants des enfers. plus aucune femme autorisée à faire battre le myocarde, c'est trop risqué, la vie lui a appris que ces idiotes ne savent pas nager.
- ( 09 )se limiter à la terre ferme, fuir les points d'eaux anxiogènes qui pourraient le rendre hors de contrôle et le contrôle, c'est ce qu'il préfère. parfaire de ses doigts agiles des jours moins pires, façonner une existence avec des rêves qu'il transforme en projets pour n'pas avoir le temps de se poser. courir après le temps qui défile, mais qui le laisse toujours planté là-bas. vagabond de villes en villes, saute à cloche-pied entre les états, enjambe les obstacles et laisse les cadavres dans le fossé.
- ( 10 )c'est boston qui le réceptionne. ville de l'eau, témoin de son besoin de se rapprocher du danger. flirter avec la goûte d'eau qui fera déborder un vase déjà ébréché. mégalopole où il laissera mûrir son projet. à demi-mots dans la nuit, elle lui a promis de garder tous ses secrets.
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<div class="card-user-bottin-darkrises"><darkrises class="text-s-bebas text-upper">BORAN KUZUM<darkrises><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Lorcan Sahin"</span></div>
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