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(TW) rise and fall (ingvar)

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TW : violence physique, agression sexuelle, séquestration, notion de mort

le calvaire a débuté lundi. tu sortais du boulot quand un groupe de mecs devant ta voiture t'a encerclée. tu savais ce que ça signifiait, tu t'y étais préparée, à les voir débarquer après qu'ils aient récupéré Eleanor. tu étais la prochaine, tu avais averti Kassim et Ingvar que ce moment allait se produire et que tu allais gérer. mais en voyant leurs visages masqués, tu as compris que ça allait être plus compliqué que ce que tu avais imaginé. la voix grave et rauque du leader de la troupe qui se fait entendre face à ton air détaché. « éteins ton téléphone, monte dans la bagnole et ferme ta gueule. » tu ne cherches pas à désobéir et tu t'exécutes. c'est dans la bagnole que le calvaire s'amorce en douceur. deux colosses à tes côtés, chacun chopant un bras pour entraver tes poignets à la manière d'une captive. « bordel, vous foutez quoi ? » essayer de te débattre avant de te manger un premier coup dans la gueule. « on t'a dit de la fermer. » bandeau sur les yeux pour ne pas savoir où on t'emmène, le précédent QG ayant été détruit par un incendie volontaire de la part des nouveaux membres, après l'assassinat d'Hellbore. tes poches sont fouillées, tes effets personnels dérobés et mis en sécurité.
sur place, on te traine dans un couloir qui sent le renfermé. tes pieds ne touchent pas le sol jusqu'à ce qu'on t'installe dans un fauteuil en cuir laminé, où tu peux enfin voir un visage, la cécité assistée étant retirée, mais pas les liens à tes poignets. un marché qu'ils veulent passer. ils ont besoin de toi pour relancer l'activité du trafic de faux documents et de véhicules. « j'ai arrêté ces conneries les mecs. j'touche plus à tout ça. cherchez un autre pigeon pour vos emmerdes, j'préfère ma liberté. Hellbore était meilleure que vous et m'a rendu ma liberté avant de crever. » un signe de la main et l'enfer allait s'ouvrir sous tes pieds. les mots de trop.
yeux à nouveau couverts, on te traine à nouveau dans de longs couloirs, des escaliers qui te mènent dans les profondeurs de la nouvelle forteresse des Bloody Guns. si t'as échappé à la prison, tu viens d'en découvrir une autre forme. créature captive d'avoir voulu rester libre.
le cul posé sur une chaise, entravée aux poings, aux chevilles et à la taille. les coups qui s'abattent quelques minutes à peine après avoir été installée. animal de foire sous la caméra d'un sbire qui filme les scènes de violence. ils te parlent de ta vie, de ce qu'ils ont observé de toi, te parlent de ta famille, d'Ingvar et des enfants et tu t'agites sur ton siège, avant de cracher à la gueule de l'un de tes bourreaux. « dis à ton emmerdeur de mec que tu vas bien. » caméra braquée sur toi. « reste en sécurité avec les petits, parle avec mon frère. » que tu cries devant la caméra avant de te prendre une nouvelle salve de coups. fin du lundi dans l'obscurité du néant. le jour suivant n'est guère plus simple, mais tu sens dans leurs gestes, la frustration grandissante dans ta résilience. tu ne cèderas pas à cette violence pour leur donner gain de cause. un verre d'eau et un morceau de pain en guise de repas du condamné. les seules fois où on te laisse marcher, c'est pour t'emmener aux chiottes, toujours sous escorte. le sang a imbibé ton débardeur blanc et ton visage marqué n'a rien à voir avec ce que tu es normalement. la nuit est froide, le sommeil trop léger que la moindre vibration éveille un sursaut, le moindre chuchotement est perceptible. « les coups fonctionnent pas, boss. mais les gars veulent bien se la faire. la peur la fera peut-être rallier à nouveau la cause. oui, je comprends boss. mais ils sont épuisés, frustrés. c'est ça ou on la bute. merci. je vous dirais la suite demain soir. » dans ton esprit, t'es foutue. mercredi, t'es qu'un objet. un à un, ils passent sur toi, déversent leur haine sur toi et en toi, te salissent, te brutalisent. mais tu restes stoïque, tu ne craques pas alors que tu es fissurée à l'intérieur de toi. tu préfères qu'ils en finissent avec toi, qu'ils te collent une balle à l'arrière du crâne.

puis enfin, la nuit de jeudi. le corps n'en peux plus. l'esprit éteint. ils ne peuvent plus rien tirer de toi. ils te libèrent, te trainent comme une poupée de chiffon dans le coffre d'une bagnole. lâchée dans la nature, entre les pierres et la verdure. agonisante mais l'ouïe encore active. « tu la retrouveras quelque part au cimetière de forest hill. à toi de voir si c'est au fond d'un trou ou non. ce numéro n'existera plus à la fin de cet appel. condoléances, connard. » tes effets personnels lancés à côté de toi, les pas s'éloignent, le moteur démarre et quitte les lieux, te laissant là, frigorifiée, à lutter pour ta vie ou contre la mort.

@Ingvar Wayne

et pour informer : @Kassim Malacki, @Ange K. Murray, @Desmond Malacki, @Andréa Davenport
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Les jours défilaient et Ingvar sentait une boule dans son ventre grandir de plus en plus. Il se demandait s'il allait revoir Kahena. Et si oui, dans quel état. La colère, le remord, la tristesse l'envahissaient. Il avait demandé à son père de garder les petits, feignant d'avoir du mal avec la rentrée. Alors qu'il n'arrivait tout simplement plus à dormir. Son téléphone toujours chargé à bloc, il sursautait à la moindre notification. Il avait les yeux rivés sur son écran, le portable accroché à sa main. Comme si la vie de sa copine en dépendait. Il ne voulait pas imaginer ce qu'elle endurait. L'esprit surement trop pur, il était à mille lieux d'imaginer ce qu'ils lui faisaient. Il ne voulait pas y penser. Même s'il ne perdait jamais Kahena de son esprit. Pensant que l'avoir dans son esprit, son coeur, pouvait lui donner du courage. Qu'elle ressentirait tout l'amour qu'il pouvait lui porter. Il se refusait de pleurer, cela serait signe de la fin. De sa faiblesse. Alors que non, il se devait d'être fort, pour elle. Il voulait qu'elle se batte et qu'ils se retrouvent dans les bras l'un de l'autre.

Jeudi soir, alors qu'il se remuait dans son lit, tentant de fermer légèrement les yeux, juste de quoi se reposer. Il reçut une notification. Alors qu'il pensait qu'il s'agissait de son père car il était en train de lui parler, il alluma le portable, ouvrit la notification sans réfléchir. Et à la lecture du message, ses yeux s'ouvrir d'un coup. Sautant du lit, il se prit un de ses meubles présents. Son regard ne déviait pas du message. Les larmes montant, car il imaginait le pire. Pourquoi un cimetière ? Il mémorisa l'adresse pour enfin mettre son portable dans une de ses poches. Il regardait autour de lui, ne sachant pas quoi faire. Il partait dans tous les sens. Il était même en train de prendre de quoi manger pour Kahena. Il tenta de se calmer, de se poser, pour réfléchir aux choses les plus importantes. La clé de sa moto, il irait plus vite comme ça. Toutes ses affaires réunies, il y a alla. Fonçant, grillant des feux, dépassant largement la limitation de vitesse. Il arriva sur les lieux dits, soufflant de soulagement de ne pas s'être fait arrêté. Allumant la torche de son téléphone il cherchait. Mais quoi ? Qui ? Où ? Devait-il vraiment chercher sous terre ? Après surement les longues minutes de sa vie, il vit un corps au loin, au sol. Bougeant à peine. Il courut, tout en criant le prénom de sa copine. Arrivé près d'elle, il put confirmer qu'il s'agissait bien d'elle. La prenant directement dans ses bras, il attendait une quelconque réaction de sa part. Son corps était froid, marqué de blessures. "Putain Kahena... qu'est ce qu'ils t'ont fait ?" Fais chier. Il retira son manteau de moto, et le déposa sur elle, afin de la réchauffer. "Nana... fais un signe s'il te plait." Il déposa alors ses lèvre sur les siennes, doucement. "C'est moi Kahena.. C'est Ingvar.. C'est bon - C'est fini." Il sentit alors un léger souffle sortant de sa bouche. Signe de vie ? Il eut alors enfin l'idée d'appeler les secours. Chose qu'il aurait surement du faire dès le début, mais l'esprit n'y était pas. Une fois l'appel passé, il s'installa contre une pierre tombale, mettant Kahena contre lui, le moto sur elle. Tout en attendant les secours, il décida de lui parler. Espérant qu'il l'entende et que ça la fasse rester. "Les petits vont être contents de te voir. Tu leur manque. Ils ont fait plein de dessins - Tu sais que tu fais déjà partie des dessins de famille..." La voix enrouée, les larmes coulant, il ne s'arrêtait pas. "Et evidemment, tu m'as aussi énormément manqué. Je suis désolé. Désolé de ne rien avoir pu faire. Mais je suis là. D'accord. Bas-toi. Tu ne peux pas partir alors qu'on s'est enfin trouvé. Kahena, tu m'entends ? Je t'interdis de nous laisser. J'ai besoin de toi..." Il continua à parler jusqu'à l'arrivée des secours. Il leur fit signe pour leur montrer sa présence. Il eut du mal à la leur laisser. Gardant toujours sa main dans la sienne.

@Kahena Malacki
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le silence, la paix. le froid mordant la chair qui était meurtrie, parfois à vif par endroit. chercher le repos et lutter en même temps pour ne pas sombrer. t'as trop à perdre à quitter ce monde, trop de gens que tu ne veux pas abandonner, un amour que tu peux enfin vivre au grand jour après tant de temps à l'avoir fait taire, des enfants que tu aimes comme s'ils étaient les tiens, t'as pas le droit d'abandonner le combat. c'est pas fini, tu dois lutter pour ta survie, lutter jusqu'à ce que le message envoyé et lu à haute voix trouve son destinataire et que celui-ci se pointe. d'ailleurs, ça sera qui ? un de tes frères ? ton mec ? tu sais seulement qu'un mec va se pointer, au connard cité. deux fois dans l'année que ça arrive, qu'on te laisse pour morte dans un coin. la première fois, c'est devon qui t'a sauvée. il se foutrait de ta gueule pour t'être encore foutue dans la merde au point de lutter comme une galérienne. tu tentes de tendre le bras pour chercher ton téléphone, mais tu abandonnes, douleur lancinante qui s'éveille à l'épaule, aux côtes, comme si on t'avait roulé dessus. f'chier qui sort dans un murmure audible seulement pour toi-même. laisser tomber l'idée de rallumer l'appareil, ne plus bouger, fermer les yeux un peu pour économiser le peu de chaleur et d'énergie qu'il te reste.
entendre le bruit d'une moto, lointaine, qui s'arrête brusquement. attendre et sentir des pas qui se rapprochent au pas de course. le son de la voix de ton chéri qui hurle ton prénom. te retrouver contre lui, à peine consciente, à peine capable d'ouvrir les yeux pour lui dire que t'es encore en vie. son blouson sur toi, ses lèvres sur les tiennes, son odeur, sa voix.. c'est pas un putain de rêve qui survient avant de perdre la bataille. c'est réel. «ing..var.. mal.. » parler est un effort presque surhumain, mais tu sais que t'es safe avec lui. il appelle les secours et t'entrave presque rien à la conversation. tu te laisses juste porter par le son de sa voix, ce qu'il te dit, sur la peine qu'il ressent de t'avoir dans cet état et tu t'en veux d'infliger ça parce que t'as cru que t'allais gérer. une larme silencieuse qui s'écoule sur ta joue, tu essaies de serrer sa main pour prouver que tu te bats pour lui, pour les petits, pour tout le monde. « déso..lée.. » désolée de causer de la souffrance, d'avoir causé de la peur, des pleurs, de la colère. désolée d'avoir fini dans cet état, d'avoir minimisé les risques, d'avoir pensé que tu allais gérer alors qu'au final, t'as rien pu faire d'autre qu'encaisser la violence. tu finis sur une civière, incapable de lâcher la main d'ingvar. « viens.. » tu veux qu'il soit là quand tu seras à l'hôpital, à ton réveil. tu ne veux pas être seule. tu ne veux plus subir cette distance imposée.
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