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TW : violence physique, agression sexuelle, séquestration, notion de mort
@Ingvar Wayne
et pour informer : @Kassim Malacki, @Ange K. Murray, @Desmond Malacki, @Andréa Davenport
le calvaire a débuté lundi. tu sortais du boulot quand un groupe de mecs devant ta voiture t'a encerclée. tu savais ce que ça signifiait, tu t'y étais préparée, à les voir débarquer après qu'ils aient récupéré Eleanor. tu étais la prochaine, tu avais averti Kassim et Ingvar que ce moment allait se produire et que tu allais gérer. mais en voyant leurs visages masqués, tu as compris que ça allait être plus compliqué que ce que tu avais imaginé. la voix grave et rauque du leader de la troupe qui se fait entendre face à ton air détaché. « éteins ton téléphone, monte dans la bagnole et ferme ta gueule. » tu ne cherches pas à désobéir et tu t'exécutes. c'est dans la bagnole que le calvaire s'amorce en douceur. deux colosses à tes côtés, chacun chopant un bras pour entraver tes poignets à la manière d'une captive. « bordel, vous foutez quoi ? » essayer de te débattre avant de te manger un premier coup dans la gueule. « on t'a dit de la fermer. » bandeau sur les yeux pour ne pas savoir où on t'emmène, le précédent QG ayant été détruit par un incendie volontaire de la part des nouveaux membres, après l'assassinat d'Hellbore. tes poches sont fouillées, tes effets personnels dérobés et mis en sécurité.
sur place, on te traine dans un couloir qui sent le renfermé. tes pieds ne touchent pas le sol jusqu'à ce qu'on t'installe dans un fauteuil en cuir laminé, où tu peux enfin voir un visage, la cécité assistée étant retirée, mais pas les liens à tes poignets. un marché qu'ils veulent passer. ils ont besoin de toi pour relancer l'activité du trafic de faux documents et de véhicules. « j'ai arrêté ces conneries les mecs. j'touche plus à tout ça. cherchez un autre pigeon pour vos emmerdes, j'préfère ma liberté. Hellbore était meilleure que vous et m'a rendu ma liberté avant de crever. » un signe de la main et l'enfer allait s'ouvrir sous tes pieds. les mots de trop.
yeux à nouveau couverts, on te traine à nouveau dans de longs couloirs, des escaliers qui te mènent dans les profondeurs de la nouvelle forteresse des Bloody Guns. si t'as échappé à la prison, tu viens d'en découvrir une autre forme. créature captive d'avoir voulu rester libre.
le cul posé sur une chaise, entravée aux poings, aux chevilles et à la taille. les coups qui s'abattent quelques minutes à peine après avoir été installée. animal de foire sous la caméra d'un sbire qui filme les scènes de violence. ils te parlent de ta vie, de ce qu'ils ont observé de toi, te parlent de ta famille, d'Ingvar et des enfants et tu t'agites sur ton siège, avant de cracher à la gueule de l'un de tes bourreaux. « dis à ton emmerdeur de mec que tu vas bien. » caméra braquée sur toi. « reste en sécurité avec les petits, parle avec mon frère. » que tu cries devant la caméra avant de te prendre une nouvelle salve de coups. fin du lundi dans l'obscurité du néant. le jour suivant n'est guère plus simple, mais tu sens dans leurs gestes, la frustration grandissante dans ta résilience. tu ne cèderas pas à cette violence pour leur donner gain de cause. un verre d'eau et un morceau de pain en guise de repas du condamné. les seules fois où on te laisse marcher, c'est pour t'emmener aux chiottes, toujours sous escorte. le sang a imbibé ton débardeur blanc et ton visage marqué n'a rien à voir avec ce que tu es normalement. la nuit est froide, le sommeil trop léger que la moindre vibration éveille un sursaut, le moindre chuchotement est perceptible. « les coups fonctionnent pas, boss. mais les gars veulent bien se la faire. la peur la fera peut-être rallier à nouveau la cause. oui, je comprends boss. mais ils sont épuisés, frustrés. c'est ça ou on la bute. merci. je vous dirais la suite demain soir. » dans ton esprit, t'es foutue. mercredi, t'es qu'un objet. un à un, ils passent sur toi, déversent leur haine sur toi et en toi, te salissent, te brutalisent. mais tu restes stoïque, tu ne craques pas alors que tu es fissurée à l'intérieur de toi. tu préfères qu'ils en finissent avec toi, qu'ils te collent une balle à l'arrière du crâne.
puis enfin, la nuit de jeudi. le corps n'en peux plus. l'esprit éteint. ils ne peuvent plus rien tirer de toi. ils te libèrent, te trainent comme une poupée de chiffon dans le coffre d'une bagnole. lâchée dans la nature, entre les pierres et la verdure. agonisante mais l'ouïe encore active. « tu la retrouveras quelque part au cimetière de forest hill. à toi de voir si c'est au fond d'un trou ou non. ce numéro n'existera plus à la fin de cet appel. condoléances, connard. » tes effets personnels lancés à côté de toi, les pas s'éloignent, le moteur démarre et quitte les lieux, te laissant là, frigorifiée, à lutter pour ta vie ou contre la mort.
@Ingvar Wayne
et pour informer : @Kassim Malacki, @Ange K. Murray, @Desmond Malacki, @Andréa Davenport
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