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Les originesaux origines allemandes et espagnoles, enchantées sur le bout de la langue, et le reste n'est qu'un trésor enfoui qu'elle n'a jamais su déterrer.
feat. dina denoire
février 14, année 2000. chantonne ses premières larmes à berlin, allemagne. les premières, juste pour une seule année.
américaine quand voilà vingt-deux ans qu'elle a mis les pieds sur le sol bostonien.
célibataire au tendre et au beau qui ne lui a jamais été permis. hétérosexuelle quand les nymphes pourtant sont fort bien jolies. mais les marins enchantent si aisément.
sixième année à peine entamée, dans la filière des arts, quand sa peinture chantonne à l'ancien temps, prodige du pinceau.
hofman c'est un riche nom. on lui prétend pas la couronne, pourtant, elle est héritière du tas d'or. ils aident, les parents adorés, leur petite princesse à bien grandir dans cette société.
Le caractère
douceur dans sa métaphore — protège ses idéaux dans sa caboche parfois encore enfantine. maxin parfois poète de son nom, est protectrice sans mégarde. la langue délie bien des promesses à tenir, fulmine quand l'injustice est prononcée. angélique acerbe quand la colère ronge — haine macabre, infeste autrui. délicate et sermonne de bonté quand l'attitude est toujours si humaine. produit pur d'une guerre d'un amour à sens unique, à la chaîne les enfants s'élèvent, et elle, elle sort du lot. prêtresse de sa sensibilité, fleur bleue délicate qui se laisse sûrement des fois trop longtemps écraser par ces pas lourds qu'elle rejette quand elle explose. parfois, les mots se taisent, balbutie les émotions vives. instinct sain, se prête au jeu d'une vie qu'elle goûte sans la moindre hésitation. maxin, poète de son nom, s'enquiert des moments qu'elle chérit — mémoire débordante des souvenirs qu'elle ne désire jamais envoyer à la corbeille. belle nymphe utopiste, croit en la beauté d'un être et s'offre au monde. magique espoir de savoir un jour clame le bonheur haut et fort. oh, maxin, comme un garçon, elle peut pleurer. ô maxin, à toi, la prouesse d'un monde beau quand le chaos derrière s'immisce jusqu'à t'en bouffer les chevilles.
Les anecdotes
- ( 01 ) à ne jamais raconter l'histoire d'un temps ; enfance effacée par les photographies qui ont figées les instants précieux. année 2000, 14 février. fête l'amour des êtres aimés et sa naissance pourtant murmure le souvenir délavé. grand-mère qui recueille le bébé, hisse le bambin sous la montagne d'une richesse de tendresse. se fait la petite-fille adorée, précieuse gamine aux boucles des bois. les parents comme une quête, rendent visite quelques fois quand les emplois communs veillent à les amener loin, là-bas.
- ( 02 ) une année à pleurer les notes allemandes. réclament le dû, héritière qu'on couronne avant même l'heure des premiers mots. 2001, c'est boston qui ouvre ses bras. parce que la grand-mère empiète sur les terres américaines, à obéir aux histoires de sa fille chérie. veille sur l'enfant trop insouciante, aux doigts qu'elle laisse traîner aux plus grands dangers. boston, c'est le paradis coloré, pour une petite-fille qui sait à peine balbutier.
- ( 03 ) vivre à en hurler, à détruire ses poumons ; elle hurle dans les arbres, là-haut. parce que s'en suit la naissance des frères cadets, aux jumeaux qui causent d'insupportable quand elle les nomme chevalier de sa tour en draps. parents nouvellement présents. parce qu'ils l'élèvent dans leur empire, princesse possède son propre royaume de jouets. 2007. la naissance des nouveaux héritiers, à ceux qui iront le titre quand plus tard, elle en réfutera le sien.
- ( 04 ) dix ans quand pour la première fois, elle effleure sa harpe. enchanteresse, joue de son fantasque pour les oreilles de ces doux rois, de ces reines qui s'arrachent le visage poupon de baisers incongrus. harpe au mystère romantique. char le public, petite bourge qui s'amuse du peuple qui crève d'émotions. à se réduire à adorer, arracher les sourires comme les pleurs, les samedi soirs de récital. musicienne et peintre ; artiste dévouée, en fera la fierté, des hofman.
- ( 05 ) aux années de lycée, qui se passe comme à la lettre se dépose dans ses rêves pour l'école magique, c'est harvard qu'on lui propose. parce qu'elle s'enivre, des clubs dans lesquels elle s'est investie durant ces quatre dernières années. aux résultats qui relèvent sûrement d'un travail bien ardu. parce que, sur le sourire vieillissant, elle admire la fierté qu'elle a toujours recherché. 2017, et la lettre d'acception lui fait briller la rétine. les couleurs en fierté, et à sa grand-mère, elle lui voue tous les mérites.
- ( 06 ) 28 juillet, 2020. quitte sa princière petite-âme, et voyez, comme on ne raconte pas comment la gosse fût le modèle d'une gamine trop solaire. parce qu'elle était bien jolie, quand les yeux brillants admiraient le sourire ridé. coup affreux, dans la poitrine, quand le miroir d'une mère s'est éteint. quatre-vingt six ans d'une vie bien remplie. puis elle, elle n'avait que vingt ans.
- ( 07 ) au cœur qui se tente à ne plus verser les larmes, du malheur quand les mains s'activent à ranger les souvenirs d'une époque adorée - les cartons s'empilent, et les photographies tenues arrachent le sourire navré. on lui annonce, des jours après, l'héritage signé à son nom, et la fortune dont elle a toujours goûté l'abondance se fait sienne. parce qu'elle n'a jamais su comment le dépenser, sur un compte le nombre reste figé. parce qu'elle garde, au fond, les billets et l'or d'une mère de substitution, quand la famille s'ose à s'aveugler ; leur richesse dont ils se suffisent.
- ( 08 ) et puis il y a lui, au quotidien se présente, toujours la même recette ; étrange café surmonté d'une crème fouettée. se croise au même café depuis le début de l'université, sans jamais oser se causer. et ça fait sourire, et le cœur s'éprend de lui, plus jamais de la peine qui persiste dans les pires rêves. amour censure. vivent une merveille avant que les règles ne s'imposent brutales - mots crachés en privé, hurle dans les pièces après le minois terrifié. l'homme s'affole et contre sa nymphe il abat les enfers. parce qu'aux yeux du monde, ils sont l'une de ces idylles qu'on désire à s'en grignoter de jalousie ; mais si vous saviez...
- ( 09 ) 2022. et la rupture de l'homme qui casse les beaux poèmes. s'entiche de sa liberté. une seule année pour s'oser à détruire la gosse bienheureuse. parce qu'elle s'enfuit, dans les bras des amis, de cette famille qui ouvre ses bras. ils l'avaient pourtant prévenues. il était pas si beau, sous ses airs d'homme bien trop droit. ça clochait mal, résonnait dans un grincement à en faire saigner les tympans. mais au diable, quand l'amour se fait bien beau roméo.
- ( 10 ) 2023, aux six années d'études qui se sont écoulées. à sa maîtrise qu'elle ose espérer obtenir sans même compter les jours à s'y investir. à construire, dans le palace hofman, son premier vernissage quand ses œuvres appelle à la belle renaissance. à mêler moderne, et ancien. à regarder avec fierté les tableaux qui prennent place sur les murs d'une maison qu'elle a bien trop connu, durant ces vingt dernières années. s'autorise sûrement, à la fantaisie, de songer à un avenir plus libre. colocation qu'elle envisage quand vivre seule marque la solitude. à voir cette fin d'année comme le début d'une nouvelle aventure exaltante.
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<div class="card-user-bottin-adams"><adams class="text-s-bebas text-upper">dina denoire</adams><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Maxin Hofman"</span></div>
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