♗FB ▬ Summer 2003 ▬ On est la version Irlandaise de Brian et Michael !

Wonderlust

Eté 2003, quelque part dans la fournaise irlandaise.
Cela devait faire 31 minutes et 54 secondes que ses parents ne parvenaient pas à se décider si oui ou non il fallait prendre une seconde couverture pour le pique-nique familial. Cependant, Terence n'entendait rien, préférant écouter le dernier album de Oasis sur son baladeur. Il le supposait juste en comptant la durée de chacune des chansons. La climatisation, elle, avait rendue l'âme. Enfin, tout l'immeuble était tombé en panne pour tout dire, d'où la suggestion du pique-nique familial. Un immeuble qui appartenait au frère du père de Terence et qui subissait quelques problèmes techniques dues à une rénovation soudaine. Terence n'y connaissait rien en rénovation. Il était juste heureux d'être de retour en Ireland pour les vacances. Cela lui changeait constamment de son trou paumé à Derby. Enfin, trou paumé certes, mais là où se trouvait l'une des plus grandes propriétés anglaises. Celle où il vivait avec ses parents et sa petite soeur survoltée. Et c'est pour cette raison exacte que Terence avait besoin de l'Irlande de temps à autre. Il avait tant besoin de normalité. Il avait besoin d'appartenir à une famille qui ne lui donne pas l'impression d'être un énième gosse de riche. L'Irlande, c'était son havre de paix. Et le seul pays qui puisse distribuer autant d'alcool à volonté. Oui, il n'avait que 15 ans et, oui, cela l’intéressait énormément !

Tandis qu'il se ventilait avec la couverture d'un magazine de déco, il sentit une légère vibration du côté de la poche gauche de son bermuda. Il s'empressa d'attraper l'énorme frigo qui lui servait de portable, espérant qu'il s'agisse d'une échappatoire, et soupira de contentement. Rory. Ce bon vieux Rory. Ce merveilleux Rory. Un sourire espiègle apparut sur ses lèvres, ce sourire qui voulait tout dire et n'avait pas que des intentions honorables. Rory était un très bon ami de Terence, un irlandais jovial vivant dans le secteur. Un jeune homme avec qui il pouvait déconner à volonté. Un jeune homme très attirant également. Ses bouclettes brunes le faisaient terriblement rêver. Et son corps aussi. Surtout son corps. Cela ne faisait que très peu de temps que Terence avait développé une attirance très particulière pour les garçons. Son père était au courant. Mais il ne la comprenait pas. Terence, lui, découvrait encore. Il était jeune après tout. Rien n'était concret. Ou même officiel. Ainsi, avec vivacité il décrocha. « Hey Terry ! Dit moi il est 9h il fait déjà 35C°, que dirais tu si on allait à la piscine ce matin ? Y aura personne à cette heure si ! » s'exclama le petit brun à l'autre bout du fil. Terence s'affala un peu plus sur le canapé et ne tenta même plus de cacher sa joie. « J'ai cru que tu me le demanderais jamais ! » Entre temps, sa petite soeur turbulente essaya de lui décoller le portable - ou plutôt frigo - de son oreille. Elle se plaignait encore qu'il ait un portable et pas elle. Dispute habituelle. Terence la repoussa alors légèrement et reprit la conversation. « Je me débarrasse de la famille presque parfaite et j'arrive ! » Il se redressa donc et récupera sa sacoche sur le dossier d'une chaise. Sa mère le remarqua, suivit de son père. « Ne prenez pas de seconde couverture, je pars rejoindre Rory ! » assura-t-il avec le plus juvénile des sourires. Sa mère le somma donc d'être prudent avec cette chaleur. Il comprit, hocha la tête et répondit « J'ai pris le crème solaire... et le sifflet au cas où je me fais violer ! » Son père manqua de s'étouffer avec l'eau qu'il buvait. Terence s'en fendit sérieusement la poire et sortit de l'immeuble.

Il tourna à travers quelques petits rues et finit par trouver le lieu de rendez-vous. Rory y était déjà. Un petit sourire mutin s'afficha sur les lèvres de Terence. Cela lui faisait tellement du bien de revoir sa tête de magnifique idiot. « Tu m'as évité un pique-nique ennuyant mec, je t'en remercie ! » Il suivit le brun et réajusta rapidement la languette de son sac. « Alors comme ça, on est tout seul, c'est ça ? » balanca-t-il l'air de rien, alors qu'il en pensait beaucoup plus. Terence cachait toujours plus de choses qu'il n'osait dire. Enfin, "oser" ne serait pas le mot exact. Il aimait juste être subtil. Du lui tout craché. Il estimait que cela le faisait avancer dans la vie. Rien que ça. Et il possédait un frigo en guise de portable.

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Summer 2003

Aussi sociable qu’il pouvait être, Terence évitait d’aborder certains sujets, ceux qui pouvaient affecter la personne en question, qui pouvaient agacer la personne en question. Ainsi, lorsque Rory fit référence à sa mère, il se pressa de changer de sujet. Comme ça. L’air de rien. Terence ne voulait pas poursuivre et le « Bref » le lui confirma pour de bon. Ils marchèrent ainsi en direction du bâtiment et discutèrent de leur petit bout de vie. « Oui ! Les Lestwood sont partis en vacances avec leur paternel sur un tournage ! Je crois qu’ils sont partis à Londres ou Oxford je sais plus… » Terence fit légèrement la moue. Il espérait tout de même revoir Charlie après tout ce temps. « Je crois que c’est Oxford. Enfin, si ma mère parlait du même tournage hier soir. Elle est au courant de tout, c’est carement flippant. ». Répondit-il l’air de rien. Son séjour en Irlande ne durerait pas une éternité : Juste le temps de flâner dans les rues, supporter ses parents et finir ivre dans un bar populaire. Si ses parents savaient ce qu’il faisait lors de leurs voyages en Irlande, ils l’auraient probablement séquestré dans une écurie de la propriété principale, avec un protestant, certainement pédophile s’il avait de la chance. En clair, il en aurait bavé. Seulement, cela n’arriverait jamais. De un, parce que cela manquait de réalisme et de deux, parce que Terence savait très bien comment amadouer ses parents. Il en faisait même sa marque de fabrique. Bon… sauf la fois où son père l’avait surpris au lit avec un jeune homme de son école. Une fuite sur un million tout de même.
Arrivé devant le standard, le jeune adolescent vécut les deux minutes les plus étranges de sa vie. La femme qui gérait la caisse était des plus abjectes. Le standard lui-même était des plus abjectes. L’odeur était des plus abjectes. La toux de cette femme était des plus abjectes. Il savait que cela faisait des beautés les plus… exotiques de l’Irlande mais là le jeune garçon avait juste envie de se taper la tête contre un mur. « Bordel, j’espère qu’elle a pas de chats elle… » Murmura-t-il presque instinctivement. Rory le devança et joua l’insolence en traitant la standardiste de mamie. Cela arracha un rire libérateur à Terence et les deux purent enfin rejoindre leur vestiaire après avoir acheté leur place. Un vestiaire plutôt intime par ailleurs. Enfin bien installé, il se déshabilla en même temps que Rory et ne put s’empêcher de sentir son regard derrière son dos. Et cela le plaisait tellement. Un sourire presque espiègle vint même naitre sur ses lèvres. Evidemment, Rory ne le vit pas puisqu’il prit immédiatement la parole : « Alors comme ça, la Famille Doyle veux se cramer le cul avec un Cagnard pareil? Vous êtes de grand Malade dans ta famille... Je peux pas survivre a se soleil moi! » Belle façon de se changer l’esprit dis donc. Terence remit son maillot de bain en place et se tourna vers son ami. « Oh c’est souvent comme ça chez nous. Depuis notre voyage en Afrique, on est immunisés contre les canicules en Europe. C’est pire qu’ici là-bas ! » Il lâcha un très léger rire, ayant une soudaine envie de repartir dans la subtilité. « Et puis, la chaleur, ça me connait hein. » ajouta-t-il avec un ton lourd de sens. Son sourire s’agrandit et il quitta le vestiaire de la façon la plus insolente possible afin de se diriger vers la piscine. Il aimait faire ça. Laisser ses phrases en suspens et s’échapper tel un animal farouche. Et puis, Terence était réellement un animal farouche. Il suffisait de l’attraper au moment propice. « J’espère que tu nages vite ! » s’exclama-t-il avant de plonger dans l’eau froide de ce bassin.

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Summer 2003

Terence aimait entendre le rire si singulier de Rory. Il ne passait jamais inaperçu. Il pouvait plonger tout le monde dans l’hilarité la plus totale. Quelque chose de merveilleusement communicatif qui plaisait aux jeunes oreilles du blondinet de 15 ans. Parfois, ce dernier essayait de deviner ce que ce rire voulait réellement signifier, s’il avait valeur d’approbation, s’il dissimulait du doute. Au vu de la situation, Terence aurait bien penché pour la première option, lui qui continuait d’enchainer les subtilités depuis cette sortie à la piscine. Il aimait tellement ça après tout, ce n’était pas quelque chose qu’il pouvait laisser de côté et la vue du corps de Rory lui donnait envie d’agir de la sorte. Son insolence, il l’appréciait énormément.
L’eau était froide. Étonnement froide. Horriblement froide même. Mais après quelques secondes, celle-ci réveilla ses sens et lui fit le plus grand bien. Toute cette chaleur désagréable s’évapora immédiatement. Ce pique-nique familial improvisé était déjà très loin. Le blondinet ne se souvenait même plus de quoi il avait été question. Ici, il oubliait tout et se laisser aller à la douceur d’une eau agréable et revigorante. Dès qu’il ressortit sa tête de là, il entendit la voix de Rory près du bord. « Vite ? Oui mais tu sais la Vitesse n’est pas une qualité en tout …  » Quoi ? Il n’avait pas assez entendu ? Venait-il de lui renvoyer la balle en se montrant plus malin que lui ? Quoiqu’il en soit, Terence était plutôt fier de lui avoir tendu la perche. Maintenant, c’était à lui de se défendre. Et bien. « Certes, mais elle peut faire des miracles, tu sais ? Et procurer un plaisir intense en plus de ça ! » Il ricana, toujours aussi fier de lui. Le pire dans tout ça, c’est qu’il savait très bien de quoi il parlait. Il aurait d’ailleurs très pu continuer dans sa lancée mais le jeune Rory venait déjà de plonger dans l’eau. Il y resta longtemps. Horriblement longtemps, ce qui agaça légèrement le jeune homme. Rory se débrouillait très bien en plus de ça. S’il s’était reconverti en sirène, il se serait tellement plu, là, sous l’eau. Terence le renommerait Ariel et lui offrirait un crabe avec un bel accent antillais. En voilà une bonne idée tiens.
Rory remonta enfin à la surface et nagea comme un vrai petit enfant. Leur regard se croisa et Terence lui offrit le plus mutin des sourires. « Mon dieu, que cette eau est bonne ! » répondit aussitôt le brun. « Elle est parfaite cette eau, j’ai l’impression de revivre après toute cette semaine de canicule ! ». Il rejeta légèrement sa tête en arrière puis la secoua comme un chien à qui on donnerait un bain et qui ne supporterait pas très longtemps d’avoir de l’eau partout autour de lui. Ce fut à ce moment exact que Rory décida de replonger dans l’eau. Qu’est-ce qu’il fabriquait encore ? Terence n’eut même pas le temps de spéculer qu’il fut happé sous l’eau. Là, il comprit tout de suite. Le vilain. Il se retrouvait face à lui et eut alors une grosse envie de s’avancer davantage près de lui. Problème : Le vilain en chef remonta à la surface comme un voleur. Et en plus il lui avait souri. Ce petit irlandais allait payer le prix fort. Oh oui.
Lorsque de Terence remonta à la surface, il reprit sa respiration et chercha Rory du regard. Il nageait près du bord. Le vilain. Immédiatement, le blondinet le pourchassa jusqu’au bord. « Eeeh, reviens ici, c’était quoi ça ?! » Il voulait se montrer un poil sérieux mais son rire soudain le trahit. Arrivé au bord – parce que mine de rien, cela faisait une trotte ! -, il coinça Rory contre ce même bord en posant ses mains de part et d’autre du jeune brun. « C’est pas parce que je suis plus jeune que toi que je dois être malmené comme ça hein ! » La proximité entre lui et Rory l’intimidait fortement, cela se ressentait dans sa tête, et dans son caleçon par la même occasion. « Je sais me venger, tu le sais bien » murmura-t-il de façon espiègle. Il se rapprocha toujours de lui, brisant toute proximité entre ses lèvres et le cou du jeune irlandais. Il continua ainsi, remontant ses longs baisers jusqu’à son oreille. Arrivé à ce niveau, il fut pris d’un léger ricanement et murmura de nouveau. « Je vais piquer une tête » Et il s’en alla. Comme ça. Il replongea dans l’eau fier de son coup de maïtre et remonta avec un immense sourire aux lèvres. Il avait tout de même forcé son propre instinct à faire ça. Le corps de Rory lui apparaissait presque comme une drogue. Une très bonne drogue. Par ailleurs, si cette vengeance n’aurait pas suffi à agacer Rory, Terence ignorait qu’est-ce qui pourrait. Pour le moment, il en jouissait. Un animal farouche, c’était bien ce qu’il était après tout.


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Summer 2003

L’impertinence de Terence était une chose très connue chez ses proches. Même sa famille s’en était habituée, elle qui tentait jour après jour d’enseigner à son fils l’art de se taire quand il le fallait. Mais le fils en question était un fils particulièrement têtu. Certes, il faisait partie d’une famille de haut rang, mais cela ne l’empêchait en rien de faire ce dont il souhaitait et casser les codes avec une classe légendaire. Impertinent, mais drôlement appréciable. C’est ce qu’on retenait le plus de ce jeune homme qui n’allait encore que sur ses 15 ans. Une maturité encore un peu maladroite, mais parfaitement assumée. Et avec Rory, on ne pouvait que le confirmer.
Cela faisait un bon bout temps que les deux amis trainaient autour de la piscine municipale afin d’éviter la canicule qui sévissait à l’extérieur. Et Terence ne pouvait s’empêcher d’observer Rory d’un œil particulièrement espiègle. Ainsi, les deux ne faisaient que de s’envoyer des sous-entendus depuis leur entrée dans l’établissement. « Je ne suis pas du genre Rapide tu sais ! J'ai toujours aimé prendre mon temps. Quand je dessine ou apprend à jouer un morceau, j'y vais doucement et surtout j'y vais en... profondeur. » Un sourire mutin apparut sur les lèvres du jeune blondinet. Il comprenait parfaitement. Il s’en réjouissait même, notamment à l’évocation du mot « profondeur ». Rory continuait dans sa lignée et Terence appréciait ça. « Vu comme ça, j’suis prêt à tester ton point de vue », répondit-il juste avant que l’irlandais pique une tête.
Après que lui-même ait piqué une tête, lâchant Rory à contre cœur afin de le narguer encore plus qu’au début, il remonta à la surface et chercha son ami des yeux. Il venait de sortir de l’eau et se promenait sur le bord. Le blondinet restait sur ses gardes. Connaissant Rory un minimum, il savait pertinemment que son petit tour lui couterait assez cher. Comme à l’habituel après tout. Doucement et prudemment, Terence nagea près du centre de la piscine, sourire aux lèvres. Il ne dit rien cette fois-ci. Rory devait avoir son compte niveau sous-entendus. Soudain, ce dernier grimpa sur le plongeoir et retrouva son élément, c’est-à-dire, sous l’eau. Une Ariel des temps modernes, hein. Seulement, dans cette situation, Ariel, n’aurait jamais, ô grand jamais, profité de cette occasion pour piquer le caleçon de son compagnon. Oh ça non. Ça, c’était du Rory tout craché. Ça, c’était de la vengeance en bonne et due forme. Ça, c’était aussi très bas. Pour être honnête, tout fut assez rapide. Tellement que Terence ne put totalement comprendre du premier coup ce qu’il venait de se passer. Rory remonta à la surface à la vitesse de la lumière. Décidément, Ariel avait muté avec Sonic pour accomplir un tel exploit.
Toujours était-il que Terence n’avait plus de caleçon et faisait du sur-place nu comme un ver. Un peu plus loin, il entendit le rire mesquin de son ami, certainement fière de son coup. « Alors t’as perdu quelque chose boucle d’or ? » Le vilain. Personne ne l’appelait Boucle d’Or, si ce n’était Charlie qui ne le faisait que par pur affection dû à un historique tout aussi absurde. Lorsque Rory l’appelait « Boucle d’Or », ce qui n’arrivait pas tout le temps, c’était pour le provoquer. Tout simplement. Et, ici, il avait ses raisons. « Argh, m’appelle pas Boucle d’Or, j’essaye déjà de tolérer Charlie avec ça ! Maintenant… » Débuta-t-il en s’approchant de Rory de manière calculée. « Dis-moi où tu l’as foutu ? »  Il s’approcha de plus en plus de lui, conscient qu’il ne portait plus rien sur lui. Il ne se sentait pas particulièrement mal à l’aise, mais il lui fallait toujours un court temps d’adaptation et vu la situation, tout se comprenait. Faisant face à Rory et à son sourire lourd de sens, le jeune blondinet comprit enfin où pouvait bien se trouver son caleçon, et il haussa immédiatement les sourcils, sensiblement amusé par la situation. Pendant un court instant, il baissa les yeux, fixant le caleçon de Rory sous l’eau, puis les remonta, les croisant avec ceux de l’irlandais. Le vilain, même. « Sérieusement ? » Un nouveau sourire s’étira sur les lèvres du gallois. Ce gars était un vrai plaisantin. Mais un joli plaisantin, on ne pouvait lui enlever ça. « Et je suppose que je dois le récupérer maintenant ? » Et il allait s’en donner à cœur joie. Doucement, il se rapprocha davantage de Rory et plongea sa main dans le caleçon de ce dernier. « Bingo », murmura-t-il. Cependant, le caleçon n’avait plus autant d’importance qu’auparavant. Et Terence en profita pour jouer avec Rory, le tourmentant encore une fois. Cette fois-ci, il avait vraiment du mal à enlever sa main pour le faire tourner en bourrique encore. Non. C’était terminé à présent. Rory lui avait piqué ce qu’il lui restait de vêtement et, en mettant tout ça dans son propre caleçon, lui tendait une énorme perche. Le blondinet décida alors qu’il était fort judicieux de garder sa main où elle était et de s’en servir à  bonne escient. Ainsi, il toucha ce qu’il devina être ses parties intimes et entama quelques caresses, sourire espiègle sur le coin de la lèvre. Comme toujours. Ceci fait, il prit possession des lèvres de l’irlandais, trop impatiemment pour rester là à le regarder en profiter. Terence en avait envie depuis un bon moment et ses hormones l’empêchaient à présent de réfléchir stratégiquement. Le désir le rendait si faible après tout.


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