« La séduction a toujours été une histoire de manipulation. » ft. Will M. Donovan

« Manipuler une personne n'a rien de difficile
lorsque l'on connaît ses faiblesses. »

➜ Il y a un mois, j'ai rencontré une jeune fille. C'est Cassie qui me l'a présenté, elle s'appelle... Will. Oui, c'est ça, Will. C'est original comme prénom, je l'aurais plus vu pour le sexe masculin mais ce n'est pas mon problème. Revenons à nos moutons, c'est donc ma meilleure-amie, Cassie, qui me l'a présenté à une soirée. J'ai tout de suite vu dans ses yeux qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Elle était différente de toutes les filles que j'ai pu rencontré jusqu'à présent. Oh non, je ne suis pas tombé... amoureux. Loin de là, elle ne m'intéresse absolument pas. Enfin si mais, pas dans ce sens. J'ai passé toute la soirée avec elle jusqu'à ce que Cassie vienne me voir et me dise de la ménager. J'ai fais mine de m'intéresser à elle et je lui ai demandé pourquoi. Il s'avère qu'elle est malade, elle est bipolaire. J'en ai conclu qu'elle était perturbé mentalement parlant. Vous allez me dire que c'est horrible mais... j'ai décidé de toute faire pour la pousser à bout. Oh, ça a l'air d'être une gentille mais son cas est très intéressant et je trouve qu'il mérite toute mon attention. Je ne suis pas un garçon spécialement méchant, cette fille ne m'a absolument rien fait mais comment dire, une personne comme elle qui a l'air d'être enjouée mais tête en l'air, qui a l'air de bien vivre sa maladie. Je suis sûr que la vérité est tout autre. Je me suis montré gentil et enjoué toute la soirée. C'était drôle, Cassie a bien vu que je me jouais d'elle mais je crois qu'elle ne connaît pas mes attentions. Pas encore.

Voilà une heure que je poireaute comme un imbécile en attendant que Will sorte de l’amphithéâtre. Elle a cours, c'est normal me direz-vous. Mon but est de la pousser à bout et quelle est la meilleure façon de pousser une fille suicidaire au suicide ? Lui briser le coeur. Oh bien sûr, ce n'est pas la solutions pour toutes les filles mais je suis persuadé qu'avec elle, ça marchera parfaitement. Elle a l'air de s'attacher très vite affectivement parlant et c'est ce qu'il me faut. Je soupire et sort mon iPhone, je n'ai malheureusement pas son numéro mais je compte bien lui demander très rapidement. Je sors une cigarette pour patienter et l'allume avec l'aide de mon briquet. Je n'ai qu'une simple veste sur le dos et j'en ai remonté les manches. Je devrais d'ailleurs les baisser, elle risque de voir les cicatrices sur mon poignet et elle va s'imaginer des choses qui compromettront ma couverture. A peine ais-je eu le temps de baisser mes manches et de tirer une taf que la voilà qui sort, entouré de... de beaucoup trop d'élèves. Je n'aime pas quand il y a trop de monde, je perds mon moyens et devient vite incontrôlable. Doucement je l'interpelle : « Eh, Will ! » dis-je en souriant avant de la tirer par la manche pour la sortir de ce flot d'élèves. J'esquisse un petit sourire, elle doit me prendre pour un fou mais tant pis, peut-être va-t-elle me trouver attachant en tout cas, c'est ce que je dois faire. Il ne faut surtout pas qu'elle soit méfiante envers moi, j'espère sincèrement que Cassie ne l'a pas avertit de quoi que ce soit sinon, je crois que je vais commettre un meurtre. Il y a vraiment beaucoup de monde et je n'aime pas ça, je sens mon coeur battre un peu plus vite signe que je vais péter un câble sous peu et je n'en ai absolument envie. J'essaie de tout faire pour que ma main ne tremble pas et tire à nouveau une taf. Je crache ma fumée de telle façon à ce qu'elle ne revienne pas dans la figure de la jeune fille, pendant la soirée, elle m'a confié qu'elle était contre la drogue, l'alcool et la cigarette. Finalement, je reprends doucement mes esprits. Voilà cinq minutes que je tiens la main de la jeune fille. Elle ne l'a pas retiré. Je soupire et la lâche. « Désolé. Je n'aime pas quand il y a trop de monde. - lui dis-je en souriant du mieux que je peux - Je sais que j'ai mis trois semaines à me manifester mais... je voulais savoir si tu allais bien. » Opération manipulation commencée.

Cour d'astronomie passionnant, j'adore tout ce qui touche au ciel je dois avouer, on parait tellement petit lorsqu'on observe les étoiles, les Galaxy et tout ce qui finalement nous entoure. Cela m'a toujours passionné. Je suis passionnée par les astres depuis que j'ai l'âge de marcher. Je ne sais absolument pas pourquoi mais j'aime beaucoup me promener les nuits la tête en l'air vers un ciel brillant d'étoile, aussi bien immobiles que mobiles. Et puis l'astronomie est un secteur en plein essors. On demande de plus en plus de spécialistes, on aime connaître ce qui pourrait se passer, si les conditions sur d'autres planètes sont favorables pour y vivre, ce qu'on peu y trouver, si il y a de la vie ailleurs que sur Terre, bref j'en passe une tonne.. c'est souvent ce que les gens demande en premier lorsqu'ils savent que je suis en étudie majeur d'astronomie. En tout cas j'adore ça, je ne regrette pas mon choix, j'aime beaucoup aussi le coté littéraire de la vie mais celui me convient pas mal je dois avouer.

La sonnerie annonçant la fin des deux heures de cours retentit. Un tas d'élèves sortis de l'amphi ou j'étais, certain prenaient un peu plus leur temps, moi je faisais parti de cela. Je refermais tranquillement mon sac, en ne rangeant pas mes lives dedans car il me fallait les rapporter à la bibliothèque. J'ai souvent tendance à lie beaucoup, bon là c'était sur l'astronomie mais je ne lisais pas que des bouquins à ce sujet, j'apprécias particulièrement la littérature ancienne, la vraie, la classique. Comme Notre dame de Paris, ou L'île mystérieuse de Jules Verne. Bref je dévorais tout ces livres dans le même genre.

Je sortais en suite de l'amphi-théâtre. Je n'allais pas y rester indéfiniment, j'aime bien les cours mais peut-être pas au point d'y dormir. Je suis sûre que les chaise en bois pliables sont loin d'être des plus confortables. A peine sorti de la grande salle de cour, que j'entendis une voix m'appeler. Avec le brouhaha, et tout ce qui suivait autour de moi je ne reconnus pas la fameuse voix. Mais lorsque je me retournais vers celle ci, je découvris un ami que j'avais en commun avec Cassie une excellente amie, elle ne m'avait rien dis d'alarmant sur lui, il était donc fréquentable, cela faisait un mois que je lui avais parlé et donc que nous avions fait connaissance. Je fis un grand sourire chaleureux, s'il était le meilleur ami de Cassie, personne en qui je donnais mon entière confiance, c'est qu'il ne dit pas être très méchant. Ce ne sont bien sur que des suppositions.

Il s'approche de moi avant que je n'ai le temps de partir. Il est vrai qu'il n'était pas très très loin. Il me prit la faim, je fronçais les sourcils lorsque je le fis fumer, je n'aimais pas le tabac, et jamais je n'aimerais ça. Aussi bien avec l'alcool et la drogue. Je le laissais faire, il ne parlait pas, il paraissait en trace ou je ne sais pas trop trop quoi. Puis il reprit la parole en disant qu'il avait horreur du monde. Je souriais chaleureusement pour le conforter.

- Ne t'en fais pas je vais à la bibliothèque là, si tu veux tu m'accompagnes.

Puis son attention de savoir comment j'allais me plus sincèrement, c'était quelqu'un de touchant finalement. Et franchement il avait l'air tellement mystérieux et moi curieuse..

- Oh c'est super sympa ça ! Je vais plutôt bien en ce moment, et toi alors comme tu vas ?

« Manipuler une personne n'a rien de difficile
lorsque l'on connaît ses faiblesses. »

➜ Elle a l'air tellement naïve que ça me fait presque pitié, sincèrement. Elle allait à la bibliothèque, bien, on sera seul et on pourra ainsi discuter. « Oh c'est super sympa ça ! Je vais plutôt bien en ce moment, et toi alors comme tu vas ? » dit-elle en s'émerveillant sur ma demande. Était-ce si extraordinaire ? J'esquissa un petit sourire pour lui faire croire que j'étais vraiment content qu'elle aille bien alors que sincèrement, je m'en foutais vraiment. « Je vais bien. - dis-je en continuant de sourire - Je vais toujours bien quand je vois une aussi jolie fille que toi. » annonçais-je en faisant mon sourire le plus charmeur possible. Elle était vraiment trop facile à berner cette fille, c'était incroyable. Finalement, je lui pris la main en direction de la bibliothèque. Je ne sais pas trop quoi dire, quelle carte devais-je jouer maintenant ? Tentons la carte de la sincérité qui nous mènera inéluctablement à la carte de la séduction. Je tente un regard en coin, elle a l'air émerveillé par ce qu'elle regarde c'est à dire : devant elle. Franchement, je la trouve étrange cette fille. Elle s'émerveille d'un rien et pourtant, elle est bipolaire et suicidaire. Franchement, je ne comprends pas ce qui se passe dans sa tête et c'est pour cette raison que j'ai besoin d'en savoir plus à son sujet. J'ouvre la bouche mais je ne sais pas quoi dire, il faut bien que je me lance un jour sinon je vais finir par gober une mouche qui passait par là. « Je suis content que Cassie nous ait présenté. - dis-je en souriant - Tu es gentille, drôle et tu es belle. - je marque une pause et continue de marcher vers la bibliothèque, je me racle la gorge avoir la voix la plus claire possible, sans hésitation, sans froideur, juste le fait d'être chaleureux - Tu as un petit-ami ? » dis-je en regardant ailleurs comme pour éviter de croiser son regard. Il fallait qu'elle croit que la question me gênait parce que j'avais un faible pour elle. Je vous l'ai déjà dis, tout est question de manipulation.

On arrive à la bibliothèque, je n'ai toujours pas lâché sa main et elle ne m'a toujours pas répondu comme si la question l'avait elle même gênée et ce serait tant mieux car cela voudrait dire que je ne lui suis pas indifférent et si c'est le cas c'est que mon plan fonctionne à merveille. J'esquisse un petit sourire satisfait à cette pensée. On entre dans la bibliothèque, à l'extérieur c'est un beau bâtiment et croyez-vous, ce n'est pas pour que c'est l'un des plus voyants de tout le campus. Ils veulent juste montrer qu'Harvard est la meilleure université du pays même si je suis persuadé qu'il y a mieux mais bon. Je soupire et l'observe. Elle est bien silencieuse d'un coup, ma question a-t-elle fait son effet ? Je ne peux pas me permettre de lui reposer, ça fait le garçon trop pressé qui n'attend que ça, non, je dois me servir de mon tact et de mon intelligence. Je lâche doucement sa main. Si elle la reprend c'est que de toute évidence, ma compagnie lui plaît et qu'elle commence à craquer pour moi.

Honnêtement ce garçon est plutôt mignon, je parle physiquement car mentalement je ne le connais pas assez pour dire qu'il est intéressant. J'aime bien lorsqu'il y a une conversation très construite une grande intelligence.. Enfin vous voyez, j'aime bien que les personnes que je fréquente aient un minimum de connaissance, c'est toujours plus intéressant. Mais généralement cela ne pose pas trop de problème, on est à Harvard et nulle part ailleurs, c'est l'université la plus prestigieuse des Etats Unis alors on trouve forcément des personnes avec qui parler et sans problème. En bref, je sortais de mon cour d'astronomie et je dois avouer que j'ai la tête dans les étoiles encore, l'étude d'une constellation c'est géniale, j'aimerais tellement aller dans l'espace, je me vois tellement là haut.. Il faut dire que je suis très rêveuse comme fille. C'est souvent le seul reproche que mes professeurs pouvaient me faire, et encore je sais me contrôler. Donc en sortant de mon amphi je croisais un garçon que j'avais rencontré il y a quelques semaines. Nous avons une amie en commun. Cassie une fille que j'adore particulièrement. Et ce garçon m'intrigue ! Il a un truc bizarre et mon coté curieuse voulait savoir ce qu'il pouvait cacher aux autres, si vraiment il cachait quelque chose. Parce que je ne sais pas trop comment le cerner. Mais j'ai envi d'être ami avec lui. Quand il est près de moi je n'ai qu'une envie c'est être avec lui, il m'attire, c'est presque nocif, et inquiétant parce que je ne connais rien de lui.

Il me prit la main donc avant de parler, il me demanda comment j'allais, ce qui me toucher, je suis vite flattée c'est vrai mais quand même l'attention est carrément adorable, et me touchait réellement, on ne croise pas personne si attentionnées de nos jours c'est vrai quoi. Je me sens me rougir.. Oui je rougis facilement sur les joues ce qui paraît totalement pitoyable mais je fais comme je peux.. je ne gère pas toujours ce coté là.

On commence donc à avancer vers la bibliothèque ou il faut que je me rendre pour rendre des bouquins que j'ai emprunté, et je vais finir par avoir un retard et donc un avertissement si je ne m'y rend pas, je suis trop tête en l'air sérieusement. Il me tient toujours la main et cela me perturbe, dans le bon sens du terme bien sur, je suis quelque peu flattée en faite.

-Je suis très contente aussi, elle a eut une bonne idée. Je suis contente de te connaître.

On avance toujours sur le campus de l'université lorsqu'il s'arrête d'un coup et je ne comprend pas tellement pourquoi. Mais enfin il me pose une question qui a l'air de le gêner. Je rougis de plus belle bien sur lorsque cette question sort de sa douche.. Oh il n'y pas pas par quatre chemins.. Enfin s'il pose la question j'en déduis que je dois lui plaire. Pourtant il ne me connait que peu.. Mais peut-être qu'il m'apprécie déjà. C'est d'autant plus flatteur...

Je change en même temps que lui mon regard de direction un peu ma à l'aise. On reprend notre route. Je suis un peu déconcertée. Je ne sais pas tellement quoi penser. Et je n'ai pas tellement l'habitude que cela arrive. Je veux dire qu'on me drague.. Parce que pour moi c'est ce qu'il fait et cela ne me déplaît pas.

- Euh oui, libre comme l'air.. finis-je par dire.

Nous sommes dans la bibliothèque lorsque je lui chuchote ça. Je suis un peu dérangée, mais flattée toujours flattée, qu'un garçon puisse s'intéresser à moi. Je tend mes livres à la bibliothécaire. Je décide que puisqu'il n'y a pas beaucoup de monde qu'on peut se poser sur une table de travaille au fond de la bibliothécaire. Il ne m'a pas lâché la main, toujours pas, alors je le tire avec un petit sourire vers la table ou je travaille, loin des autre histoire d'être tranquille. Je m'installe en le regardant attentivement.

- Alors je ne sais pas grand chose de toi, tu veux m'en dire plus ?

« Manipuler une personne n'a rien de difficile
lorsque l'on connaît ses faiblesses. »

➜ C'est étrange.
Certaines personnes aiment être... agréables, facile à supporter. Bref, tout ce qu'il y a de plus ennuyant.
Et d'autres, ne supportent pas. D'autres aiment faire du mal, aiment blesser au plus profond. C'est comme ça et on y peut rien. Ceux qui aiment blesser n'auront aucune difficultés à blesser un coeur. Mais ceux qui aiment faire le bien auront beaucoup de mal à soigner un coeur meurtrit. C'est l'ordre des choses.
Drake, lui, fait partie des gens qui aiment blesser un coeur et Will n'est pas sa première victime mais c'est de loin la plus intéressante qu'il ait eu jusqu'à présent. Elle est naïve, elle accorde sa confiance en n'importe qui sans se soucier des conséquences, elle est bipolaire et tête en l'air ce qui provoque un oubli de ses cachets donc une crise. D'après ce qu'à dit la meilleure du jeune garçon à son sujet, c'est une fille sensible et qui a besoin de beaucoup d'attention. La cible parfaite, n'est-ce pas ? C'est ce que pense le jeune homme en tout cas. Drake est tout l'opposé de la jeune blonde : il est impulsif mais use de son intelligence quand il le faut, il a des tendances suicidaires mais ne le fera jamais sans avoir un but précis. Croyez moi, si il parle avec la jeune fille c'est dans un but bien précis : la rendre follement amoureuse de lui et de son corps de rêve, en profiter un peu, commencer à la pousser à bout, lui briser le coeur pour ensuite la regarder souffrir, lui proposer une solution avec la plus grande douceur possible : le suicide. Oui, il fera aussi souffrir sa meilleure amie mais ça ne le dérange pas plus que ça. Drake est comme ça, il est insouciant mais analyse toujours les conséquences avant de passer à l'acte. Il est loin d'être bête et il sait que ce qu'il fait ne se fait jamais sans des conséquences plus ou moins horribles. Il le sait et le revendique.

« Euh oui, libre comme l'air... » finit-elle par répondre à la question de Drake. Elle n'a donc pas de petit-ami. Intérieurement, le jeune homme est déçu : pas de couple à briser, une seule personne souffrira dans cette histoire. Tant pis. Extérieurement, le garçon se doit de sourire pour exprime sa... sa joie. Leur arrivée à la bibliothèque se fait en silence. Il n'y a presque personne, ils sont tous en cours ou entrain de préparer une fête, sans doute. Will rend ses livres et tire le jeune homme par la main vers une table, loin d'être autres. Bien, elle veut sans doute apprendre à le connaître et c'est ce qu'il veut. Il veut la touche au plus profond de son coeur, qu'elle se rende compte que le garçon qu'elle a en face de lui est loin d'être insensible - même si en réalité, c'est le cas - et que c'est un garçon adorable qui ne demande que de l'amour. Ok, je sais, là, comme ça, ça fait un peu gros mais elle n'est pas censé savoir que c'est un gros sadique psychopathe qui aime faire souffrir les gens et qui a des cicatrices sur les bras montrant ses tendances à être légèrement suicidaire. Drake esquissa un petit sourire et observa la jeune fille avec toute l'attention qu'elle méritait. Le jeune homme posa ses bras sur la table et se mit à jouer nerveusement avec ses mains. Quand on manipule quelqu'un, il faut jouer à ne pas être nous même. C'est le point le plus important. En réalité, le jeune homme était loin d'être aussi perturbé qu'il voulait le faire croire à Will. Il n'avait aucun doute sur le fait qu'elle y trouverait quelque chose d'attendrissant. En réalité, il ne racontait jamais sa vie et il allait devoir trouver quelque chose à lui raconter et très rapidement de préférence car elle attendait une réponse de sa part. « Euh... - il fit semblant d'hésiter - Tu connais déjà mon prénom, Drake... - il esquissa un petit sourire en coin - Je n'ai pas de petite-amie et je n'en ai jamais eu... - son sourire devint subitement triste, chaque émotion devait être contrôlée pour que ce soit plus réaliste - Mais je ne suis pas puceau pour autant ! - fit-il en riant le moins fort possible - J'ai très peu d'amis et je suis suivis par un psychologue depuis environ 5 ans suite à une dépression. - Le sourire qu'il affichait jusqu'à présent s'effaça, laissant un visage triste. - Voilà... » finit-il par dire en conclusion de son monologue. Drake n'était pas habitué à parler autant. Dans ce qu'il venait de dire, tout était vrai. Il mentait sur sa personnalité, sur ses sentiments, c'est vrai mais il devait rester crédible. Dire la vérité l'aiderait à le rester. Comme je l'ai dis auparavant, le jeune homme était vraiment très intelligent. Il voyait bien que ce qu'il venait de dire avait profondément touché la jeune fille. Il le savait et il allait en profiter le plus possible.